Le Parlement grec a adopté le soir du 18 mai de nouvelles mesures de rigueur, réclamées par les créanciers, Union européenne (UE) et Fond monétaire international (FMI), à la suite desquelles la Grèce devrait bénéficier de nouveaux crédits internationaux. Le pays espère également un allègement de sa dette. 

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Des manifestants anti-austérité devant le Parlement d'Athènes, le 18 mai 2017
Les principaux articles de la loi, qui comprennent de nouvelles coupes dans les retraites et des hausses des impôts, ont été approuvés par la faible majorité de la coalition gouvernementale, soit 153 députés du parti Syriza (gauche) d'Alexis Tsipras et du petit parti souverainiste Anel, tandis que 128 députés ont voté contre, selon un vice-président du Parlement. 


Les 17 élus du parti néo-nazi Aube dorée n'ont pas participé au débat parlementaire car ils ont été exclus après qu'un de leurs députés a harcelé un député de droite lundi dans l'Assemblée. 



Dans la soirée, des manifestants anti-austérité s'étaient rassemblés devant le Parlement grec afin d'encourager les élus à ne pas valider ces mesures. 


Débordements 

Dans la soirée, entre 10 000 et 15 000 personnes s'étaient rassemblés devant le Parlement grec afin d'encourager les élus à ne pas valider ces mesures. La manifestation, organisée par les plus importants syndicats du pays, a dégénéré lorsqu'un groupe de jeunes cagoulés a lancé cocktails Molotov et autres projectiles sur les forces anti-émeutes, qui ont riposté en ayant recours aux gaz lacrymogènes. Deux personnes ont été arrêtées et une autre interpellée lors des affrontements avec la police.