vendredi 5 septembre 2014

L’intériorité citoyenne – Thomas d’Ansembourg (4ième singe)

L’intériorité citoyenne – Thomas d’Ansembourg

DanoneEve06122012-1061La connaissance de soi n’est pas seulement une question personnelle !
Nous n’apprenons pas par miracle à respecter globalement la nature extérieure, sans apprendre à respecter individuellement notre nature personnelle intérieure. Nous ne pouvons pas créer de nouvelles façons d’être et attitudes sans apprendre à tomber les anciennes façons de penser et sans avoir à ouvrir nos esprits et à penser d’une nouvelle façon. Aujourd’hui, devant les défis que notre civilisation rencontre, notre développement personnel et spirituel profond est essentielle au développement social et durable.

Dans cette conférence Ted X, Thomas d’Ansembourg, nous présente une manière d’envisager les relations avec ceux qui nous entoure et nous même, qui mérite d’y prêter une attention toute particulière
Thomas d’Ansembourg a exercé la profession d’avocat au Barreau de Bruxelles pendant cinq ans et travaillé dans une entreprise internationale comme conseiller juridique pendant dix ans. Parallèlement il s’est engagé, pendant dix ans également, en tant que responsable-animateur bénévole d’une association dans l’aide concrète aux jeunes qui connaissent des problèmes de délinquance, violence, prostitution et dépendances de toutes sortes .
Par cette double approche, juridique et sociale, il s’est tôt impliqué dans la gestion des conflits et la recherche de sens.
Comme avocat, il a pu constater que la plupart de nos conflits naissent de malentendus et que ceux-ci résultent souvent d’une combinaison de mal-exprimé (non dit-mal dit) et de mal écouté.
A l’écoute des jeunes de la rue, il s’est rendu compte que la plupart de leurs comportements expriment des besoins humains fondamentaux qui n’ont pas trouvé d’autres moyens de s’exprimer : identité, reconnaissance, intégration, appartenance, compréhension, accueil, tendresse, sens,… Ainsi, il lui est apparu que quelque soit la forme de la violence, extériorisée (insultes, agressions, déprédations, vols) ou intériorisée (drogue, alcool, prostitution, dépression), il s‘agit la plupart du temps d’un manque tragique de conscience de ce qui se passe en soi et de vocabulaire pour le formuler avec des mots plutôt qu’avec des coups ou du repli sur soi. Il précisera dans son premier livre : « La violence n’est pas notre nature, mais l’expression de la violation de notre nature ».
Voici sont site Internet, sur lequel vous pourrez trouver des informations complémentaires sur ses travaux.