Sud-Ouest
mer., 28 jan. 2015
mer., 28 jan. 2015
Le milliardaire Bill Gates estime que le monde doit tirer les leçons de la bataille contre le virus Ebola pour se préparer à une "guerre" éventuelle contre une maladie mortelle mondiale, avec l'aide des nouvelles technologies.
L'Américain, qui participait mardi à Berlin à une conférence de donateurs de l'organisation Gavi, l'Alliance globale pour les vaccins et l'immunisation, est persuadé qu'il serait imprudent de ne pas se préparer au risque d'une pandémie mondiale.
"Sommes-nous suffisamment prêts ?"
"Un pathogène encore plus difficile (qu'Ebola) pourrait apparaître : une forme de grippe, une forme de SRAS ou un type de virus que nous n'avons encore jamais vu", a-t-il indiqué dans un entretien.
"Nous ne savons pas si cela arrivera mais le risque est suffisamment important pour que l'une des leçons à retenir d'Ebola soit de nous interroger : sommes-nous suffisamment prêts ? C'est comme quand nous nous préparons à la guerre. Nous avons des avions et nous nous exerçons à cela", a-t-il poursuivi.
Selon lui, se préparer pourrait signifier avoir des bénévoles qui soient entraînés à intervenir rapidement en cas d'urgence sanitaire, à l'image des plans conçus dans les pays les plus durement frappés par Ebola, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone qui ont enregistré près de 8.700 morts, selon le dernier bilan de l'OMS.
L'homme le plus riche du monde
Bill Gates, classé par le magazine Forbes comme l'homme le plus riche du monde avec une fortune de quelque 80 milliards de dollars (70 mds EUR), a expliqué que la fondation qu'il dirige avec son épouse Melinda, distribuait environ 4 milliards de dollars par an pour venir en aide aux plus pauvres dans le monde.
L'Américain, qui participait mardi à Berlin à une conférence de donateurs de l'organisation Gavi, l'Alliance globale pour les vaccins et l'immunisation, est persuadé qu'il serait imprudent de ne pas se préparer au risque d'une pandémie mondiale.
"Sommes-nous suffisamment prêts ?"
"Un pathogène encore plus difficile (qu'Ebola) pourrait apparaître : une forme de grippe, une forme de SRAS ou un type de virus que nous n'avons encore jamais vu", a-t-il indiqué dans un entretien.
"Nous ne savons pas si cela arrivera mais le risque est suffisamment important pour que l'une des leçons à retenir d'Ebola soit de nous interroger : sommes-nous suffisamment prêts ? C'est comme quand nous nous préparons à la guerre. Nous avons des avions et nous nous exerçons à cela", a-t-il poursuivi.
Selon lui, se préparer pourrait signifier avoir des bénévoles qui soient entraînés à intervenir rapidement en cas d'urgence sanitaire, à l'image des plans conçus dans les pays les plus durement frappés par Ebola, la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone qui ont enregistré près de 8.700 morts, selon le dernier bilan de l'OMS.
L'homme le plus riche du monde
Bill Gates, classé par le magazine Forbes comme l'homme le plus riche du monde avec une fortune de quelque 80 milliards de dollars (70 mds EUR), a expliqué que la fondation qu'il dirige avec son épouse Melinda, distribuait environ 4 milliards de dollars par an pour venir en aide aux plus pauvres dans le monde.
"Nous nous concentrons sur les enfants pauvres. Des millions d'entre eux meurent de maladies qui auraient pu être prévenues par des vaccinations"
La fondation est également l'un des principaux contributeurs de l'organisation Gavi, qui a recueilli des promesses de dons de 7,539 milliards de dollars pour poursuivre une campagne de vaccination d'enfants de 2016 à 2020. Les vaccins sont "les plus grands sauveteurs de vies humaines", selon l'Américain de 59 ans qui a salué le fait que la chancelière Angela Merkel accueille cette conférence de donateurs à Berlin et fasse de la vaccination dans le monde l'une des priorités du G7 présidé par l'Allemagne cette année.
Un courant anti-vaccination
Il a d'ailleurs fait part de sa préoccupation face à la montée d'un courant anti-vaccination dans les pays occidentaux liée à une peur exagérée des risques associés. "Nous nous concentrons sur les enfants pauvres. Des millions d'entre eux meurent de maladies qui auraient pu être prévenues par des vaccinations", poursuit-il. "C'est malheureux qu'il n'y ait pas un taux de 100% (de vaccination) dans les pays riches." "Ils choisissent d'infecter potentiellement des personnes qui ne peuvent pas se protéger", juge Bill Gates, relevant que des maladies comme la rougeole ou la coqueluche se répandent à nouveau.
Nouvelles technologies
Le cofondateur de la société de logiciels Microsoft souligne également l'importance des technologies dans la conduite de campagnes de vaccination. "Nous utilisons des photos prises par satellite pour déterminer où les gens vivent, nous utilisons des GPS avec des téléphones portables afin de voir si les équipes de vaccinations vont bien dans tous les endroits où elles doivent aller, nous faisons des analyses statistiques pour voir s'il y a des enfants que nous avons ratés", explique-t-il encore.
Un courant anti-vaccination
Il a d'ailleurs fait part de sa préoccupation face à la montée d'un courant anti-vaccination dans les pays occidentaux liée à une peur exagérée des risques associés. "Nous nous concentrons sur les enfants pauvres. Des millions d'entre eux meurent de maladies qui auraient pu être prévenues par des vaccinations", poursuit-il. "C'est malheureux qu'il n'y ait pas un taux de 100% (de vaccination) dans les pays riches." "Ils choisissent d'infecter potentiellement des personnes qui ne peuvent pas se protéger", juge Bill Gates, relevant que des maladies comme la rougeole ou la coqueluche se répandent à nouveau.
Nouvelles technologies
Le cofondateur de la société de logiciels Microsoft souligne également l'importance des technologies dans la conduite de campagnes de vaccination. "Nous utilisons des photos prises par satellite pour déterminer où les gens vivent, nous utilisons des GPS avec des téléphones portables afin de voir si les équipes de vaccinations vont bien dans tous les endroits où elles doivent aller, nous faisons des analyses statistiques pour voir s'il y a des enfants que nous avons ratés", explique-t-il encore.
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