C’est une campagne contre la spéculation sur les denrées alimentaires. La spéculation financière affame des dizaines de millions de personnes.
UBS & Co aimeraient pouvoir interdire cette vidéo. Et empêcher sa diffusion sur les réseaux sociaux.
Bien sûr, on pourrait regretter que ne soient pas mentionné le rôle joué par le FMI, la Banque Mondiale, et les politiques de subvention agricole dans les pays occidentaux. Ceci étant, le message est clair, et le but précis. Est-il atteignable ? Les citoyens peuvent-ils influer pour faire interdire ces pratiques ?

La spéculation sur les denrées alimentaires aggrave la faim dans le monde. Solidar Suisse soutient l’initiative populaire de la Jeunesse socialiste à ce sujet.
On ne joue pas avec la nourriture! D’autant moins si ce jeu risque de priver des millions de personnes de leurs moyens de subsistance, voire causer leur mort. L’initiative populaire de la Jeunesse socialiste contre la spéculation sur les denrées alimentaires a été déposée le 24 mars 2014 avec près de 140 000 signatures et sera soumise au peuple. Solidar Suisse la soutient sans réserve.
L’initiative «Stop à la spéculation» met un terme à l’enrichissement des spéculateurs. Des prescriptions fermant le secteur alimentaire aux investisseurs purement financiers devraient éviter les trop grandes fluctuations des prix sur les marchés mondiaux. Ces prescriptions permettront non seulement de protéger les petits paysans et les consommateurs dans les pays pauvres, mais contribueront également à lutter contre la faim dans le monde.
Il importe de ramener le commerce des denrées alimentaires à sa réalité fondamentale, pour qu’il serve à nouveau et avant tout à approvisionner la population. Moins il y aura de spéculation, plus les prix seront stables et bas.
La Suisse est le lieu idéal pour s’attaquer à la spéculation sur les denrées alimentaires. En effet, celle-ci opère en majeure partie dans ce pays, où les plus grandes sociétés mondiales du commerce des matières premières ont leur siège. C’est donc ici qu’il convient de lancer la lutte contre le commerce de la faim. Jusqu’ici, seuls de rares pays ont pris des contre-mesures. Il est temps que la Suisse donne le bon exemple et qu’elle s’attache à faire interdire cette spéculation au niveau international.