Samedi, 31 Janvier, 2015
Humanite.fr
Pierre Laurent en meeting à Marseille, le 26 janvier.
Le secrétaire national du PCF, a déclaré vendredi qu'il "va falloir voir si le gouvernement français se situe réellement au côté de Syriza" au Conseil européen alors qu'Alexis Tsipras est attendu mercredi à Paris pour s'entretenir avec François Hollande.
"Maintenant il va falloir voir si le gouvernement français se situe réellement au côté de Syriza quand il faudra discuter à la table du Conseil européen. Ca on en saura plus mercredi", a déclaré Pierre Laurent en marge du meeting international organisé vendredi soir à Bobigny qui précédait l'assemblée constitutive d'Ensemble qui se tient ce week-end.
Le président François Hollande a invité le nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras, à venir à Paris mercredi 4 février avant le prochain Conseil européen, prévu le 12. "C'est la marque que les gouvernements européens qui ne se sont pas distingués par leur appui à Syriza jusque-là sont obligés de tenir compte du vote des Grecs. C'est important", a souligné Pierre Laurent. "La première victoire de Syriza est d'avoir à nouveau imposé la voix du peuple grec sur la scène européenne, ce n'est plus la troïka qui décide, c'est le gouvernement des Grecs. Le gouvernement français reconnaît ça, et c'est très bien", a-t-il dit.
"Je travaille avec Syriza depuis cinq ans, nous avons été très proches ces dernières années dans le combat contre l'austérité. Ce qui se passe à Athènes est pour toutes les forces de gauche anti-austérité en Europe extrêmement important", a ajouté le président du Parti de la gauche européenne. "Nous avons des choses à apprendre de l'ambition du rassemblement qui a marqué le parcours de Syriza pendant ces années de lutte contre les plans de la troïka. Syriza a eu toujours le souci d'élargir le périmètre de son rassemblement et c'est ce qui a été payant. Il faut travailler dans ce sens-là", a-t-il précisé.
Le président François Hollande a invité le nouveau Premier ministre grec, Alexis Tsipras, à venir à Paris mercredi 4 février avant le prochain Conseil européen, prévu le 12. "C'est la marque que les gouvernements européens qui ne se sont pas distingués par leur appui à Syriza jusque-là sont obligés de tenir compte du vote des Grecs. C'est important", a souligné Pierre Laurent. "La première victoire de Syriza est d'avoir à nouveau imposé la voix du peuple grec sur la scène européenne, ce n'est plus la troïka qui décide, c'est le gouvernement des Grecs. Le gouvernement français reconnaît ça, et c'est très bien", a-t-il dit.
"Je travaille avec Syriza depuis cinq ans, nous avons été très proches ces dernières années dans le combat contre l'austérité. Ce qui se passe à Athènes est pour toutes les forces de gauche anti-austérité en Europe extrêmement important", a ajouté le président du Parti de la gauche européenne. "Nous avons des choses à apprendre de l'ambition du rassemblement qui a marqué le parcours de Syriza pendant ces années de lutte contre les plans de la troïka. Syriza a eu toujours le souci d'élargir le périmètre de son rassemblement et c'est ce qui a été payant. Il faut travailler dans ce sens-là", a-t-il précisé.
Avant d'aller à Paris, Alexis Tsipras doit se rendre mardi à Rome pour rencontrer son homologue Matteo Renzi. La tournée du nouveau Premier ministre grec en Europe sera précédée par celle du ministre grec des Finances Yanis Varoufakis à Londres, Paris et Rome. Plus particulièrement, Yanis Varoufakis se rend à Londres dimanche pour rencontrer des investisseurs avant des entretiens prévus lundi à Londres avec son homologue George Osborne. Il quitte Londres lundi après-midi pour se rendre à Paris, où il rencontrera son homologue français Michel Sapin et le ministre français de l'Économie Emmanuel Macron.