Questions/Réponses sur mes livres
Vous avez raison, chers lecteurs, cette
citation demande un développement.
C’est une phrase que prononce Madame
Oubaseka, après avoir demandé à ces jeunes élèves de ne pas s’attacher au
décryptage de l’énigme proposée par le livre sacré.
Bien entendu, si vous voulez une
réponse, il vous faudra chercher, mais cette recherche doit toujours rester à sa place. Elle est un moyen d’arriver au but.
Pour Tara et Michel, les énigmes du
livre sacré, ouvrent de multiples possibilités. Ils expérimentent, avec elles,
l’étroitesse et l’étendue du mot. Ils savent que le champ ouvert grâce à cette
expérimentation, dépend de leur perception des choses. Essayer de comprendre,
analyser chaque possibilité offerte, élargir son champ d’action sont de bonnes
choses, à condition de ne pas trop s’éloigner, au risque de se perdre.
De même, la quête spirituelle est lente, semée d’embûches et d’artifices,
riche souvent, mais décourageante parfois. Le chemin nous paraît souvent tellement
long, que la tentation de s’arrêter est forte, bien que les pauses soient
nécessaires. L’ego en profite pour nous faire croire que nous sommes arrivés.
C’est ainsi que nous confondons le but
à atteindre, et les moyens utilisés.
C’est comme si, chers lecteurs, cherchant
un trésor dont le lieu vous est inconnu, sachant seulement que le chemin pour y
parvenir est semé de cailloux blancs, ignorant que la personne qui a marqué ce chemin, a parsemé de
ces mêmes cailloux blancs, l’espace qui entoure l’objet de vos recherches pour
justement vous montrer son emplacement, vous tourniez autour de ce trésor sans
le voir, parce que, tout simplement, vous vous concentrez sur le marquage.
« Il ne faut pas chercher, il faut
trouver ». (Tara la guérisseuse – Tome 3 de la suite romanesque
« Kumpiy, le Livre Sacré)
Nos ego sont habiles à nous détourner
de nos objectifs.
C’est ainsi que la religion, quelle
qu’elle soit, qui est un moyen pour approcher la divinité, pour se relier à
elle, devient parfois une fin en soi. Beaucoup exécutent les rites, appliquent
les préceptes, par peur de pécher et sans se demander comment évoluer. Ils
s’attachent à la forme en laissant de côté le fond.