lundi 2 février 2015

Athènes s’est récemment opposé à l’adoption de nouvelles sanctions européennes contre Moscou pour préserver les liens entre l’UE et la Russie. Les moutons enragés)

Il y a pas mal d’évolutions ces derniers temps, mais les principales, c’est la Russie qui veut aider financièrement la Grèce sans aucune condition, de quoi damer le pion à l’UE qui ne pourrait plus tenir ce pays en esclavage. Est-ce pour cette raison que Jean-Claude Junker a expliqué qu’il souhaitait supprimer la Troïka, celle-là même avec laquelle le nouveau gouvernement grec refuse de négocier?

La Grèce souhaite le rétablissement de la paix en Ukraine et la préservation des rapports entre l’UE et la Russia-GreeceRussie, a déclaré dimanche le ministre grec des Affaires étrangères Nikos Kotzias.
« Vous avez sûrement entendus les acclamations lorsque j’ai déclaré devant plusieurs centaines de journalistes, avant une réunion du Conseil des chefs de diplomatie de l’UE, que la Grèce souhaite la stabilisation de la situation et la paix en Ukraine et veut éviter une scission entre l’UE et la Russie. C’était difficile parce qu’il fallait trouver un moyen (…) de préserver les relations économiques avec les Européens sans porter préjudice aux relations entre l’Europe, notamment la Grèce, et la Russie », a indiqué M.Kotzias cité par l’agence grecque ANA.
Pendant la réunion, la délégation grecque s’est opposée à l’adoption de nouvelles sanctions contre Moscou. Le gouvernement du pays l’a ensuite qualifié de « succès important de la diplomatie grecque ». »L’UE doit songer aux projets à long terme, comprendre ce qu’elle veut faire avec la Russie et comment on peut stabiliser la situation dans la région au lieu de réagir ainsi (adopter des sanctions). Nous avons exprimé notre solidarité avec la société ukrainienne », a ajouté le ministre.
« La Grèce ne doit pas devenir une partie du problème ou rompre ses liens historiques avec la Russie. Mais elle peut jouer un rôle de médiateur et œuvrer pour les négociations entre deux Etats amis de la Grèce », a noté M.Kotzias.
Selon lui, la Grèce a « insisté pour que l’Europe n’adopte pas un troisième train de sanctions contre la Russie. Les sanctions sectorielles signifient la destruction de secteurs de l’économie russe ».
Source: Fr.sputniknews.com