vendredi 11 janvier 2013

Bras de fer entre l’AFP et la vérité (Le grand soir)

Parlons (Inter) Net

Bras de fer entre l’AFP et la vérité (coachée par LGS).
Comme on connaît nos journaleux ils se déshonorent (voir plus bas). Un coup ils mentent, un coup ils cachent, ou édulcorent, ou grossissent des faits, ou caricaturent en pariant que la complexité des choses dépasse le client-consommateur d’infos.
Et souvent, ils inspectent les communiqués en copyleft d’un camp politique pour y pêcher une propagande peinturlurée en « information » et reçue comme telle par le citoyen qui la juge à l’aune de la réputation du média. C’est le blanchiment de faux, toujours plus blanc à mesure que les confrères le répètent en boucle.
Des médias qui emploient des centaines de journalistes, ici et à l’étranger, médias payants, subventionnés par l’Etat et la publicité, informent plus mal que LGS, gratuit et sans autre moyen qu’une certaine idée du métier de journaliste.
Regardez cette dépêche labellisée AFP. La question est de savoir si Hugo Chavez est un président légitime..
http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5jCsZP3tFG...
Vous allez remarquer que les articles 231 et 233 de la Constitution vénézuélienne sont remplacés par « Selon le gouvernement » et notez aussi la disparition de cette clause qui énumère les cas de « défaut absolu » : « mort, démission, destitution, incapacité physique ou mentale permanente attestée par un « Conseil médical » désigné par le Tribunal Suprême de Justice, avec approbation de l’Assemblée nationale ».
Ces tripatouillages permettent à l’AFP de titrer sur un « …bras de fer entre pouvoir et opposition » quand on assiste à la négation de la loi par des vautours. Pire, l’AFP écrit : « La Constitution prévoit que le chef de l’Etat élu doit prêter serment le 10 janvier devant l’Assemblée nationale au cours d’une cérémonie qui doit se dérouler au Venezuela et ne peut être reportée ».
Ce « ne peut être reportée » est un pur mensonge (1).
Théophraste R. (Chef du bureau « Rrrrevolución con la verdad » au GS).
PS. L’Eglise vénézuélienne (mouillée dans le coup d’Etat de 2002) juge « moralement inacceptable » d’enfreindre la Constitution en reportant l’investiture pour « réaliser un objectif politique ». De quoi je me mêle ? Vous allez voir que les curés finiront par se prononcer sur la loi régissant les mariages civils dans les mairies.

(1) Mais voilà que le Tribunal Suprême de Justice vénézuélien avalise l’élection. La phrase mensongère de l’AFP est alors suivie, dans une autre dépêche, de : « Mais la loi fondamentale dispose aussi que s’il ne peut prêter serment devant les députés, le président peut le faire devant le TSJ. Et, dans ce cas, aucune date n’est mentionnée ». Et voilà aussi que l’opposition vénézuélienne reconnaît le bien-fondé de la décision du TSJ. Avant nos médias !