26 décembre, 2014 | Posté par Benji |
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Le gouvernement craignait de mauvais chiffres, ils se sont
confirmés, quelle surprise!!! Donc le chômage ne cesse de monter sans
pour autant prendre en compte tous ceux sortis du système, radiés du
pôle-emploi pour faire baisser les stats et ceux ayant abgandonné toute
idée de s’inscrire dans cette machine à broyer… Et bien sûr les
politiques de gauche expliquent que c’est la faute à pas-de-chance- à la
crise et au manque de croissance, mais qu’ils tentent quand-même le
combat contre une autre hausse en 2015, c’te blague! Pourtant, ils ne
peuvent nier les prévisions cataclysmiques notamment dans le domaine du
bâtiment, il est prévu 16 000 emplois en moins dans le domaine en 2015,
autant en 2016, et en 2014, il y a eu 180 faillites d’entreprises/mois
en moyenne.
Le souci, c’est que sont principalement relayées les infos
officielles sans rappel des anciens articles, ce que nous n’allons pas
manquer de faire ici…
L’exercice de communication est maintenant rodé. Depuis que François Hollande a failli à sa promesse d’inverser la courbe du chômage avant la fin 2013, le gouvernement joue la prudence. Et il a raison. La dernière note de conjoncture de l’Insee l’a encore confirmé : le chômage, au-delà des à-coups possibles des chiffres mensuels des demandeurs d’emploi, n’est pas près de reculer. Le retour d’une croissance un peu plus forte, de 0,3 % aux deux premiers trimestres de 2015, ne sera pas suffisant.
Dans le secteur marchand, « l’emploi reculerait à nouveau au quatrième trimestre (- 15 000 postes), puis début 2015″, prévient l’Insee. Au début de l’année prochaine, le rythme de destruction des emplois devrait simplement ralentir à – 11 000 grâce aux effets du crédit d’impôt compétitivité-emploi (CICE) et du pacte de responsabilité.
Le soutien des emplois aidés
Cette nouvelle chute devrait être compensée par le secteur non marchand, notamment grâce à l’augmentation du nombre d’emplois aidés (+ 19 000). Au total, l’économie française devrait être capable de générer 18 000 nouveaux emplois sur les six premiers mois de l’année de 2015. Insuffisant pour absorber la hausse de la population active attendue : le taux de chômage devrait continuer à grimper de 10,4 % de la population active à 10,6 % (France métropolitaine et outre-mer).
Article dans son intégralité sur Lepoint.fr
Il y a pourtant deux choses dont le gouvernement, ni aucun
politique d’ailleurs, ne nous parlent: les emprunts toxiques et l’accord
TISA, deux trahisons qui vont faire exploser le chômage à un niveau
jamais égalé en Europe. Nous en sommes en pleine stratégie financière
américaine pour bien s’emparer des multiples business en France. La
première étape était d’affaiblir financièrement l’ensemble des
institutions françaises, les communes et hôpitaux. Pour cela le mieux
était le piège des emprunts toxiques qui ont été largement distribués.
Jugez de la perversité:
Les banques ont proposé un type d’emprunt complètement
toxique puisque dangereux pour les comptes de ceux les ayant souscrit,
les taux d’intérêts étant variables. Bien sûr, ce type d’emprunt à été reconnu complètement illégal, mais qu’importe, le gouvernement socialiste a fait passer une loi pour protéger les banques des éventuelles attaques devant des tribunaux, puisque la tentative de corruption du gouvernement n’a pas fonctionné. Le nombre de victimes est colossal: la quasi-totalité des hôpitaux (dont la grande majorité est proche du défaut de paiement),
des communes, des services publics… Et donc, l’endettement colossal de
chacun pousse à adopter des mesures d’austérités, et vlan, chômage à la
clé! Et au fait, savez-vous au bénéfice de qui? Des banques américaines entre autres banques, et de la Dexia en partie privatisée par l’état français, état qui touche chaque mois sur ces emprunts.
Donc, l’ensemble est pratiquement ruiné, les mesures
d’austérités se multiplient avec la complicité du gouvernement qui a
protégé les banques criminelles pour le coup, comment lutter contre le
chômage avec une aussi mauvaise foi? Quand aux communes, institutions et
hôpitaux endettés, leur histoire ne s’arrête pas là pour autant, il
reste la privatisation: l’accord TISA qui fait partie intégrante des
accords de libre-échange, donc du traité transatlantique.
Une fois que l’ensemble est totalement endetté et qu’il n’y a
plus d’autres choix, il y a la privatisation, seul moyen de sauver
quelques meubles, et ces privatisations sont voulues et programmées avec
l’aide du gouvernement et des atlantistes politiques que nous avons,
cela fait partie de la « stratégie de sabotage »:
Pour obtenir facilement le consentement de l’opinion pour la privatisation des services publics, la stratégie la plus souvent utilisée consiste à organiser préalablement le sabotage des services publics, afin que leur inefficience puisse servir de prétexte à leur privatisation. Cette stratégie a été massivement appliquée dans les secteurs de la santé et de l’éducation.
Voici ce que l’on peut lire à propos de l’éducation publique dans un document de l’OCDE, l’organisation des Maîtres du Monde qui est également à l’origine de l’AMI:
« Si l’on diminue les dépenses de fonctionnement, il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. On peut réduire, par exemple, les crédits de fonctionnement aux écoles et aux universités, mais il serait dangeureux de restreindre le nombre d’élèves ou d’étudiants. Les familles réagiront violemment à un refus d’inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l’enseignement.
Cela se fait au coup par coup, dans une école et non dans un établissement voisin, de telle sorte qu’on évite un mécontentement général de la population.«
Plus dans cet article
L’accord TISA en quelques lignes:
Un groupe de 21 États négocie à huis clos un nouvel « accord commercial »(TiSA: Trade in Services Agreement ou ACS: Accord sur le commerce des services). Il comprend notamment les États-Unis, le Canada, l’Australie, le Japon,l’Union européenne ainsi que la Suisse. Ce groupe porte le nom de « Really Good Friends of Services » (ou: les vrais bons amis des services). L’intention des négociateurs est avant tout de défendre les intérêts des grands groupes d’entreprises. Selon cet accord, toutes les prestations de service, notamment celles du domaine des services publics, devraient être soumises aux obligations d’accès aux marchés mondiaux.
Pourquoi des négociations secrètes et séparées?
Les négociations ont été menées à huis clos et en dehors des structures de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Même le secrétaire général de l’OMC a été exclu des négociations sur l’accord TiSA. Au cours de ces dernières années, les pays du Sud membres de l’OMC ont fait preuve d’une plus grande assurance et ont formulé des revendications envers les pays industrialisés : si on attend d’eux qu’ils ouvrent leurs marchés aux prestations de service des pays industrialisés, ils exigent en contrepartie l’accès aux marchés des pays industrialisés pour leurs produits agricoles. Les pays du Sud posent aussi des exigences concernant la protection des brevets ou en rejetant le brevetage de gènes issus de plantes tropicales par des multinationales pharmaceutiques. Par le biais de négociations séparées, menées en dehors de l’OMC, on a tenté d’écarter les pays du Sud.
L’accord TiSA devrait être élaboré conformément aux desiderata des riches pays industrialisés, et forcer de fait tous les autres pays à appliquer ces règles.
Commercialiser le monde?
Catastrophe 1 : Listes « négatives » ou listes des services à exclure. Selon l’accord TiSA, chaque État partie à l’accord doit dresser la liste de ses services qu’il souhaite soustraire aux obligations d’accès aux marchés.
Cela signifie que pour tous les services ne figurant pas sur la liste des exceptions, l’ouverture du marché est obligatoire. Une source d’énergie aujourd’hui encore inconnue serait donc inévitablement soumise à l’obligation d’accès aux marchés, et il ne serait plus possible de prévoir pour cette dernière un monopole étatique par analogie à l’électricité. D’autres types de prestations de services qui n’existent pas encore et qui, pour cette raison, ne figurent pas sur les listes des exceptions, seraient également soumis aux obligations d’accès aux marchés.
Catastrophe 2 : Clause « ratchet » ou clause de « cliquet ». L’accord TiSA prévoit qu’une fois une ouverture de marché effectuée, elle est irréversible. Même si cette ouverture devait se solder par un échec complet, la possibilité d’annuler une déréglementation introduite serait exclue définitivement.
Catastrophe 3 : Clause « standstill » ou clause du statu quo. Selon l’accord TiSA, le niveau de régulation existant au moment de la signature de l’accord ne pourrait plus être relevé par la suite. Si, par exemple, un canton ne dispose pas de loi limitant les heures d’ouverture des magasins à la signature de TiSA, on ne pourrait plus restreindre au niveau légal les heures d’ouverture des magasins dans le futur.
Ce principe s’applique également à d’autres restrictions, par exemple à celles limitant la vente d’alcool ou de tabac. Dans les magasins de la chaîne américaine Walmart, on peut aujourd’hui déjà acheter des armes. Cette compagnie s’imagine certainement qu’elle pourrait appliquer le même principe dans des magasins en Suisse, dans le cas d’une implantation de ses activités dans notre pays.
Catastrophe 4 : Clause « future-proofing » ou clause de pérennité. Selon l’accord TiSA, toute nouvelle prestation de service qui n’est pas encore inventée aujourd’hui serait automatiquement soumise aux obligations d’accès aux marchés. Mais, les personnes vivant au 18ème siècle, pouvaient-elles prévoir que nous aurions besoin à l’avenir d’un réseau électrique étatique et que nous ferions fonctionner des services publics? Pouvons-nous déjà connaître les prestations des services publics dont nous aurons besoin dans 10 ans, 20 ans, 100 ans? Et savons-nous déjà comment nous voudrons organiser ces services: sous forme de monopoles privés ou de services placés sous la responsabilité des pouvoirs publics?
Si TISA existait déjà…
TISA en 1850 : en 1850, les réseaux d’électricité n’existaient pas encore. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait pas été possible de construire des réseaux publics, et l’électricité aurait obligatoirement été gérée par des entreprises privées. Les lignes de chemin de fer n’existaient pas non plus en 1850. Si l’accord TiSA avait été signé cette année, les services publics actuels n’existeraient pas.
TISA en 1950 : durant les années de boom économique qui ont suivi la Deuxième guerre mondiale, il n’y avait pratiquement pas de chômage en Suisse. Dès lors, il n’est pas étonnant que notre pays ne dispose pas encore d’une assurance-chômage obligatoire dans les années 1950. Si l’accord TiSA avait été signé à cette époque, il n’aurait jamais été possible d’introduire l’assurance-chômage que nous connaissons actuellement.
TISA en 2003 : en 2004, la population du Paraguay impose par la voie d’un référendum la reprise en gestion publique du système d’approvisionnement en eau jadis privatisé, ainsi que l’ancrage dans la Constitution de l’accès à l’eau en tant que droit humain. Si TiSA avait été signé en 2003 par le Paraguay, le référendum sur l’eau n’aurait plus été possible. Des multinationales telles que Veolia Environnement ou Nestlé auraient pu imposer avec succès la privatisation du système d’approvisionnement en eau dans ce pays.
TISA en 2014 : des coups d’État militaires sont encore possibles de nos jours et, moyennant le paiement d’un pot-de-vin de quelques millions, on trouve aussi de nombreux chefs d’État corrompus prêts à signer en faveur d’une ouverture de marché. Si TiSA était en vigueur, de telles signatures ne pourraient plus être annulées, même par un nouveau gouvernement démocratique et non corrompu, élu ultérieurement. Aussi désespérées que puissent être les situations de plusieurs villes de Grèce ou de Hongrie, où l’approvisionnement en eau a été privatisé sous la pression des programmes d’économies, il ne serait plus possible de faire marche arrière et supprimer ces déréglementations si TISA était déjà appliqué.
Si TISA était déjà en vigueur maintenant… en Suisse
2021 – aucune souveraineté sur la protection des données. La Centrale de compensation AVS à Genève veut sauvegarder ses données dans une base « Cloud » externe, en fixant cependant comme condition que le serveur de données soit localisé en Suisse. Le groupe Google dépose plainte contre la Suisse: « La directive selon laquelle le serveur de données doit être localisé en Suisse représente une limitation injustifiée de l’accès au marché. »
2022 – plus de loi sur les heures d’ouverture des magasins. Dans un canton, les citoyens acceptent une initiative populaire cantonale demandant la réintroduction d’une loi sur les heures d’ouverture des magasins, bien qu’une loi similaire ait été abolie quelques années auparavant.
Le groupe Walmart dépose plainte contre la Suisse: « L’introduction d’une loi cantonale sur les heures d’ouverture des magasins constitue une élévation illégale du niveau de régulation ».
Il s’agit, certes, des situations inventées, mais néanmoins réalistes dans le cas où la Suisse signait l’accord TiSA qui fait actuellement l’objet de négociations à Genève.
En France ou ailleurs, en serait-il autrement ?
Source: Stop Tafta via Sott.net
Vous l’aurez compris, la volonté du gouvernement pour lutter
contre le chômage n’existe pas, et celui-ci ne peut qu’exploser. Il n’y
a aucune surprise si celui-ci augmente inexorablement, c’est une
volonté au nom de l’argent et du profit, dont celui des Etats-Unis
principalement…