C’est très grave, le logiciel permettant de déclencher le
versement des allocations n’est pas encore opérationnel, alors que les
nouvelles règles sont entrées en vigueur hier. Avec une telle info, on
se dit que les ingénieurs informaticiens français doivent réellement
être des ânes dans leur domaine, car après Louvoie qui ne versait ni
salaires ni indemnités aux militaires, le logiciel de SFR qui a fait
baisser les chiffres du chômage, voilà le logiciel du Pôle-emploi qui
permet au gouvernement de retarder le versement des allocations (ce qui a
sûrement un côté bien pratique aussi puisque les caisses sont vides)…
Selon LeParisien-Aujourd’hui en France, le logiciel conçu pour appliquer les nouvelles règles de l’assurance-chômage, et notamment les droits rechargeables, ne sera pas opérationnel avant le 20 octobre. Ce dysfonctionnement pourrait entraîner des retards de paiement des allocations.C’est un bug qui pourrait être plus lourd de conséquences pour les chômeurs que le bug SFR, qui avait fait faussement baisser les chiffres du chômage en août 2013. Selon Le Parisien – Aujourd’hui en France ce mardi, le logiciel qui sert à actualiser la situation des demandeurs d’emploi n’est pas encore prêt à appliquer les nouvelles règles de l’assurance-chômage, qui entrent pourtant en vigueur… demain. Le quotidien affirme que ce logiciel ne sera pas opérationnel avant le 20 octobre prochain, ce que confirme Pôle emploi au figaro.fr. Il est pourtant l’outil indispensable qui permet de déclencher le versement des allocations chômage.En témoignent de nombreux agents de Pôle emploi, prévenus de ce «bug» lors de la formation qu’ils ont reçue pour maîtriser les nouvelles règles d’indemnisation chômage. «On nous a dit, sans s’en cacher, qu’on ne pourrait pas entrer sur le système informatique avant le 20 octobre pour actualiser la situation des demandeurs d’emploi. Que cela allait générer de gros retards dans le versement des allocations, voire des ruptures de paiement. Je préviens déjà les gens. Car on va voir arriver à l’accueil des gens très en colère, et rien n’est prévu», redoute ainsi un conseiller de banlieue parisienne, dans les colonnes du journal.Le ministre du Travail, François Rebsamen, a concédé ce mercredi qu’il «y aura peut-être quelques retards mais personne ne passera à travers les mailles du filet. Ceux qui auront acquis des droits rechargeables continueront à recevoir leur indemnisation».Source et article complet sur Le Figaro