Hollande et l'équation impossible
Illustrations : Itele.
Quelques jours après l'hommage d'Hollande à Schroeder et ses réformes "courageuses", l’émission CQFD sur Itele publie un sondage BVA sur les français et le merveilleux "modèle allemand"[1] dont nous devrions parait-il nous inspirer.
On y apprend que 74.% des sympathisants de gauche en ont une mauvaise opinion.
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Le score global des sceptiques remonte à 53% grâce... aux sympathisants de droite qui en ont TRES majoritairement une bonne opinion. Oui, oui, les mêmes gens qui réclament la tête de Hollande depuis six mois dans la rue, le carré Hermés dans une main le pavé dans l'autre, en hurlant "Dictaturesocialissaaaan !".
Seulement, les sympathisants de droite ne sont plus que 16% à penser que le président appliquera par chez nous le fameux "modèle allemand". (contre 37% à gauche) Et ce même si nous sommes déjà en chemin.
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Au-delà de l’impossibilité à satisfaire ceux qui ont voté pour la gauche en 2012 en appliquant une politique sociale-libérale, on capte avec ces chiffres que, même s'il continue sur cette ligne, François Hollande ne contentera jamais les sympathisants de droite.
Pourquoi donc poursuivre une politique à destination de ceux qui n’ont pas voté et ne voteront pas à gauche ?
[1] Sans salaire minimum, composé d'esclaves à 1 euro de l'heure et / ou à flexibilité totale, ou le précaire est culpabilisé alors que paradoxalement c'est le pays de l'union où le taux de travailleur pauvres a le plus augmenté : 15% et leur espérance de vie a reculé de 2 ans en 10 ans. Modèle par ailleurs inapplicable, nos démographies et l'historique économique étant radicalement différents.
Illustrations : Itele.