Sécurité nucléaire et drones inconnus…
2 novembre, 2014 | Posté par voltigeur |
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Qui sont ceux qui pilotent à distance ces drones? Il n’y a
pas de réponse pour le moment, et le moins que l’on puisse dire, c’est
que les responsables de la sécurité des centrales sont bien discrets.
Dans la situation où nous sommes, il n’y a pas à tergiverser!! On doit
abattre ces engins point barre. Nous avons des questions qui concernent
l’intrusion revendiquée par les activistes de GreenPeace, pour
justement dénoncer les failles de sécurité des centrales, et toujours
pas de réponses. Le contexte politique ne se prête pas à prendre à la
légère ce genre « d’incidents », même si on nous rabâche à l’envie, que
ces engins sont trop « légers »pour causer des dégâts. Doit on penser
que pour CA AUSSI les responsables ont baissé les bras? Avec 19
centrales et 58 réacteurs, il n’y a pas de droit à l’erreur. (Sur
l’image d’illustration, il me parait bien « gros » le drone à côté du
rafale!)
Golfech et Penly ont eu la visite de drones dans la nuit de jeudi à vendredi. Les deux centrales succèdent ainsi à Creys-Malville, Blayais, Nogent-sur-Seine, Cattenom, Chooz, Gravelines, Le Bugey et le Commissariat à l’énergie atomque (CEA) de Saclay: depuis le 5 octobre, les sites nucléaires français sont la cible de drones qui survolent les lieux de nuit ou très tôt le matin. Ces petits engins sans pilote, de plusieurs types et de tailles différentes, ont poussé EDF et le CEA à porter plainte. Mais alors que tous les regards se tournaient vers Greenpeace, coutumier des intrusions sur les sites nucléaires, l’ONG a démenti formellement avoir envoyé ces drones dans l’espace aérien protégé au-dessus des centrales. Qui a bien pu envoyer ces drones?
Les ONG démentent mais en profitent
Habituellement, les associations qui militent contre le nucléaire revendiquent leurs actions contre les centrales. Greenpeace n’a jamais laissé planer le doute sur l’identité des personnes qui s’infiltraient dans les centrales pour démontrer le manque de sécurité des lieux. «Ne pas revendiquer l’action, ce n’est pas dans les pratiques du mouvement écologiste», note Charlotte Mijeon, chargée de communication pour le réseau Sortir du nucléaire.
«Pour chacune de ces actions, Greenpeace agit à visage découvert et revendique ses actes», rappelait Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire pour Greenpeace France, ce mercredi….
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Le scénario du pire: Le terrorisme
Le contexte international fait évidemment craindre des repérages en vue d’une attaque terroriste. A l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), on relativise: «Ces drones sont de petits appareils qui ont un faible poids et qui n’auraient donc aucun impact sur la sécurité des centrales», nous explique une représentante de l’ASN. Lors d’une conférence de presse, Jean-Pascal Breton, porte-parole de l’armée de l’air, a rappelé que «vu la taille des drones il n’y a pas de menace avérée contre les installations en elles-mêmes». Mais «il est possible d’équipe un drone pour y fixer une caméra, peut-être une petite bombe artisanale», s’inquiète Charlotte Mijeon.
Canular, anti-drones, journalistes…
Parmi les hypothèses, les drones pourraient être simplement l’œuvre de petits plaisantins, néanmoins bien organisés, puisque plusieurs drones ont survolé simultanément des centrales éloignées géographiquement….
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Nouveau survol de centrales nucléaires par des drones
La série continue. Les centrales de Penly (Seine-Maritime), Flamanville (Manche), Saint-Laurent-des-eaux (Loir-et-Cher), Dampierre-en-Burly (Loiret) et Fessenheim (Haut-Rhin) ont chacune été survolées vendredi soir, entre 19 heures et minuit, par des drones, ont indiqué samedi matin à l’AFP deux sources concordantes.
«Pas de menace directe»
Jeudi soir déjà, Penly ainsi qu’une autre centrale en Tarn-et-Garonne avaient été survolées vers 21 heures par des drones qui n’avaient pas été neutralisés, «car ils ne représentaient pas de menace directe» pour la sécurité des installations, avait assuré un porte-parole de la gendarmerie.
EDF avait affirmé dans la semaine prévoir de porter plainte pour chacun de ces survols.
Sept centrales nucléaires françaises avaient déjà été survolées par des drones au cours du mois d’octobre, des incidents «sans conséquences» selon EDF, mais qui ont soulevé à nouveau la question de la sécurité des sites liés à l’atome.
Le ministère de l’Intérieur a estimé jeudi que ces survols, «tous détectés», ne représentaient «aucun danger pour la sécurité des installations survolées, qui sont censées résister à des secousses sismiques de forte magnitude ou à des crashs d’avions de ligne».
Survol interdit
Le survol des centrales nucléaires est interdit dans un périmètre de cinq kilomètres et de 1.000 mètres d’altitude autour des sites. Il est passible d’une peine d’un an d’emprisonnement et de 75.000 euros d’amende.
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Lire l’article de 20Minutes
Note: Et personne n’a voulu s’exprimer sur le sujet!! Alloooooo! y a t-il un pilote dans l’avion?