jeudi 27 février 2014

Arrogance impérialiste… Le ridicule ne tue pas ?… Dommage !…(Resistance 71)

Arrogance impérialiste… Le ridicule ne tue pas ?… Dommage !!

http://resistance71.wordpress.com/2014/02/27/aroogance-imperialiste-le-ridicule-ne-tue-pas-dommage/

Excellente info dont personne n’a parlé… Les yanks ont échoué un de leur navire lance-missiles qui patrouillait en Mer Noire durant les JO de Sotchi, hélice cassée, honte bue, mais MOTUS !… La marine yankee veille sur "le monde libre"…
Quant à la dernière anecdote en fin d’article, nous en connaissions une version courte, ces guignols veulent diriger le monde ?… Ils ne peuvent même pas organiser une bringue dans une brasserie !!… Pathétisme quand tu nous tiens !!
 
– Résistance 71 –

Démonstration de force: Ridicule arrogance

Georges Stanéchy

24 Février 2014

url de l’article original:
http://stanechy.over-blog.com/2014/02/démonstration-de-force-ridicule-arrogance.html

Les milliardaires "néoconservateurs" américains, adeptes du bellicisme mégalomaniaque, avaient organisé une démonstration de force pendant les Jeux Olympiques d’hiver qui se sont terminés ce week-end en Russie.
Où, notons-le au passage, la "petite" Norvège, remarquable modèle d’organisation et de comportement sportifs, vient de triompher avec un total de 26 médailles dont 11 médailles d’or !… Devançant Canada, Etats-Unis et Pays-Bas. Pour se classer à la seconde place, derrière la Russie…
Les "fous de guerre" du Congrès avaient donc expédié dans la Mer Noire, pour croiser au large des côtes de Sotchi, siège de cette grandiose manifestation sportive, deux de leurs frégates lance-missiles les plus modernes, dotées des technologies les plus avancées dans le domaine de la guerre maritime.
Avec la volonté infantile de défier, d’impressionner les Russes. Leur démontrer que, JO ou pas, il n’y aurait aucune trêve. "La pression" ne se relâcherait pas, de la "désinformation diabolisante et méprisante" aux actions militaires.
D’autant qu’en Ukraine, de l’autre côté de la Mer Noire, un des berceaux de leur civilisation, les feux de la guerre civile et du chaos étaient parallèlement attisés par des envois massifs, d’argent, d’armes et de mercenaires spécialisés dans les combats urbains. Puisqu’à présent, les inévitables "snipers" ont investi la ville de Kiev…
Imaginons le tintamarre de protestations et d’indignations dans nos médias et chancelleries, devant la provocation, si les Russes s’avisaient d’envoyer leurs bâtiments lance-missiles les plus performants dans le Golfe du Mexique au large de la Nouvelle-Orléans, par exemple, si des JO y étaient organisés. Et de susciter, encourager la guerre civile sur le territoire américain !…
Mais, est arrivé ce qui arrive souvent aux traîneurs de sabre. A force de moulinets, ils se prennent les pieds dans leurs harnachements, incapables de maîtriser leurs montures et escopettes. Tombant dans la fosse du ridicule. Bottes et éperons en l’air.
Rude leçon d’humilité…
Le 12 février dernier, une des deux frégates, USS Taylor, celle dont ils sont le plus fiers, a raté son entrée dans le port turc de Samsun pour faire son plein, et s’est échouée. Autrement dit, s’est encastrée sur les rochers y cassant même son hélice, mais réussissant à être dégagée sans couler. (1) Sort plus heureux que le fameux paquebot de croisière italien, le Concordia, resté semi-immergé de longs mois sur la côte rocheuse.
A charge pour la propagande et la censure occidentales de se précipiter pour rattrapper, en l’étouffant de préférence, la bévue navale…
Les Russes sont pliés en deux, de rire. Leurs voisins de la région, aussi.
Cet évènement me rappelle un autre, du même ordre, survenu en 1997. Tout aussi historique. Où arrogance, stupidité, irresponsabilité, aux conséquences pouvant se révéler désastreuses, témoignent de l’aveuglement d’hommes robotisés de mégalomanie.
Il s’agit d’un échange radio entre des officiers de l’US Navy et des "Galiciens", habitants de la communauté autonome de Galice dans le nord-ouest de l’Espagne. Dont la capitale est célèbre depuis le Moyen-Age pour être l’aboutissement de nombreux "chemins" européens de pèlerinage : Saint-Jacques de Compostelle (Santiago de Compostela).
Région magnifique de passions et de paysages, renommée pour sa forte personnalité aux racines historiques Celtes comme la Bretagne, la Cornouaille, le Pays de Galles, l’Irlande et l’Ecosse. A l’humour porté par une musique de cornemuse… Mais, aussi, fracassante façade atlantique redoutée, depuis des siècles, pour être une des plus dangereuses zones maritimes du monde par ses côtes rocheuses et découpées, ses courants, ses brouillards et ses tempêtes.
J’extrais ce "dialogue" d’un livre de Hugo Verlomme, intitulé "Coups de folie en mer – Histoires extraordinaires" (2), et cite le passage en entier. Qui est, en fait, la transcription des messages échangés, le 16 octobre 1997 sur le canal 106, fréquence des secours maritimes de la côte du Finisterre de Galice, entre "Galiciens" et Américains…
Sans rien écourter, pour ne rien enlever de cette tempétueuse claque, à l’encontre du ridicule de la condescendance…
« Galiciens (bruit de fond) :
" Ici le A-853, merci de bien vouloir dévier votre trajectoire de quinze degrés au sud pour éviter d’entrer en collision avec nous.
Vous arrivez directement sur nous à une distance de vingt-cinq mille nautiques. "
Américains (bruit de fond) :
" Nous vous recommandons de dévier vous-mêmes de votre trajectoire de quinze degrés nord pour éviter toute collision. "
Galiciens :
" Négatif ! Nous répétons : déviez de votre trajectoire de quinze degrés sud pour éviter la collision. "
Américains (voix différente de la précédente) :
" Ici le capitaine ! Le capitaine d’un navire des Etats-Unis d’Amérique. Nous insistons : déviez votre trajectoire de quinze degrés nord pour éviter la collision. "

Galiciens :
" Négatif ! Nous ne pensons pas que cette alternative puisse convenir, nous vous suggérons donc de dévier votre trajectoire de quinze degrés sud pour éviter la collision. "
Américains (voix irritée) :
" Ici le capitaine Richard James Howard, au commandement du porte-avions USS Lincoln de la Marine nationale des Etats-Unis d’Amérique, le second plus gros navire de guerre de la flotte américaine !

Nous sommes escortés par deux cuirassiers, six destroyers, cinq croiseurs, quatre sous-marins et de nombreuses embarcations d’appui.

Nous nous dirigeons vers les eaux du Golfe Persique pour préparer les manœuvres militaires en prévision d’une éventuelle offensive irakienne.
Nous ne vous suggérons pas, mais « nous vous ordonnons » de dévier de votre route de quinze degrés nord !
Dans le cas contraire, nous serions obligés de prendre les mesures qui s’imposent pour garantir la sécurité de cette flotte et de cette force de coalition.
Vous appartenez à un pays allié, membre de l’OTAN et de cette coalition ; s’il vous plaît, veuillez obéir immédiatement et « sortez de notre trajectoire ! »... "
Galiciens :
" Ici, c’est Juan Manuel Salas Alcántara qui vous parle.
Nous sommes deux personnes, nous sommes escortés par notre chien, notre bouffe, deux bières et un canari, qui est actuellement en train de dormir..
Nous avons l’appui de la radio de Corogne et du canal 106, « urgences maritimes ».
.
Nous ne nous dirigeons nulle part, dans la mesure où nous vous parlons de la terre ferme.
Nous nous trouvons ici dans le phare A-853, au Finisterre de la côte de Galice.Nous n’avons pas la moindre idée de la position que nous occupons actuellement au classement des phares espagnols.
Vous pouvez prendre toutes les mesures que vous considérez opportunes, car nous vous laissons le soin de garantir la sécurité de votre flotte qui va « se ramasser la gueule » sur les rochers !
C’est pourquoi nous insistons à nouveau et vous rappelons qu’il serait plus logique et raisonnable, pour vous, de dévier votre trajectoire de quinze degrés sud afin d’éviter de nous rentrer dedans ! "
Américains :
" Bien reçu, merci…" »
(1) Pauline Jelinek, “Navy ship runs aground in Black Sea. Now what ?”, The Christian Science Monitor, 19 février 2014,
http://www.csmonitor.com/World/Olympics/Latest-News-Wires/2014/0219/Navy-ship-runs-aground-in-Black-Sea.-Now-what
(2) Hugo Verlomme, "Coups de folie en mer – Histoires extraordinaires", Editions Arthaud, 2010, pp. 295-297.