mercredi 22 janvier 2014

« Il ne faut pas chercher, il faut trouver ». (Ygrec - Questions/Réponses- Tara la guérisseuse)

Questions/Réponses sur mes livres
 
 
« Il ne faut pas chercher, il faut trouver ». (Tara la guérisseuse – Tome 3 de la suite romanesque « Kumpiy, le Livre Sacré)

 Vous avez raison, chers lecteurs, cette citation demande un développement.

 C’est une phrase que prononce Madame Oubaseka, après avoir demandé à ces jeunes élèves de ne pas s’attacher au décryptage de l’énigme proposée par le livre sacré.

 Bien entendu, si vous voulez une réponse, il vous faudra chercher, mais cette recherche doit toujours rester à  sa place. Elle est un moyen d’arriver au but.

Nos ego sont habiles à nous détourner de nos objectifs.

 Pour Tara et Michel, les énigmes du livre sacré, ouvrent de multiples possibilités. Ils expérimentent, avec elles, l’étroitesse et l’étendue du mot. Ils savent que le champ ouvert grâce à cette expérimentation, dépend de leur perception des choses. Essayer de comprendre, analyser chaque possibilité offerte, élargir son champ d’action sont de bonnes choses, à condition de ne pas trop s’éloigner, au risque de se perdre.

 De même, la quête spirituelle  est lente, semée d’embûches et d’artifices, riche souvent, mais décourageante parfois. Le chemin nous paraît souvent tellement long, que la tentation de s’arrêter est forte, bien que les pauses soient nécessaires. L’ego en profite pour nous faire croire que nous sommes arrivés.

 C’est ainsi que nous confondons le but à atteindre, et les moyens utilisés.

C’est ainsi que la religion, quelle qu’elle soit, qui est un moyen pour approcher la divinité, pour se relier à elle, devient parfois une fin en soi. Beaucoup exécutent les rites, appliquent les préceptes, par peur de pécher et sans se demander comment évoluer. Ils s’attachent à la forme en laissant de côté le fond.

 C’est comme si, chers lecteurs, cherchant un trésor dont le lieu vous est inconnu, sachant seulement que le chemin pour y parvenir est semé de cailloux blancs, ignorant que  la personne qui a marqué ce chemin, a parsemé de ces mêmes cailloux blancs, l’espace qui entoure l’objet de vos recherches pour justement vous montrer son emplacement, vous tourniez autour de ce trésor sans le voir, parce que, tout simplement, vous vous concentrez sur le marquage.