Crime de la troïka contre le peuple grec : les Grecs plus pauvres de 40 % qu’en 2008
23 octobre 2013 – 12:07
Personne n’est en mesure encore d’apprécier et de juger l’ampleur du crime de l’Union européenne, du FMI et de la BCE, d’Angela Merkel et de tous ceux qui ont soutenu le pillage du peuple grec…
Depuis 2009, ce fut une sale guerre sans drones ni missiles. Mais aussi impitoyable qu’une guerre : pour satisfaire des banksters sans scrupules, le peuple grec a été pris en otage. Il a été, « fusillé pour l’honneur » attaché sur le poteau dressé par les libéraux, pour servir d’exemple et faire peur aux autres peuples de toute l’Europe.
il n’y avait aucune matière, aucune raison, la dette grecque ne sera JAMAIS JAMAIS JAMAIS remboursée. A force de 15 absurdes plans d’austérité destructeurs, la dette est même passée de 100 points du PIB à 160 points du PIB. Tous les budgets d’austérité augmentent les dettes qui sont censées diminuer : leurs promoteurs le savent, mais préfèrent obéir aux ordres de la finance qui ramasse les marrons de ce feu. Le FMI a pourtant fait autocritique en juin 2013 sur le fait que ce fut une erreur d’exiger que la Grèce paie ainsi sa prétendue dette. Mais fi donc : le cercle des banksters a fait comme s’il n’avait rien entendu et la troïka continue chaque jour à voler, piller, tuer sans relâche, ni rémission.
Contrairement a ce qu’ont prétendu des légions de menteurs dans les radios, les télés, les journaux, il n’y a jamais eu de plans d’aides à la Grèce, mais des plans de versements de centaines milliards aux banques créditrices, au « nom » de la Grèce ainsi vidée de sa substance. Seule l’oligarchie a été protégée. Le peuple, lui, a été saigné. Ca a le caractère d’un crime économique contre l’Humanité et les criminels devraient être arrêtés et jugés pour l’un des plus grands « sac » cynique, immoral, brutal du début de XXI e siècle !
L’heure viendra contre les criminels qui ont osé faire ça à un peuple d’Europe au nom prétendu de l’Europe
Le revenu brut disponible a chuté de 29,5 % entre les premiers trimestres de 2008 et de 2013. En prenant en compte l’inflation sur cette même période, la chute est proche de 40 %.
La rémunération totale des salariés a baissé de 34 % depuis le deuxième trimestre 2009, dit Elstat. Sur la même période, le gouvernement grec a réduit les prestations sociales de 26%.
Selon Elstat, la crise économique a également affecté l’épargne des ménages, en recul de 8,7 % au deuxième trimestre 2013 contre une baisse de 6,7% l’an dernier.
La troïka, composée du Fonds monétaire international, de la Commission et de la Banque centrale européennes, prévoit une contraction de 4 % du PIB cette année avant une modeste reprise économique en 2014. Le PIB de la Grèce aurait ainsi chuté de 25 % de 2008 à 2013, soit la plus forte récession qu’ait connue le pays en temps de paix.
George Georgiopoulos, Clémence Apetogbor pour le service français, édité par Gilles Trequesser
Depuis 2009, ce fut une sale guerre sans drones ni missiles. Mais aussi impitoyable qu’une guerre : pour satisfaire des banksters sans scrupules, le peuple grec a été pris en otage. Il a été, « fusillé pour l’honneur » attaché sur le poteau dressé par les libéraux, pour servir d’exemple et faire peur aux autres peuples de toute l’Europe.
il n’y avait aucune matière, aucune raison, la dette grecque ne sera JAMAIS JAMAIS JAMAIS remboursée. A force de 15 absurdes plans d’austérité destructeurs, la dette est même passée de 100 points du PIB à 160 points du PIB. Tous les budgets d’austérité augmentent les dettes qui sont censées diminuer : leurs promoteurs le savent, mais préfèrent obéir aux ordres de la finance qui ramasse les marrons de ce feu. Le FMI a pourtant fait autocritique en juin 2013 sur le fait que ce fut une erreur d’exiger que la Grèce paie ainsi sa prétendue dette. Mais fi donc : le cercle des banksters a fait comme s’il n’avait rien entendu et la troïka continue chaque jour à voler, piller, tuer sans relâche, ni rémission.
Contrairement a ce qu’ont prétendu des légions de menteurs dans les radios, les télés, les journaux, il n’y a jamais eu de plans d’aides à la Grèce, mais des plans de versements de centaines milliards aux banques créditrices, au « nom » de la Grèce ainsi vidée de sa substance. Seule l’oligarchie a été protégée. Le peuple, lui, a été saigné. Ca a le caractère d’un crime économique contre l’Humanité et les criminels devraient être arrêtés et jugés pour l’un des plus grands « sac » cynique, immoral, brutal du début de XXI e siècle !
L’heure viendra contre les criminels qui ont osé faire ça à un peuple d’Europe au nom prétendu de l’Europe
Les Grecs sont 40% plus pauvres qu’en 2008
ATHENES (Reuters) – Les Grecs sont en moyenne presque 40% plus pauvres qu’en 2008, selon des chiffres de l’agence statistique Elstat publiés mardi 22 octobre, qui mettent en évidence l’impact de la récession sur le pays.Le revenu brut disponible a chuté de 29,5 % entre les premiers trimestres de 2008 et de 2013. En prenant en compte l’inflation sur cette même période, la chute est proche de 40 %.
La rémunération totale des salariés a baissé de 34 % depuis le deuxième trimestre 2009, dit Elstat. Sur la même période, le gouvernement grec a réduit les prestations sociales de 26%.
Selon Elstat, la crise économique a également affecté l’épargne des ménages, en recul de 8,7 % au deuxième trimestre 2013 contre une baisse de 6,7% l’an dernier.
La troïka, composée du Fonds monétaire international, de la Commission et de la Banque centrale européennes, prévoit une contraction de 4 % du PIB cette année avant une modeste reprise économique en 2014. Le PIB de la Grèce aurait ainsi chuté de 25 % de 2008 à 2013, soit la plus forte récession qu’ait connue le pays en temps de paix.
George Georgiopoulos, Clémence Apetogbor pour le service français, édité par Gilles Trequesser