Risque de redressement fiscal de 60 parlementaires: La faute de trop?…
27 octobre, 2014 | Posté par voltigeur |
|
Mais quel foutage de gueule!! ce sont eux qui font les
lois, et ils se targuent de ne pas en connaitre les rouages? Si on nous
demande de nous serrer la ceinture, il faudrait que ces profiteurs en
col blanc nous montrent l’exemple. Ca commence à faire beaucoup.. Et
tous ces beaux parleurs ne se sont pas privés, de casser du sucre sur le
dos de J. Cahuzac. Voir la paille et ignorer la poutre est un exercice
de haute voltige, dont ces rapaces ont le secret. On se demande presque
si ça n’est pas voulu, pour nous dire « voyez on s’occupe aussi de ceux qui trichent ». En attendant, continuons à regarder s’il reste assez d’euros pour le prochain repas…..
Les politiques doivent se faire à
l’idée qu’une négligence est interprétée par l’opinion publique comme
une faute grave… (Note♥♥. Négligence!!! hum!!)
Le mensonge de Jérôme Cahuzac. Puis les «phobies administratives» de Thomas Thévenoud. Et maintenant les «négligences» des 60 parlementaires en délicatesse avec le fisc, dont Gilles Carrez,
le président (UMP) de la commission des Finances de l’Assemblée
nationale. Cette ligne à ajouter à la liste des affaires
politico-financières de la Ve République enracine chez les Français le
sentiment que les politiques sont au-dessus des lois.
L’impact de ce type d’affaire est «très mauvais» sur le pouvoir en place, rappelle Jérôme Sainte-Marie, politologue et président de PollingVox. «C’est
la conjonction de l’accumulation des scandales et de l’échec sur le
front du chômage associé à l’impuissance des politiques économiques du
gouvernement qui rend ces affaires insoutenables. En soi, ce type de
scandale est important parce qu’il y a un contexte», commente-t-il
auprès de 20 Minutes.
«Les politiques sont dans leurs bulles»
Autrement dit, la faute, délibérée ou non, du politique est d’autant moins acceptable que la crise touche les Français et qu’il leur est demandé de se serrer la ceinture.
L’unique règle est de montrer l’exemple et de s’efforcer à la sobriété,
martèlent depuis des mois les gouvernements successifs. Aussi bien pour
Jérôme Cahuzac que pour Thomas Thévenoud, le pouvoir s’est réfugié
derrière l’explication de la faute personnelle et de l’écart individuel. Argument qui ne tiendra pas face au nombre important –une «soixantaine», selon Le Canard Enchaîné–
de parlementaires qui seraient visés par le fisc pour avoir envoyé des
déclarations de patrimoine erronées auprès de la Haute autorité pour la
transparence de la vie publique.
Gilles Carrez, qui à longueur d’années épluche les projets de budget
du gouvernement, se défend d’être «complètement de bonne foi»,
justifiant par l’ignorance ce redressement fiscal lié à un non-paiement
de l’ISF. «Ce sont des sujets qui ne sont pas directement dans la loi
mais qui relèvent de son interprétation», a-t-il indiqué à l’AFP. «Faute
grave ou négligence, les Français en ont une perception globale, celle
que les politiques sont dans leurs bulles, complètement décalés de la
vraie vie» poursuit le directeur général adjoint de l’Ifop, Frédéric Dabi, contacté par 20 Minutes.
Un argument pour les partisans de la dissolution
Est-ce l’affaire de trop? Plus que l’anecdotique nom de Gilles Carrez
–presque inconnu du grand public –, c’est le nombre de 60
parlementaires, sans doute aux fautes très variables, qui créé un effet
de masse, symbolique pour l’opinion publique. Pourtant, rappelle
Frédéric Dabi, «le thème du “tous-pourris” pour qualifier les politiques
dans nos enquêtes est moins cité par les Français que celui
d’“impuissants face à la crise”».
Si les observateurs de la vie politique excluent que le grand soir ne
se joue avec ce nouveau scandale, l’affaire des 60 parlementaires
risque de devenir un argument pour les partisans de la dissolution de l’Assemblée nationale. «La
pression peut s’imposer sur cette partie du pouvoir, déjà fragilisée
avec les frondeurs», appuie Jérôme Sainte-Marie. «Ça profite par
ailleurs indubitablement au Front National, et peut-être même aussi aux
militants d’une 6e République.»
Toutefois, paradoxalement, comme dans l’affaire Thévenoud, ce
scandale prouve aussi que les politiques sont de plus en plus contrôlés.
A tel point qu’aucun d’entre eux ne peut plus ignorer qu’une négligence
est interprétée comme une faute grave.
Source 20Minutes
Impôt sur la fortune: Gilles Carrez risque un redressement fiscal (Il est quand même président de la commission des Finances à l’Assemblée nationale ♥♥)
Voir aussi: