mardi 28 décembre 2010

Inception - Rêve sommeil et manipulation - spiritualité ?

Vous qui avez lu ce livre  et  qui cherchez la voie de l'âme, vous pensez sans doute, que ce livre est plus politique que spirituel. Oui et non. Car n'oubliez pas, chers lecteurs, que l'esprit est partout. N'oubliez pas que c'est aussi dans vos actes journaliers, dans la vie quotidienne, dans votre confrontation au monde du travail et à celui de la politique, que vous pourrez analyser les comportements des autres, mais aussi le vôtre. J'ai écrit analyser, je n'ai pas écrit juger. La voie de l'âme est une voie de vigilance permanente. Elle se révèle aussi dans les actes quotidiens. Chaque minute de notre vie nous donne l'occasion d'évoluer. Cette même minute donne l'occasion à l'ego de se révéler.

lundi 27 décembre 2010

Wikileaks : Les sales méthodes de Pfizer révélées - Les mots ont un sens

Wikileaks : Les sales méthodes de Pfizer révélées


10 décembre 2010 14:31, Les mots ont un sens, par Napakatbra

Pfizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, a fait pression (avec succès) sur le procureur général du Nigéria pour qu'il abandonne une action en justice. En cause, un essai pharmaceutique controversé, portant sur des enfants, qui a fait 11 morts.. Pfizer Wikileaks Nigéria Trovan scandale. Wikileaks : Les sales méthodes de Pfizer révélées - LMOUS

Pfizer, leader mondial de l'industrie pharmaceutique, a fait pression (avec succès) sur le procureur général du Nigéria pour qu'il abandonne une action en justice. En cause, un essai pharmaceutique controversé qui a provoqué la mort de 11 enfants.

En 1996, au Nigéria, une épidémie de méningite fait des milliers de malades. Les médecins de Pfizer traitent 200 enfants, la moitié avec l'antibiotique expérimental Trovan (*) et l'autre avec le médicament couramment utilisé aux États-Unis à l'époque, le ceftriaxone. Cinq enfants sont morts dans le premier cas, six dans le second. Un bon résultat, pour le Big Pharma, au regard de la gravité de la maladie. Sauf que beaucoup d'autres enfants traités au Trovan seraient aujourd'hui atteints de graves séquelles (lésions du cerveau, paralysie, ...). Et, après enquête, le gouvernement local est arrivé à la conclusion que Pfizer n'avait pas demandé l'autorisation aux parents avant d'expérimenter son médicament sur les enfants !

Petits arrangements entre ennemis...

Du coup, le gouvernement nigérian porte l'affaire en justice. 29 chefs d'accusation sont retenus, dont "comportement antiéthique, comportement délictueux, complot, dissimulation et la mort de victimes innocentes". Six milliards de dollars de dommages et intérêts sont réclamés au labo. Le procès commence en juin 2007. En octobre 2009, surprise ! Pfizer annonce avoir signé un accord amiable avec le gouvernement, annulant toutes les affaires en cours. Pour la modique somme de... 75 millions de dollars ! Pourboires compris. Bien entendu, les termes de l'accord restent secrets.

... en tout bien, tout (dés)honneur !

Un nouveau câble révélé par Wikileaks, et publié hier par The Guardian, affirme que Pfizer aurait engagé des enquêteurs pour fouiller dans la vie privée (et peu professionnelle) du procureur général du Nigéria, Michael Aondoakaa. Objectif : trouver des affaire de corruption l'impliquant, et les publier rapidement dans la presse en sous-entendant que d'autres affaires beaucoup plus graves pourraient suivre. Ce qui fut fait, en février et mars 2009. Résultat, quelques mois plus tard, tout ce beau monde se serrait la main, un grand sourire aux lèvres... Elle n’est pas belle, la vie ?

(* : Le Trovan sera homologué en Europe, en 1997, pour les adultes, et rapidement retiré du marché suite à des soupçons de toxicité hépatique, selon Wikipedia)

(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

mercredi 22 décembre 2010

Loppsi 2: «une loi extrêmement dangereuse et régressive» Libération 22-12-2010

Pendant que la loi sur la sécurité intérieure était votée, ce mardi, à l’Assemblée nationale, ses opposants se mobilisaient contre ce texte, jugé liberticide. Tour d’horizon des critiques.
Par ANGELA BOLIS
La loi prévoit que des sociétés privées puissent visionner, grâce à leurs caméras de surveillance, une partie de l'espace public. (© AFP Clemens Bilan
«Loppsi =Diktatür». L’affiche flotte derrière l’Assemblée nationale, devant plus de 200 manifestants. Les percussions des sans-papiers couvrent les conversations, des voix s’élèvent contre cette seconde Loi de programmation pour la performance de la sécurité intérieur. Au même moment, à l’intérieur de l’Assemblée, les députés adoptent l’ensemble du projet de loi à 305 voix contre 187.
«Cette loi nous paraît extrêmement dangereuse et très régressive. Elle correspond à un projet de société dont on ne veut pas, portant sur le contrôle et la répression généralisés », assénait, un peu plus tôt en conférence de presse, Matthieu Bonduelle, secrétaire général du Syndicat de la magistrature. Ce dernier s’est associé au Clej (Collectif égalité, liberté, justice), qui appelle au retrait du texte et fédère plus de 70 associations, syndicats et partis politiques. Des organismes divers –du syndicat des avocats à la Quadrature du Net en passant par Jeudi noir- qui reflètent l’hétérogénéité d’un texte «très touffu et complètement illisible», selon le magistrat
« Moins de yachts, plus de yourtes »

Parmi la batterie de 48 articles, un point choque tout particulièrement les manifestants: l’expulsion, décidée par le préfet, de toute personne vivant dans un logement susceptible de «comporter de graves risques pour la salubrité, la sécurité ou la tranquillité publiques». Ce, dans un délai de quarante-huit heures, et sans l’avis d’un juge.
Fadila Berraz, de la Ligue des droits de l’homme, s’indigne: «On expulse de manière expéditive, mais de l’autre côté, rien n’a été mis en place pour répondre aux besoins et aux obligations de l’Etat en matière de logement.» Pour elle, les populations visées sont clairement les Roms et les sans-papiers. « Mais cet article va concerner beaucoup plus de monde… », poursuit la militante. Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL (Droit au logement), souligne que la loi pénalisera les populations précaires, victimes de la crise du logement. Une affiche, «Moins de yachts, plus de yourtes», rappelle qu’elle touchera aussi tous ceux qui ont choisi de vivre dans des habitats alternatifs, «non conformes au code de l'urbanisme».
C’est cet article sur le logement qui a décidé Jérémy à venir de l’Oise pour se joindre à la mobilisation. Après trois ans d’études, il se retrouve dans une situation financière intenable, et décide de troquer son loyer contre un camion aménagé. Son projet, occuper des emplois saisonniers pour rembourser ses dettes, est remis en cause. «Maintenant, je suis inquiet de partir sur la route. Cette loi m’empêche de repartir d’un bon pied pour les prochaines années.»
« On nourrit le totalitarisme »

Autre motif de crainte, les articles concernant l’accès à Internet. Mickaël, informaticien, reste sceptique: «Le prétexte est de lutter contre la pédophilie. Mais ces sites sont déjà bien cachés sur des réseaux parallèles, les autorités seront incapables de les détecter. Par contre, ils auront les moyens de filtrer les sites politiques, qui les dérange…»
Impossible, finalement, de faire le tour de tous les motifs de mécontentement: l’interdiction de vente à la sauvette, le fichage, l’identification par empreintes génétiques, la vidéosurveillance… Mais derrière cet arsenal, des lignes directrices se dégagent. Le secrétaire du syndicat de la magistrature y décèle une tendance à « contourner le contrôle judiciaire », et à « vouloir détecter le plus en amont possible un comportement potentiellement délinquant ». Une politique qui, selon lui, «nourrit le totalitarisme».

jeudi 16 décembre 2010

LOPPSI 2 : Un "cauchemar sécuritaire qui détruit notre Etat de droit", selon avocats et magistrats

Communiqué des syndicats de la magistrature et des avocats sur la Lopssi 2 : Il est "urgent de sortir du cauchemar sécuritaire qui détruit progressivement notre Etat de droit".... communiqué syndicat magistrature avocats cauchemar sécuritaire Etat droit Loppsi 2 liberticide société contrôle. LOPPSI 2 : Un "cauchemar sécuritaire qui détruit notre Etat de droit", selon avocats et magistrats - LMOUS

Le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France ont publié, lundi, un communiqué commun critiquant violemment le projet de « loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure », la fameuse LOPPSI 2, débattue dès aujourd'hui à l'Assemblée.
Le texte commence tout en douceur, affichant une citation de « Frédéric Lefebvre, humoriste » : « A force de réfléchir avant de légiférer, on reste immobile. » Ceci dit, la suite est plus sérieuse. Les juristes dénoncent un texte conciliant « l'inutile et l'inacceptable, au nom d'un projet de société où l'absurde le dispute à la paranoïa » qui « offre un condensé de l'idéologie primaire et dangereuse qui gouverne depuis plusieurs années le traitement des questions de sécurité ». Difficile de faire plus clair.
Un rêve de vidéomateurs...
« Ainsi, continue le communiqué, dans le Brazil qui se dessine, les caméras envahiront les rues et la justice sera rendue à distance, derrière un écran d'ordinateur. Le projet de loi prévoit en effet de permettre à toutes les entreprises privées d'implanter sur la voie publique des systèmes de vidéosurveillance […] aux abords de leurs bâtiments et installations ». Pour les deux syndicats, l'objectif de généraliser « l'espionnage des espaces publics », au nom d'une « efficacité » d'autant plus hypothétique que le fameux « exemple anglais » s'apparente à un « véritable fiasco » selon l'expression d'un responsable de Scotland Yard..
Justice et injustices
Quant au projet de « systématiser le recours à la visioconférence » pour réduire les coûts de transport (extraction) des détenus, les syndicats y voient « l'avènement d'une justice virtuelle, délocalisée et déshumanisée ». Ils dénoncent aussi « l'obsession du fichage policier » venant gonfler les dispositifs actuels « pourtant détournés de leurs objectifs initiaux, truffés d'erreurs, incontrôlables et, de fait, incontrôlés ». « Les données relatives à un suspect innocenté ne seront pas systématiquement effacées : seront donc maintenues dans les fichiers dits "d'antécédents" des personnes qui, en réalité, n'en ont pas ! »
Puis, pêle-mêle (à l'image de la loi), les syndicats critiquent le « couvre-feu pour les mineurs de 13 ans, qui ne manquera pas d'engendrer des contrôles d'identité abusifs », le « traitement administratif des mineurs délinquants par la transmission systématique de toutes les décisions judiciaires les concernant au préfet et au président du conseil général », le « filtrage policier des sites internet, aussi inefficace que lourd de menaces » (voir l'exemple australien), la « réintroduction de peines automatiques en matière routière » et « la création d'une milice policière baptisée "réserve civile" »... Que du bonheur
"Cauchemar sécuritaire"
Conclusion du communiqué : Etant « urgent de sortir du cauchemar sécuritaire qui détruit progressivement notre Etat de droit », le Syndicat de la magistrature et le Syndicat des avocats de France « appellent les parlementaires et tous les citoyens soucieux du respect des équilibres démocratiques à s'opposer fermement à ce nouveau projet liberticide qui poursuit en réalité d'autres objectifs que la lutte contre la délinquance et nous prépare une société de contrôle. »
(Article publié sur le site "Les mots ont un sens")

mercredi 15 décembre 2010

dimanche 12 décembre 2010

Rue89 : rapport de Boutin sur la mondialisation : affligeant par Pierre Haski

Published on Rue89 (http://www.rue89.com/)
J'ai lu le rapport de Boutin sur la mondialisation : affligeant  By Pierre Haski

http://www.rue89.com/2010/12/11/jai-lu-le-rapport-de-boutin-sur-la-mondialisation-affligeant-180222


Created 12/11/2010 - 12:42
Entête large:

Dans cet inutile et coûteux document, l'ex-ministre du Logement offre à Nicolas Sarkozy « d'aller vers l'universalisation du monde ».
On l'attendait ce rapport de Christine Boutin [1] sur la mondialisation… Je l'ai dévoré, de la première à la 357e page. Verdict : entre portes ouvertes enfoncées et vœux pieux condamnés à le rester, l'ancienne ministre du Logement a produit un texte qui rejoindra très vite le cimetière, très fréquenté, des rapports inutiles.
[2]Titré « De la mondialisation à l'universalisation : une ambition sociale », ce rapport « intermédiaire », qui sera mis en vente tel un cadeau de Noël le 24 décembre par La Documentation française, a déjà été remis à Nicolas Sarkozy [3], Président en exercice du G20 [4], dont on ne peut pas douter une seconde que, comme moi, il le lise avec avidité. (Télécharger le rapport… de 357 pages ! )
Quand je parle d'un texte de 357 pages, j'exagère un peu. Car les deux tiers du volumineux rapport sont constitués de contributions de hautes personnalités extérieures à la Commission. Cette liste, comme celle des éminentes personnes consultées, comprend déjà quelques indications.
Pour un rapport sur la mondialisation, on n'y trouvera pas un Chinois, pas un Brésilien, pas un Indien, les trois puissances émergentes qui ont changé le paysage économique mondial au cours de la décennie écoulée. En revanche, on sera surpris d'y trouver un expert de la dimension sociale de la mondialisation tel que … Jean-Marie Le Pen, étrangement le seul homme politique de la liste, au milieu d'experts, de consultants, de dirigeants d'organisations internationales, ou d'universitaires.
Un exercice scolaire
Christine Boutin s'est livrée à un exercice très scolaire, d'accumulation de données disponibles pour tout utilisateur sérieux de Google, et tente d'en dégager 17 propositions qui devraient accompagner la présidence française du G20, qui a démarré le mois dernier.
Elle met la barre très haut d'entrée de jeu avec cette idée qui risque de bouleverser le monde :
« Imagine-t-on la force qu'aurait une minute de silence durant laquelle vingt chefs d'Etat se tiendraient en silence en pensant que toutes les trois minutes meurent de faim autant de personnes que dans les attentats du 11 septembre 2001 ? »
Il y a un an, en décembre 2009, un sommet mondial était réuni à Rome, siège de la FAO, organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture, pour se pencher sur le problème de ce milliard d'êtres humains menacés par la faim. Pas un chef d'Etat ne s'y est rendu [5], pas un seul. Alors la minute de silence du G20, non merci.
Le propos central, qu'étayent une partie des propositions, est l'idée de passer de la « mondialisation » à l'« universalisation » (il paraît que c'est mieux), et d'y introduire une dimension sociale :
« Je propose au président de la République de franchir une nouvelle étape de la mondialisation pour aller vers l'universalisation du monde.
A la différence de la globalisation, l'universalisation respecte en elle-même le patrimoine historique, culturel de chacun. Cette proposition s'appuie sur le partage des valeurs et la coexistence pacifique universelle, elle-même fondée sur le sens de l'appartenance de tous à une “commune humanité”. »
C'est sur son sujet central, le social, que le rapport se montre le plus faible. Il décrit de manière éloquente le secteur de l'économie sociale, porte Muhammad Yunus [6] et sa Grameen banque (et son partenaire Danone) aux nues, et traite largement de la responsabilité sociale des entreprises.
Du social dans la mondialisation

Mais présenter l'introduction d'une dimension sociale dans la mondialisation comme une nouvelle idée qui va réconcilier les citoyens avec l'économie globalisée fait peu de cas de l'histoire et des rapports de force.
Pourquoi n'y a-t-il pas de critères sociaux dans le fonctionnement de l'Organisation mondiale du commerce (OMC), l'organisation au cœur de la mondialisation ? Parce que les pays du Sud, tout comme les Etats-Unis, n'en ont pas voulu jusqu'ici. Les premiers par crainte (justifiée) d'un protectionnisme déguisé des pays industriels, les seconds par libéralisme.
Voilà pourquoi lorsque Christine Boutin propose d'« intégrer le droit au travail décent aux règles internationales du commerce », elle ne tient pas compte du monde réel.
La montée en puissance des Bric (Brésil, Russie, Inde, Chine) ne change pas ce rapport de force, au contraire. Tout ce qui risque d'entraver les échanges internationaux débridés leur est préjudiciable, et ils n'ont aucun intérêt à l'accepter à ce stade, sauf lorsque la pression interne sera plus forte pour une amélioration des conditions sociales. Il aurait suffit à Christine Boutin d'auditionner l'ambassadeur chinois auprès de l'OMC pour le réaliser, au lieu de rester entre soi.

La vérité est que ce rapport n'a aucune importance, ne servira à rien, et n'a aucune justification autre que d'avoir été une occupation pour une ancienne ministre.

L'« affaire Boutin »

Christine Boutin s'est agacée [7], jeudi, lors de la présentation de son rapport à la presse, lorsque les journalistes sont revenus sur la polémique de son salaire. Rappel : Le Canard Enchaîné révélait [8] en juin que l'ancienne ministre était payée 9 500 euros par mois, plus un secrétariat, un bureau, une voiture avec chauffeur, pour produire ce rapport, ce qui lui faisait un salaire mensuel total de 18 000 euros, un bon départ pour s'occuper de la dimension sociale de la mondialisation.

Elle y renonçait face au tollé provoqué par ces révélations, mais conservait quand même une équipe payée, des locaux et des frais de fonctionnement pour produire ce rapport.
Jeudi, à la question d'une journaliste qui voulait savoir si, du point de vue de l'ancienne ministre, cette polémique était « légitime », Christine Boutin répondait :
« Je ne répondrais pas à cette question. Pour moi ce qui était en cause, c'était ma capacité à faire un travail intéressant, vous avez la réponse avec ce rapport préliminaire. Les problèmes de la rémunération… Je suis quelqu'un qui pense que la gratuité et le don sont des valeurs essentielles. »
Le vrai problème, à l'arrivée, n'est pas cette polémique. C'est que le rapport est nul et ne sert qu'à valoriser son auteur et lui permettre toute la flagornerie qu'il faut face à un Président « porteur de l'énergie nécessaire pour proposer aux autres chefs d'État cette commune humanité ».
Un rapport qui va rejoindre la bibliothèque de Nicolas Sarkozy. Rayon « République exemplaire »
►Mise à jour le 11/12/10 à 13h11 : sur Twitter, @Authueil interroge [9] : « reste a savoir combien il a coûté ! Les acolytes de Boutin étaient très bien payés et elle a voyagé ». Une réponse Mme Boutin ?

Photo : Christine Boutin lors du campus de l'UMP, à Royan, en septembre 2009 (Audrey Cerdan/Rue89).
Dessin : La mondialisation vue par Christine Boutin, par Baudry.







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