mardi 9 septembre 2014

Ceux qui se gavent sur le dos de la "CRISE" : Rémunérations de Sandra et Thomas Thévenoud. (Ce que les médias ne nous disent pas)

La récente « démission » de Thomas Thévenoud de son poste de secrétaire d’État (4 sept 2014) suivi de la mise en congés sans solde de son épouse Sandra laissent les contribuables français songeurs. Comment de hauts fonctionnaires, au sommet de la hiérarchie politique du pays pourraient frauder le fisc ? Et puis, ont-ils fraudé réellement ? Leurs salaires et rémunérations diverses valent-ils ce déballage et ces sanctions ?
A l’heure ou le français moyen vient de recevoir sa feuille d’impôts sur le revenu et ou les avis de la taxe d’habitation et autre taxe foncière vont suivre, ces annonces de « non-imposition » passées des époux Thévenoud est particulièrement mal venu. Pour essayer de comprendre s’il y a « grain à moudre », il suffit d’analyser les revenus du couple concernant leurs dernières fonctions respectives, à savoir :
  • Thomas Thévenoud :  Député et Conseiller Général de Saône et Loire
  • Sandra Thévenoud   :  Chef de Cabinet du Président du Sénat

Sandra & Thomas THEVENOUD

Qui ? Pour ? Salaire mensuel brut
Thomas Député 13 512 €
Thomas Conseiller Général 1 521 €
Sandra Chef de Cabinet 15 000 € (1)
TOTAL 30 033 € (1)
(1) Chiffre approximatif permettant d’apprécier l’ordre de grandeur de la rémunération.
Le chiffre global est sans ambiguïté, 30 000 € par mois pour le couple soit environ 20 SMIC. A ce niveau de revenus, ne pas les déclarer semble surréaliste quand on voit l’endettement du pays et la pression fiscale qui en découle. A la décharge du couple, il faut bien reconnaitre que les hommes politiques s’arrangent pour que les lois dont ils sont à l’origine ne les touchent pas. L’exonération d’impôts des indemnités représentatives des frais de mandat des députés (soit de 47,5% du total) en est la preuve. Dans le cas présent, ils ont sans doute pensé être exonérés sur la totalité.
Dans « Les misérables », les Thénardier avaient obligé Fantine à vendre ses dents pour payer ses dettes. Peut-on faire le parallèle avec l’époque actuelle dans laquelle la pression fiscale semble ne s’adresser qu’au petit peuple, les « sans dent » ? Il semble que oui, Victor Hugo pourrait réécrire sont ouvrage aujourd’hui, rien n’a vraiment changé.
Sources : fr.news.yahoo.com – fr.wikipedia.org – nouvelobs.com – lepoint.fr – lefigaro.fr – lci.tf1.fr – 2014