Madrid : Les policiers espagnols ont manifesté contre le gouvernement
Casquette bleue sur le crâne, des centaines de policiers se sont rassemblés samedi devant le ministère de l’Intérieur à Madrid, dans le hurlement des pétards et des sifflets, pour crier leur colère contre les coupes budgétaires et la suppression d’avantages sociaux.
«Les policiers n’en peuvent plus», peut-on lire sur une grande banderole déployée sur le Paseo de la Castellana, la grande avenue du centre de la capitale espagnole, bloquée par cette manifestation qui répond à l’appel des syndicats de policiers. Comme tous les fonctionnaires espagnols, les policiers subissent de plein fouet la politique de rigueur mise en place par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, pour redresser les comptes du pays.
En 2012, ils sont ainsi privés de la prime de Noël, ce qui équivaut en réalité à une perte de salaire de 7% sur l’année, les salariés espagnols étant payés sur 14 mois.
«Nous sommes venus exprimer notre indignation sur la façon dont nous traite le gouvernement, pas seulement parce qu’ils nous enlèvent la prime de Nöel, mais aussi parce qu’ils nous suppriment des droits», lance Fran Estacio, un policier de 33 ans venu de Valence, dans l’est de l’Espagne. Parmi ces avantages sociaux, explique-t-il, les six jours de congés supplémentaires auxquels les policiers ont droit chaque année, en plus de leurs vacances, qui seront réduits à trois à partir du 1er janvier.
Ou bien la réduction du salaire durant les premiers jours d’un congé maladie – de 50% durant les trois premiers jours puis de 25% jusqu’à 20 jours. «Jusqu’à présent», ajoute le policier, «nous ne perdions pas d’argent durant les 90 premiers jours». «Ils doivent reconnaître que nous sommes des fonctionnaires spéciaux. Imaginez un policier avec 39 degrés de fièvre, dans la rue avec son arme».
«Si tu veux une police, paie-la», réclame une pancarte émergeant de la foule, tandis qu’une autre porte les mots: «Utiliser les policiers pour faire taire les gens, non». Un slogan rappelant les dispositifs policiers parfois imposants déployés lors des manifestations anti-austérité, comme celle attendue samedi autour du Congrès des députés à Madrid.
Sources : La Tribune de Genève / Le Journal du Siècle
Les policiers espagnols se sont rassemblés en masse samedi à Madrid, dans le hurlement des pétards et des sifflets, pour crier leur colère contre les coupes budgétaires et la suppression d’avantages sociaux.
Casquette bleue sur le crâne, des centaines de policiers se sont rassemblés samedi devant le ministère de l’Intérieur à Madrid, dans le hurlement des pétards et des sifflets, pour crier leur colère contre les coupes budgétaires et la suppression d’avantages sociaux.
«Les policiers n’en peuvent plus», peut-on lire sur une grande banderole déployée sur le Paseo de la Castellana, la grande avenue du centre de la capitale espagnole, bloquée par cette manifestation qui répond à l’appel des syndicats de policiers. Comme tous les fonctionnaires espagnols, les policiers subissent de plein fouet la politique de rigueur mise en place par le gouvernement de droite de Mariano Rajoy, pour redresser les comptes du pays.
En 2012, ils sont ainsi privés de la prime de Noël, ce qui équivaut en réalité à une perte de salaire de 7% sur l’année, les salariés espagnols étant payés sur 14 mois.
«Nous sommes venus exprimer notre indignation sur la façon dont nous traite le gouvernement, pas seulement parce qu’ils nous enlèvent la prime de Nöel, mais aussi parce qu’ils nous suppriment des droits», lance Fran Estacio, un policier de 33 ans venu de Valence, dans l’est de l’Espagne. Parmi ces avantages sociaux, explique-t-il, les six jours de congés supplémentaires auxquels les policiers ont droit chaque année, en plus de leurs vacances, qui seront réduits à trois à partir du 1er janvier.
Ou bien la réduction du salaire durant les premiers jours d’un congé maladie – de 50% durant les trois premiers jours puis de 25% jusqu’à 20 jours. «Jusqu’à présent», ajoute le policier, «nous ne perdions pas d’argent durant les 90 premiers jours». «Ils doivent reconnaître que nous sommes des fonctionnaires spéciaux. Imaginez un policier avec 39 degrés de fièvre, dans la rue avec son arme».
«Si tu veux une police, paie-la», réclame une pancarte émergeant de la foule, tandis qu’une autre porte les mots: «Utiliser les policiers pour faire taire les gens, non». Un slogan rappelant les dispositifs policiers parfois imposants déployés lors des manifestations anti-austérité, comme celle attendue samedi autour du Congrès des députés à Madrid.
Sources : La Tribune de Genève / Le Journal du Siècle