Invité de l'émission de Laurent Ruquier "On n'est pas couché" (ONPC) sur France 2 samedi soir, Jean-Luc Mélenchon a distribué des bons points à la Russie pour son rôle en Syrie.



Capture d'écran ONPC
- "Poutine, est-ce que vous êtes pour ce qu'il est en train de faire en Syrie ?
- Oui, je pense qu'il va régler le problème."

La réponse de Jean-Luc Mélenchon à la question de Léa Salamé sur le plateau de l'émission "On n'est pas couché" (ONPC), ce samedi 20 février, a le mérite d'être claire. Pour celui qui vient de proposer sa candidature pour l'élection présidentielle de 2017, et qui souhaite que "Daech soit vaincu, écrabouillé, et que les Kurdes gagnent", il ne fait aucun doute que c'est Vladimir Poutine qui parviendra à "éliminer Daech". Et quand Yann Moix lui fait remarquer que pour l'heure, le président de la Russie semble cibler en priorité les rebelles hostiles à Bachar el-Assad plutôt que Daech, Jean-Luc Mélenchon balaye d'un revers de main : "Ce n'est pas vrai"

Rappelant que "la première victime d'une guerre, c'est la vérité", le leader du parti de gauche souligne : "Ce sont les Russes qui ont coupé les communications qui sortaient le pétrole de Daech pour faire de la contrebande par la Turquie. (...) C'est ça qui a été bombardé, donc je félicite les Russes d'être parvenus à couper cette liaison." Quant aux accusations de frappes russe contre des rebelles anti-Assad, il estime : "Les rebelles civilisés sont une ultra-minorité" en Syrie.


VIDEO. Mélenchon "félicite" Poutine pour ce que fait la Russie en Syrie C'est le moment choisi par Yann Moix pour tenter une éclaircissement géopolitique de la complexe crise syrienne et du rôle de Moscou dans le conflit. Le polémiste explique comment la Russie, alliée de l'Iran - et soutien historique de Bachar el-Assad -, tente d'imposer un jeu à deux en Syrie, Assad contre Daech, en éliminant la rébellion locale. "Vous êtes d'accord avec ça ?", interroge le chroniqueur de Laurent Ruquier. "Non", répond fermement Jean-Luc Mélenchon, accusant "la propagande" de désinformer l'opinion publique, dans une guerre qui est aussi celle de l'information, comme le rappelle Marianne.