Cantines scolaires
Par (10 octobre 2012)
Des fraises congelées importées de Chine ont provoqué une épidémie en Allemagne fin septembre. Plus de 11 000 élèves ont été victimes de gastro-entérite, après avoir mangé dans des cantines scolaires approvisionnées par Sodexo, le géant français de la restauration collective. L’entreprise a d’abord nié toute responsabilité dans cette affaire. Les fruits, servis dans environ 500 cantines et porteuses d’un « norovirus », ont été identifiés comme cause probable de l’épidémie par les autorités sanitaires allemandes, qui en ont informé la Commission européenne il y a quelques jours.
Sodexo a présenté ses excuses pour ce qu’elle qualifie de « cas unique très regrettable », se disant consternée qu’en dépit de ses « normes de qualité élevées, qui dépassent les exigences légales minimales en matière de sécurité et de fraîcheur des aliments surgelés, l’agent pathogène n’ait pas été apparemment détecté ». Pour montrer sa « solidarité avec les victimes », Sodexo va leur verser un bon d’achat de 50 euros pour du matériel éducatif ou des livres.
Sodexo s’est également engagé à procéder à un audit indépendant de la société ayant livré ces fraises, avant de décider de la poursuite de ses relations commerciales avec ce fournisseur. Une enquête préliminaire a été lancée par la justice. La Commission européenne affirmait avoir renforcé les contrôles et retenu les leçons de la crise causée par une souche mortelle de la bactérie E.coli – qui avait tué 48 personnes en Allemagne en 2011 et créé une psychose sur la consommation de fruits et légumes dans toute l’Europe... Ce nouveau scandale sanitaire fera-t-il avancer ces démarches ? Et remettra-t-il en question l’intérêt d’importer des cargaisons de fraises en provenance de Chine ?
Sodexo a présenté ses excuses pour ce qu’elle qualifie de « cas unique très regrettable », se disant consternée qu’en dépit de ses « normes de qualité élevées, qui dépassent les exigences légales minimales en matière de sécurité et de fraîcheur des aliments surgelés, l’agent pathogène n’ait pas été apparemment détecté ». Pour montrer sa « solidarité avec les victimes », Sodexo va leur verser un bon d’achat de 50 euros pour du matériel éducatif ou des livres.
Sodexo s’est également engagé à procéder à un audit indépendant de la société ayant livré ces fraises, avant de décider de la poursuite de ses relations commerciales avec ce fournisseur. Une enquête préliminaire a été lancée par la justice. La Commission européenne affirmait avoir renforcé les contrôles et retenu les leçons de la crise causée par une souche mortelle de la bactérie E.coli – qui avait tué 48 personnes en Allemagne en 2011 et créé une psychose sur la consommation de fruits et légumes dans toute l’Europe... Ce nouveau scandale sanitaire fera-t-il avancer ces démarches ? Et remettra-t-il en question l’intérêt d’importer des cargaisons de fraises en provenance de Chine ?