La retraite à 64 ans : l'incroyable amendement voté par les sénateurs
La retraite à 64 ans : l'incroyable amendement voté par les sénateurs
Ce qu'il faut savoir que nos élus ont SABORDÉ notre système
de retraites qui normalement par nature est équilibré c'est pour cela
qu'ils aumgentent la durée de cotisation et non pas le montant des
cotisations car cela aumgenterait mécaniquement les salaires, et ça le
Medef.... (cf. vidéo d'Étienne chouard ci dessous)
.../...
Les cotisations pour la retraite
ont plus que doublé jusque dans les années 80 où elles ont été gelées à
leur niveau de 1979 pour les salaires inférieurs à 1,6 SMIC,
c'est-à-dire pour plus de la moitié des salariés, le salaire médian
étant à 1,5 SMIC.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
Tout à l’heure, on disait que le poids des pensions allait augmenter : la question est de savoir qui va payer. Le capital, par la voix de son gouvernement, a une réponse très claire : ce seront les salariés qui paieront. Soit on augmente les salaires, et conséquemment les cotisations, soit on continue à bloquer les cotisations et on allonge le temps où il faut cotiser. C’est pour ça que je te dis que la question des retraites est en fait la question des salaires !
Tu sais que certains, à gauche, disent qu’en effet, il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires.
Pourquoi ce gel ? Parce qu’augmenter les cotisations augmente mécaniquement les salaires ! C’est justement ce que ne veut pas le patronat. C’est grâce à ce gel des cotisations, et la non-augmentation des salaires, que le patronat accapare l’augmentation de la productivité.
Tout à l’heure, on disait que le poids des pensions allait augmenter : la question est de savoir qui va payer. Le capital, par la voix de son gouvernement, a une réponse très claire : ce seront les salariés qui paieront. Soit on augmente les salaires, et conséquemment les cotisations, soit on continue à bloquer les cotisations et on allonge le temps où il faut cotiser. C’est pour ça que je te dis que la question des retraites est en fait la question des salaires !
Tu sais que certains, à gauche, disent qu’en effet, il faut taxer le capital pour financer les pensions. C’est de la poudre aux yeux : s’ils veulent que le capital paye, qu’ils militent donc pour une augmentation des salaires.
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Les
sénateurs ont-ils perdu la tête ? La réforme des retraites de 2010
repoussant l'âge minimum de la retraite de 60 à 62 ans est à peine
entrée vigueur, que le Sénat vient d'adopter un amendement
repoussant l'âge minimum de la retraite de deux ans supplémentaires,
dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
Ce
texte veut porter l’âge minimum de la retraite à 64 ans pour les
générations nées à partir de 1960, contre 62 ans actuellement.
Pour ceux nés avant cette date, le relèvement se ferait alors de manière
progressive à raison de 5 mois supplémentaires par génération pour ceux
nés jusqu’au 31 décembre 1958 ; 4 mois supplémentaires pour celles nées
en 1959 de manière à atteindre 64 ans pour ceux nés en 1960.
Mais
cet amendement va encore plus loin, puisqu'il prévoit la mise en œuvre
d'une réforme systémique à compter du 1er semestre 2017. L'idée est
d'instituer un régime unique par points ou par compte notionnel (compte individuel permettant de calculer les droits à la retraite des assurés en fonction des cotisations réellement versées).
Pas de panique, toutefois. Le texte voté par les sénateurs a peu de chance d'aboutir en deuxième lecture l'Assemblée nationale…
Ce qui est certain, en revanche, c'est que nos chers élus ont aussi
validé le changement de mode de calcul de la contribution sociale
généralisée (CSG). Au 1er janvier 2015, 460.000 retraités verront le taux de CSG réduit passer de 3,8% à 6,6% en 2015.
Nathalie Cheysson-Kaplan (avec Sandrine Chauvin)
Source : Capital.fr
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