Autre point de vue
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Allons bon la Suisse limite les gros salaires?
elle limiterait les gros salaires, tremble vilaine France qui doit prendre l’exemple.
En fait , c’est même pire que ça. On voit des gens de la vraie gauche avec du poil dans les oreilles le dire :
Notons que les médias embrayent sur “les suisses disent STOP aux rémunérations abusives” comme le dit BFMTV. Ce serait même le triomphe d’un indigné selon la presse suisse (le Temps.)
Une contre-proposition existant et proposait moins. C’est l’image, vous voyez son message très clair. On reconnait là le discours de certains chez nous.
Regardons ce que les Suisses ont donc voté, c’est disponible en PDF en Français. Ces gens là sont aussi bien organisés que nous.
Et que contient donc cette proposition en question.
Voyons donc: l’assemblée générale des vote. Et là vous vous dites, mais que se passe-t-il dans ses assemblées ? les petits actionnaires se plaignent et ne sont pas entendus tout le temps: ils sont ultra-minoritaires. Transportons cette mesure en France, regardez n’importe quelle entreprise du CAC40. les actionnaires importants auront donc toute la latitude de voter un somme globale des rémunérations. Donc le volume global des salaires annuels des dirigeants.
Comment augmenter ces salaires quand on détient 80% du capital avec ses amis actionnaires d’autres entreprises qui ont placés des potes dans les conseils d’administrations (parfois avec 4 ou 5 conseils conseils concernés). Tout simplement: il suffit d’attendre que l’assemblée générale se réunisse, de voter et bingo ! ça passera comme une lettre à la poste: Vous détenez 80% des droits de vote.
Bien sûr, les petits actionnaires vont crier (pas trop, à leur âge pour certains). Peux-être oseront-ils contacter une chaine d’info comme BFMTV pour se plaindre. En 3 jours le problème sera réglé. Ils pourront comme des pigeons acheter 500 000 likes Facebook en Chine, ça ne changera rien du tout.
Donc aucun changement sur les salaires des dirigeants. Ca demandera juste un peu plus de transparence. Et encore dans ce domaine, il suffira d’employer les bonnes agences de communication, les bons éléments de langage, de graisser quelques pattes et ça se passera comme avant.
Je ne vois donc pas là d’interdiction de salaires faramineux. Désolé monsieur de la vraie gauche, vous faites erreur.
Par contre le point “b”, le point “c” sont à lire. Ils interdisent les primes et rémunérations en cas de vente de l’entreprise ou achat/fusion. Et ils obligent à mettre des gens uniques dans les conseils d’administration. Le cumul de jetons de présence est donc interdit. Il faudra trouver des cousins, des cousines et autres pour les remplir.
Mais où est donc la limitation des retraites, les retraites chapeau ? Ce sont les rentes de l’article “c”. On voit donc que celles-ci pour les dirigeants seront fixées dans les statuts de l’entreprise. La limitation est donc sur la forme, et pas du tout sur d’éventuels montants. Pour toucher “plus” de retraite que prévu par les statuts, fixés par une assemblée générale .. il faudra convoquer une nouvelle assemblée générale1. Et donc là encore bruits de pigeons, menaces et vote avec grosse majorité.
Bref, ça ne change rien du tout. Tout cela rajoute en fait du formalisme: il force les dirigeants à respecter des règles, et a attendre mais ne leur fixe pas de limites. Tout cela est du ressort des actionnaires. Les petits seront donc toujours traités comme il se doit: mépris et petits-fours.
Bien sûr, au cas où un imbécile s’augmenterai sans respecter tout ça et donc sans attendre la prochaine assemblée générale il risque gros.. du moins sur le papier.
Serions nous là en présence d’un emballement médiatique au sujet d’un vote qui en fait donne plus de pouvoirs aux actionnaires qui pour les plus gros depuis des années favorisent la rente au détriment de la R&D et de l’emploi ? Oui, plus de pouvoir : celui de l’illusion..
N’oubliez pas, dans ce domaine là : la règle c’est pas vu, pas…. Comme le rappelle Warrant-Marrant.
Ayé, tout le monde le dit, la Suisse change d’avis. Et En fait , c’est même pire que ça. On voit des gens de la vraie gauche avec du poil dans les oreilles le dire :
la Suisse est en train d ‘organiser une consultation de ses citoyens pour interdire les parachutes dorés, les salaires faramineux hors réalité et autres joyeusetés financières occultes. Et selon les premières estimations, le oui aurait de grandes chances de l’emporter… On arrête pas le progrès.Wahouuu, cherchons ailleurs. Jegoun, annonce la fin des parachutes dorés.
Notons que les médias embrayent sur “les suisses disent STOP aux rémunérations abusives” comme le dit BFMTV. Ce serait même le triomphe d’un indigné selon la presse suisse (le Temps.)
Une contre-proposition existant et proposait moins. C’est l’image, vous voyez son message très clair. On reconnait là le discours de certains chez nous.
Regardons ce que les Suisses ont donc voté, c’est disponible en PDF en Français. Ces gens là sont aussi bien organisés que nous.
Et que contient donc cette proposition en question.
a. l’assemblée générale vote chaque année la somme globale des rémunérations (argent et valeur des prestations en nature) du conseil d’administration, de la direction et du comité consultatif. Elle désigne chaque année le président du conseil d’administration et, un par un, les membres du conseil d’administration et les membres du comité de rémunération ainsi que le représentant indépendant.
Les caisses de pension votent dans l’intérêt de leurs assurés et communiquent ce qu’elles ont voté. Les actionnaires peuvent voter à distance par voie électronique; ils ne peuvent pas être représentés par un membre d’un organe de la société ou par un dépositaire;
b. les membres des organes ne reçoivent ni indemnité de départ ni autre indemnité, aucune rémunération anticipée ni prime pour des achats ou des ventes d’entreprises, et ne peuvent pas être liés par un autre contrat de conseil ou de travail à une société du groupe. La gestion de la société ne peut pas être déléguée à une personne morale;
c. les statuts règlent le montant des rentes, des crédits et des prêts octroyés aux membres des organes, les plans de bonus et de participation et le nombre de mandats externes de ces derniers, de même que la durée du contrat de travail des membres de la direction;
d. toute violation des dispositions prévues aux let. a à c sera sanctionnée d’une peine privative de liberté de trois ans au plus et d’une peine pécuniaire pouvant atteindre six rémunérations annuelles.
Les caisses de pension votent dans l’intérêt de leurs assurés et communiquent ce qu’elles ont voté. Les actionnaires peuvent voter à distance par voie électronique; ils ne peuvent pas être représentés par un membre d’un organe de la société ou par un dépositaire;
b. les membres des organes ne reçoivent ni indemnité de départ ni autre indemnité, aucune rémunération anticipée ni prime pour des achats ou des ventes d’entreprises, et ne peuvent pas être liés par un autre contrat de conseil ou de travail à une société du groupe. La gestion de la société ne peut pas être déléguée à une personne morale;
c. les statuts règlent le montant des rentes, des crédits et des prêts octroyés aux membres des organes, les plans de bonus et de participation et le nombre de mandats externes de ces derniers, de même que la durée du contrat de travail des membres de la direction;
d. toute violation des dispositions prévues aux let. a à c sera sanctionnée d’une peine privative de liberté de trois ans au plus et d’une peine pécuniaire pouvant atteindre six rémunérations annuelles.
Voyons donc: l’assemblée générale des vote. Et là vous vous dites, mais que se passe-t-il dans ses assemblées ? les petits actionnaires se plaignent et ne sont pas entendus tout le temps: ils sont ultra-minoritaires. Transportons cette mesure en France, regardez n’importe quelle entreprise du CAC40. les actionnaires importants auront donc toute la latitude de voter un somme globale des rémunérations. Donc le volume global des salaires annuels des dirigeants.
Comment augmenter ces salaires quand on détient 80% du capital avec ses amis actionnaires d’autres entreprises qui ont placés des potes dans les conseils d’administrations (parfois avec 4 ou 5 conseils conseils concernés). Tout simplement: il suffit d’attendre que l’assemblée générale se réunisse, de voter et bingo ! ça passera comme une lettre à la poste: Vous détenez 80% des droits de vote.
Bien sûr, les petits actionnaires vont crier (pas trop, à leur âge pour certains). Peux-être oseront-ils contacter une chaine d’info comme BFMTV pour se plaindre. En 3 jours le problème sera réglé. Ils pourront comme des pigeons acheter 500 000 likes Facebook en Chine, ça ne changera rien du tout.
Donc aucun changement sur les salaires des dirigeants. Ca demandera juste un peu plus de transparence. Et encore dans ce domaine, il suffira d’employer les bonnes agences de communication, les bons éléments de langage, de graisser quelques pattes et ça se passera comme avant.
Je ne vois donc pas là d’interdiction de salaires faramineux. Désolé monsieur de la vraie gauche, vous faites erreur.
Par contre le point “b”, le point “c” sont à lire. Ils interdisent les primes et rémunérations en cas de vente de l’entreprise ou achat/fusion. Et ils obligent à mettre des gens uniques dans les conseils d’administration. Le cumul de jetons de présence est donc interdit. Il faudra trouver des cousins, des cousines et autres pour les remplir.
Mais où est donc la limitation des retraites, les retraites chapeau ? Ce sont les rentes de l’article “c”. On voit donc que celles-ci pour les dirigeants seront fixées dans les statuts de l’entreprise. La limitation est donc sur la forme, et pas du tout sur d’éventuels montants. Pour toucher “plus” de retraite que prévu par les statuts, fixés par une assemblée générale .. il faudra convoquer une nouvelle assemblée générale1. Et donc là encore bruits de pigeons, menaces et vote avec grosse majorité.
Bref, ça ne change rien du tout. Tout cela rajoute en fait du formalisme: il force les dirigeants à respecter des règles, et a attendre mais ne leur fixe pas de limites. Tout cela est du ressort des actionnaires. Les petits seront donc toujours traités comme il se doit: mépris et petits-fours.
Bien sûr, au cas où un imbécile s’augmenterai sans respecter tout ça et donc sans attendre la prochaine assemblée générale il risque gros.. du moins sur le papier.
Serions nous là en présence d’un emballement médiatique au sujet d’un vote qui en fait donne plus de pouvoirs aux actionnaires qui pour les plus gros depuis des années favorisent la rente au détriment de la R&D et de l’emploi ? Oui, plus de pouvoir : celui de l’illusion..
N’oubliez pas, dans ce domaine là : la règle c’est pas vu, pas…. Comme le rappelle Warrant-Marrant.