vendredi 30 novembre 2018

L’Allemagne insiste pour que la France cède son siège permanent à l’ONU (Dreuzinfo)


Cinq mois après Angela Merkel, le vice-chancelier allemand Olaf Scholz a à son tour proposé ce mercredi 28 novembre de « mutualiser » le siège permanent de la France au conseil de sécurité de l’Organisation des nations unies (ONU).
Qui a dit que l’Allemagne avait une vision timorée du projet européen ? Nos voisins d’outre-Rhin nourrissent en réalité de très ambitieux desseins pour la construction européenne… surtout lorsque ceux-ci rejoignent leurs propres intérêts. Ainsi, le vice-chancelier Olaf Scholz, membre du parti social-démocrate (SPD) et numéro deux du gouvernement allemand, a relancé ce mercredi 28 novembre une proposition défendue de longue date par Berlin : la transformation du siège permanent de la France au conseil de sécurité des Nations unies en siège dévolu à l’Union européenne (UE).
« Si nous prenons l’Union européenne au sérieux, l’UE devrait également parler d’une seule voix au sein du Conseil de sécurité des Nations unies(…) À moyen terme, le siège de la France pourrait être transformé en siège de l’UE« , a lancé Scholz lors d’un discours sur l’avenir de l’Europe prononcé à Berlin.

En pratique, cela consisterait pour la France à céder un important élément de puissance au niveau géopolitique : depuis 1945, seuls cinq pays disposent d’un fauteuil permanent au Conseil de sécurité, et du droit de veto qui lui est associé. Dix autres membres non permanents sont choisis et siègent deux ans – ce sera d’ailleurs le cas de l’Allemagne à partir de janvier 2019. Lot de consolation pour la France, gracieusement proposé par Olaf Scholz en contrepartie : réserver le poste de chef de la délégation de l’Union européenne auprès des Nations Unies à un natif de l’Hexagone.

UN RÊVE DE LONGUE DATE EN ALLEMAGNE

Le projet de mutualisation du siège au conseil de sécurité semble emballer l’Allemagne : en juin dernier, Angela Merkel avait déjà évoqué la possibilité de mettre le veto français à disposition de dix Etats européens « tournant » et travaillant avec la Commission européenne. Le 6 octobre, lors d’une conférence à Harvard, c’était au tour de l’ambassadeur allemand à l’ONU, Christoph Heusgen, d’annoncer carrément des négociations entre lui et l’ambassadeur français François Delattre au sujet d’un siège franco-allemand au conseil de sécurité. Il avait vite été refroidi par Gérard Araud, l’ambassadeur français aux Etats-Unis, qui avait rappelé que la mesure était « politiquement inconcevable ». Olaf Scholz semble d’ailleurs conscient des difficultés de la tâche : il a reconnu qu’il restait « un certain travail de conviction à faire à Paris ».

Les gilets jaunes publient une liste de revendications (fawkes news)



« A l’initiative d’une manifestante de la Sarthe, les gilets jaunes ont publié sur leurs réseaux sociaux une liste de leurs revendications, transmises également à des médias et aux députés, affirment-ils. Ces propositions, qualifiées de « directives du peuple », sont issues d’un sondage mis en ligne sur différents groupes de soutien du mouvement, ont-ils expliqué. 30.000 personnes y ont pris part, selon eux. Les gilets jaunes demandent aux députés de « transposer » ces directives en « loi » (France Bleu)

Voici cette liste d’une quarantaine de revendications, non-exhaustive selon eux :
• Zéro SDF : URGENT.
• Davantage de progressivité dans l’impôt sur le revenu, c’est-à-dire davantage de tranches.
• Smic à 1 300 euros net.
• Favoriser les petits commerces des villages et centres-villes. Cesser la construction des grosses zones commerciales autour des grandes villes qui tuent le petit commerce et davantage de parkings gratuits dans les centres-villes.
• Grand plan d’Isolation des logements pour faire de l’écologie en faisant faire des économies aux ménages.
• Impôts : que les GROS (MacDo, Google, Amazon, Carrefour…) payent GROS et que les petits (artisans, TPE PME) payent petit.
• Même système de Sécurité sociale pour tous (y compris artisans et autoentrepreneurs). Fin du RSI.
• Le système de retraite doit demeurer solidaire et donc socialisé. Pas de retraite à points.
• Fin de la hausse des taxes sur le carburant.
• Pas de retraite en dessous de 1 200 euros.
• Tout représentant élu aura le droit au salaire médian. Ses frais de transports seront surveillés et remboursés s’ils sont justifiés. Droit au ticket restaurant et au chèque-vacances.
• Les salaires de tous les Français ainsi que les retraites et les allocations doivent être indexés à l’inflation.
• Protéger l’industrie française : interdire les délocalisations. Protéger notre industrie, c’est protéger notre savoir-faire et nos emplois.
• Fin du travail détaché. Il est anormal qu’une personne qui travaille sur le territoire français ne bénéficie pas du même salaire et des même droits. Toute personne étant autorisée à travailler sur le territoire français doit être à égalité avec un citoyen français et son employeur doit cotiser à la même hauteur qu’un employeur français.
• Pour la sécurité de l’emploi : limiter davantage le nombre de CDD pour les grosses entreprises. Nous voulons plus de CDI.
• Fin du CICE. Utilisation de cet argent pour le lancement d’une industrie française de la voiture à hydrogène (qui est véritablement écologique, contrairement à la voiture électrique.)
• Fin de la politique d’austérité. On cesse de rembourser les intérêts de la dette qui sont déclarés illégitimes et on commence à rembourser la dette sans prendre l’argent des pauvres et des moins pauvres, mais en allant chercher les 80 milliards de fraude fiscale.
• Que les causes des migrations forcées soient traitées.
• Que les demandeurs d’asile soient bien traités. Nous leur devons le logement, la sécurité, l’alimentation ainsi que l’éducation pour les mineurs. Travaillez avec l’ONU pour que des camps d’accueil soient ouverts dans de nombreux pays du monde, dans l’attente du résultat de la demande d’asile.
• Que les déboutés du droit d’asile soient reconduits dans leur pays d’origine.
• Qu’une réelle politique d’intégration soit mise en œuvre. Vivre en France implique de devenir français (cours de langue française, cours d’histoire de France et cours d’éducation civique avec une certification à la fin du parcours).
• Salaire maximum fixé à 15 000 euros.
• Que des emplois soient crées pour les chômeurs.
• Augmentation des allocations handicapés.
• Limitation des loyers. Davantage de logement à loyers modérés (notamment pour les étudiants et les travailleurs précaires).
• Interdiction de vendre les biens appartenant à la France (barrage, aéroport…)
• Moyens conséquents accordés à la justice, à la police, à la gendarmerie et à l’armée. Que les heures supplémentaires des forces de l’ordre soient payées ou récupérées.
• L’intégralité de l’argent gagné par les péages des autoroutes devra servir à l’entretien des autoroutes et routes de France ainsi qu’à la sécurité routière.
• Le prix du gaz et l’électricité ayant augmenté depuis qu’il y a eu privatisation, nous voulons qu’ils redeviennent publics et que les prix baissent de manière conséquente.
• Fin immédiate de la fermeture des petites lignes, des bureaux de poste, des écoles et des maternités.
• Apportons du bien-être à nos personnes âgées. Interdiction de faire de l’argent sur les personnes âgées. L’or gris, c’est fini. L’ère du bien-être gris commence.
• Maximum 25 élèves par classe de la maternelle à la terminale.
• Des moyens conséquents apportés à la psychiatrie.
• Le référendum populaire doit entrer dans la Constitution. Création d’un site lisible et efficace, encadré par un organisme indépendant de contrôle où les gens pourront faire une proposition de loi. Si cette proposition de loi obtient 700 000 signatures alors cette proposition de loi devra être discutée, complétée, amendée par l’Assemblée nationale qui aura l’obligation, (un an jour pour jour après l’obtention des 700 000 signatures) de la soumettre au vote de l’intégralité des Français.
• Retour à un mandat de 7 ans pour le président de la République. L’élection des députés deux ans après l’élection du président de la République permettait d’envoyer un signal positif ou négatif au président de la République concernant sa politique. Cela participait donc à faire entendre la voix du peuple.)
• Retraite à 60 ans et pour toutes les personnes ayant travaillé dans un métier usant le corps (maçon ou désosseur par exemple) droit à la retraite à 55 ans.
• Un enfant de 6 ans ne se gardant pas seul, continuation du système des aides PAJEMPLOI jusqu’à ce que l’enfant ait 10 ans.
• Favoriser le transport de marchandises par la voie ferrée.
• Pas de prélèvement à la source.
• Fin des indemnités présidentielles à vie.
• Interdiction de faire payer aux commerçants une taxe lorsque leurs clients utilisent la carte bleue. Taxe sur le fuel maritime et le kérosène.
Remarques : On notera le décalage total entre l’ampleur et la portée de ces exigences de démocratie et de justice sociale, qui dans le cadre politique actuel peuvent être considérées comme un programme révolutionnaire, et les menues concessions que semble disposé à faire le gouvernement (même s’il sera obligé d’évoluer), si l’on en croit ce que déclarent les uns et les autres… On va au clash !
Cela dit, toutes ces revendications font l’impasse sur 3 préalables indispensables :
  1. Sortir la France de l’Union européenne, de l’euro et de l’OTAN
  2. Rendre au peuple français sa monnaie par la mise au pas des banques
  3. Rétablir la démocratie directe (au-delà d’un vrai référendum d’initiative populaire)
Si ces 3 conditions ne sont pas réunies, les dites « directives du peuple » n’ont absolument aucune chance d’aboutir.
Et comment les réunir sans une prise de pouvoir insurrectionnelle, autrement dit une véritable révolution ? L’oligarchie ne cédera pas gentiment la place… OD

GILETS JAUNES : LA VÉRITÉ SUR LES CASSEURS (Le Fil d'Actu - Officiel)


France Insoumise VS Orcs Islamistes ! (Vive la France #15) ( J'suis pas content TV)


mardi 27 novembre 2018

JSPC #200 : Au cœur des Gilets Jaunes ! (Ft. T. Ventôse, JR Lombard, P. Pascot & Le Fil D'actu)


Les grandes banques françaises continuent de financer le réchauffement climatique (basta)

PAR 

Une nouvelle conférence internationale sur le climat s’ouvre le 3 décembre en Pologne, à Katowice. A cette occasion, deux rapports des Amis de la Terre et d’Oxfam France font le point sur les investissements des grandes banques françaises dans le secteur énergétique [1]. Leur conclusion est sans appel : BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole et les autres continuent, trois ans après l’Accord de Paris, à financer massivement les énergies sales fortement émettrices de gaz à effet de serre, tandis que leur soutien aux énergies renouvelables patine. Et ce, alors même qu’il ne se passe pas un mois sans que ces mêmes grandes banques annoncent un nouvel engagement « vert » ou lancent un nouveau produit financier « décarboné ».
Charbon, pétrole et gaz bien plus financés que les énergies renouvelables
Selon Oxfam, en 2016 et 2017, les six plus grandes banques françaises ont consacré près des trois quarts de leurs financements vers le secteur énergétique au charbon, au pétrole et au gaz – ces énergies fossiles qui sont la première source de gaz à effet de serre au niveau mondial. Soit 43 milliards d’euros, contre seulement 12 milliards pour les énergies renouvelables sur la même période. 43 milliards, c’est un peu plus que le budget alloué à la transition écologique par le gouvernement en 2019 (34,2 milliards). BNP Paribas, la Société générale, le Crédit agricole sont les principaux pourvoyeurs de fonds aux énergies sales. A l’inverse, la Banque postale affiche un portefeuille d’investissements beaucoup plus « vert », mais aussi beaucoup plus modeste.

Entre janvier 2016 et septembre 2018, selon les Amis de la Terre, les trois poids lourds bancaires français ont encore investi près de 10 milliards dans les entreprises actives dans le secteur du charbon, comme l’allemande RWE (lire notre article sur la récente lutte pour protéger la forêt de Hambach contre cette firme). C’est 50 % de plus qu’au cours de la période 2013-2015, alors même que le charbon est largement considéré comme la source d’énergie à éliminer en priorité pour contenir le réchauffement des températures globales.
Comment comprendre ce grand écart entre les discours et la réalité ? Simple hypocrisie de la part des grands groupes bancaires, qui poursuivent cyniquement leurs activités lucratives dans les hydrocarbures tout en laissant le soin à leurs services marketing de leur construire une image écolo ? Impuissance des banques à changer à elles seules la réalité économique du secteur énergétique, où le poids des intérêts pétroliers et charbonniers et les incitations financières poussent à la fuite en avant dans l’exploitation des énergies fossiles ? Probablement les deux à la fois.
La finance, en première ligne de la destruction ou de la sauvegarde du climat ?
Depuis quelques années, les militants du climat ont fait du secteur financier une cible privilégiée. Leur raisonnement est simple : c’est en coupant à la source les flux de financement qui les rendent possibles que l’on pourra empêcher le développement de nouveaux projets d’extraction d’hydrocarbures ou de centrales électriques polluantes, et donc contenir l’augmentation autrement inexorable des émissions globales de gaz à effet de serre.
En 2014, les Amis de la Terre et leurs alliés avaient ainsi mené une campagne victorieuse pour forcer la Société générale et les autres grandes banques hexagonales à se désengager des projets de nouvelles mines de charbon géantes dans le Nord-ouest australien (lire notre article). La pression a continué depuis. Régulièrement, les écologistes dénoncent le rôle des banques françaises et internationales dans le financement de l’exploitation des hydrocarbures, des oléoducs ou des infrastructures gazières. Tout aussi régulièrement, les banques répondent par des annonces en trompe-l’œil et des engagements partiels, qui ne changent pas grand chose.
L’illusion de la finance verte
L’accent mis sur le rôle de la finance n’est pas seulement le fait d’ONG activistes. C’est un diagnostic partagé, sous des formes très différentes, aussi bien par le mouvement pour le désinvestissement des énergies fossiles, portée par l’ONG 350 (lire notre entretien avec sa directrice exécutive May Boeve), que par Emmanuel Macron, qui en a fait la clé de voûte de l’action diplomatique de la France en matière de climat. L’organisation du « One Planet Summit » à Paris en décembre dernier visait explicitement à faire du secteur financier – public et privé – le moteur de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ce consensus apparent cache de profondes différences. À l’occasion du One Planet Summit, l’Observatoire des multinationales avait montré, dans le cadre d’un partenariat avec 350 France, que les institutions financières publiques françaises comme la Caisse des dépôts – souvent présentés comme des modèles de « verdissement » de leurs portefeuille – restaient largement investies dans le secteur du charbon, du pétrole et du gaz, et y compris dans des nouveaux projets de développement de gisements d’hydrocarbures jusqu’ici inexploités (lire nos enquêtes ici et ). La faute à des critères d’exclusion trop lâches, des objectifs trop vagues, des engagements trop lacunaires.
De même, aujourd’hui, les grandes banques françaises se défendent contre les accusations des Amis de la Terre et d’Oxfam en mettant en avant leurs investissements dans les « obligations vertes », leurs objectifs à l’horizon 2020, ou bien encore le verdissement graduel du mix énergétique de leurs investissements [2]. Les chiffres publiés par les deux ONG montrent ce qu’il y a de concret derrière les beaux discours et les « innovations » de la finance verte : pas grand chose.
Olivier Petitjean

Notes

[1
Rapports à lire ici pour Oxfam France et  pour les Amis de la Terre.
[2Lire l’article du Monde sur les deux rapports

Un journaliste avec 40 ans d'expérience indigné par les mensonges et la manipulation des médias au sujet des Gilets Jaunes (fawkes)





Lendemain de manif...

J'ai eu besoin d'un temps de récupération avant de pouvoir écrire cette chronique, tant ce que j'ai entendu et vu sur les radios et télés d' "info continu" hier soir m'a plongé dans la stupeur et la colère.
Titulaire de ma carte de journaliste depuis plus de 40 ans, j'ai ressenti à la fois de la peine et de la honte !

Comment peut-on à ce point ignorer les faits et maquiller la réalité ? Pourquoi ? Au service de qui ? 

Comme le samedi précédent, j'ai accompagné les "gilets jaunes" pendant huit heures, cette fois dans Paris, du 15ème arrondissement jusqu'aux Champs Elysées en passant par le Champ de Mars, le Trocadéro et la place Charles de Gaulle.

Au milieu de 5.000 à 6.000 "gilets jaunes" venus de toute la France, je n'ai été témoin d'aucun (bien aucun) propos ou acte violent, ni entendu aucune (bien aucune) injure raciste ou homophobe ! Nous avons chanté la Marseillaise 50 fois au moins. A leur fenêtre, par centaines, des Parisiens nous ont applaudis. Et les automobilistes furent très nombreux à klaxonner en agitant un gilet jaune.
C'est cela la vérité.

Face à cette partie du peuple de France en souffrance, M. Macron et son ministre de l'Intérieur, Le Castagneur, n'ont eu pour réponse que d'ajouter le mensonge et la manipulation à leur mépris et à leur incompétence.

1) pourquoi les Champs Elysées sont-ils restés ouverts avec autant de matériaux projetables ou inflammables sur la chaussée ?

2) pourquoi dès 10h du matin, Le Castagneur faisait-il téléphoner aux rédactions des radios et télés pour soutenir que les casseurs, au nombre de 100, étaient des militants de l'ultra-droite ?

3) pourquoi ces casseurs ont-ils été laissés libres et en mesure de casser et de brûler à 16h encore ? (à 17h, place de l'Etoile, je vu un casseur tout de noir vêtu, avec son masque à gaz et son sac à dos, rejoindre le front des affrontements sans être contrôlé par les CRS)

4) pourquoi le président Macron, dans son tweet, fait part de sa honte (il a raison) sans distinguer les "gilets jaunes" des casseurs ?

J'en conclu que le pouvoir a, pour le moins, favorisé l'action des casseurs pour jeter le discrédit sur les "gilets jaunes" et leurs revendications. 

C'est tout simplement dégueulasse. Et les journalistes qui se sont faits complices ont gravement nui à la crédibilité de leur (ma) profession.


Source: Gérard Bardy



"Après avoir débuté comme journaliste stagiaire à l'hebdomadaire Seine-et-Marne-Matin (Groupe Hersant) à Melun, il entre comme reporter au quotidien Paris-Jour (1966 à 1972). Puis il présente les journaux régionaux de l'ORTF à Reims puis Orléans avant de rejoindre l'agence France-Presse en octobre 1972. Il y occupe successivement les fonctions de reporter, puis de chef-adjoint des informations générales, puis chef des services « photo » puis enfin celles de « correspondant militaire » avec rang de rédacteur-en-chef adjoint.
Il quitte l'AFP pour rejoindre le groupe de presse catholique Bayard-Presse le 1er janvier 1988 où il dirige d'abord la rédaction de Pèlerin-Magazine, puis dirige cet hebdomadaire et les deux mensuels Enfant-Magazine et Capital Santé, jusqu'en avril 1998.
Il occupe ensuite les fonctions de directeur-général éditorial du groupe Impact-Médecin (groupe Bertelsmann) de 1999 à 2002 puis de directeur général du Généraliste (groupe CMP Medica) et des salons Le Medec, Les Thermalies et Euro-Cancer (2002-2007). Il est depuis 2007 directeur associé, membre fondateur de Radio Public Santé, 1re radio grand public entièrement consacrée à la santé.
Il a parallèlement collaboré a de nombreux journaux et magazines, dont au quotidien Le Monde (1972-1981) et à l'hebdomadaire Valeurs Actuelles. Il a effectué de nombreux reportages en Afrique, notamment en Côte-d'Ivoire.
Après en avoir été le président dans les années 1990, Gérard Bardy a été élu Secrétaire général de l'Union de la Presse Francophone (UPF), section France en 2014 avant de retrouver le poste de président en octobre 2016.
Il a été auditeur de la 39e session nationale de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
Gérard Bardy est chevalier de la Légion d'honneur et officier du Mérite National."



Fawkes: Exemple de manipulation. Les médias indiquent que les "groupes d'ultra droite qui auraient perturbé la manifestation des gilets jaunes" pour être dissous sauf qu'aucun des 101 manifestants interpellés n'était de cette mouvance. Pourtant, le préfet de police persiste à affirmer que "Ces commandos étaient largement infiltrés, inspirés, manipulés par des membres de l'ultra-droite, qu'on a vus à l'oeuvre assez tôt le matin".

Saviez-vous que nous payons les frais d'obsèques des députés, sénateurs mais aussi... (fawkes)


Allocation pour frais d'obsèques: Saviez-vous que nous payons les frais d'obsèques des députés, ex députés, sénateurs mais aussi leurs femmes et leurs enfants. Et pourquoi pas leurs grands-parents et leurs petits enfants tant qu'on y est?

Le prix moyen des obsèques en France en 2017 s'élève à 3350€ mais les députés eux touchaient jusqu'à il a peu...18255€. Un privilège qui nous aura coûté la coquette somme de 573 000€ rien que l'année dernière. Cette année, cette allocation a été revue à la baisse (2350€) pour les députés mais elle reste de 20 000€ pour les sénateurs. De quoi se payer des obsèques "en grandes pompes" aux frais du contribuable.



Publié par Fawkes