mercredi 18 décembre 2013
2014 sera-t-elle l'année de l'insurrection populaire européenne?
« L'Europe est-elle au bord d'un soulèvement populaire? », s’est récemment demandé le journal grec Kathimerini.
Les statistiques témoignent pourtant de la fin de la «Grande Récession» : l'économie espagnole devrait croître de 0,7% l'an prochain, l’Irlande est sur le point de sortir de son plan de sauvetage et selon les prévisions, les économies grecque, italienne et portugaise devraient retourner à la croissance à partir de l'année prochaine. Mais l’écart entre les chiffres du gouvernement et la réalité quotidienne de nombreuses personnes dans la périphérie de l'Europe, confrontées à la pauvreté et au chômage, alimente le populisme, la radicalisation politique et le sentiment anti-européen.
D’après le site Raw Story :
✔ Plus d'un Espagnols sur quatre est toujours officiellement au chômage, et le taux de chômage ne devrait pas baisser avant 2015, selon la Commission européenne.
✔ En Irlande et au Portugal, on déplore toujours des flux de migration négatifs. Les travailleurs émigrent pour aller chercher du travail à l’étranger.
✔ On s’attend à ce que le Portugal connaisse une croissance de 0,8% en 2014, et à une baisse du chômage, mais selon les analystes, les chiffres du chômage sont trompeurs car en réalité beaucoup d’actifs ont abandonné leur recherche d’emploi.
✔ En 2011 et 2012, les Espagnols ont manifesté en masse mais le peu de résultats qu’ils ont obtenus leur ont fait perdre les moyens et l’énergie de faire la grève. En Grèce aussi, on ressent un abandon des syndicats et les gens renoncent à manifester. Dans les pays de la périphérie, les gouvernements ne sont pas parvenus à canaliser le sentiment de frustration de la population et en conséquence celle-ci commence à explorer des alternatives politiques.
✔ L'une de ces alternatives est le parti grec néo-nazi Golden Dawn, qui, malgré le fait qu’il est associé avec des assassinats et de nombreux autres actes de violence, demeure un mouvement important dans le paysage politique grec. Une autre est proposée par le parti populiste italien Movimento 5 Stelle du comique Beppe Grillo, qui se targue de s’opposer à l’establishment.
✔ L’insatisfaction monte sur tout le continent face au manque de résultats de la politique de l’UE en matière d’immigration et de chômage.
« Une grande bataille se livre entre l'Europe des peuples et l'Europe des populistes (...) Je me bats pour une Europe qui peut comprendre que l’austérité peut tuer, et que la politique du tout-austérité bénéficiera avant tout aux Le Pen et autres eurosceptiques tels que Grillo », a déclaré le Premier ministre italien Enrico Letta le mois dernier. Les prochaines élections européennes seront donc décisives et l’on pourrait assister à un plébiscite des partis eurosceptiques.
Source : express.be
Les statistiques témoignent pourtant de la fin de la «Grande Récession» : l'économie espagnole devrait croître de 0,7% l'an prochain, l’Irlande est sur le point de sortir de son plan de sauvetage et selon les prévisions, les économies grecque, italienne et portugaise devraient retourner à la croissance à partir de l'année prochaine. Mais l’écart entre les chiffres du gouvernement et la réalité quotidienne de nombreuses personnes dans la périphérie de l'Europe, confrontées à la pauvreté et au chômage, alimente le populisme, la radicalisation politique et le sentiment anti-européen.
D’après le site Raw Story :
✔ Plus d'un Espagnols sur quatre est toujours officiellement au chômage, et le taux de chômage ne devrait pas baisser avant 2015, selon la Commission européenne.
✔ En Irlande et au Portugal, on déplore toujours des flux de migration négatifs. Les travailleurs émigrent pour aller chercher du travail à l’étranger.
✔ On s’attend à ce que le Portugal connaisse une croissance de 0,8% en 2014, et à une baisse du chômage, mais selon les analystes, les chiffres du chômage sont trompeurs car en réalité beaucoup d’actifs ont abandonné leur recherche d’emploi.
✔ En 2011 et 2012, les Espagnols ont manifesté en masse mais le peu de résultats qu’ils ont obtenus leur ont fait perdre les moyens et l’énergie de faire la grève. En Grèce aussi, on ressent un abandon des syndicats et les gens renoncent à manifester. Dans les pays de la périphérie, les gouvernements ne sont pas parvenus à canaliser le sentiment de frustration de la population et en conséquence celle-ci commence à explorer des alternatives politiques.
✔ L'une de ces alternatives est le parti grec néo-nazi Golden Dawn, qui, malgré le fait qu’il est associé avec des assassinats et de nombreux autres actes de violence, demeure un mouvement important dans le paysage politique grec. Une autre est proposée par le parti populiste italien Movimento 5 Stelle du comique Beppe Grillo, qui se targue de s’opposer à l’establishment.
✔ L’insatisfaction monte sur tout le continent face au manque de résultats de la politique de l’UE en matière d’immigration et de chômage.
« Une grande bataille se livre entre l'Europe des peuples et l'Europe des populistes (...) Je me bats pour une Europe qui peut comprendre que l’austérité peut tuer, et que la politique du tout-austérité bénéficiera avant tout aux Le Pen et autres eurosceptiques tels que Grillo », a déclaré le Premier ministre italien Enrico Letta le mois dernier. Les prochaines élections européennes seront donc décisives et l’on pourrait assister à un plébiscite des partis eurosceptiques.
Source : express.be