mardi 25 juin 2013

Olivier Delamarche : Pathétique Fed qui joue à guignol - 25 Juin 2013



Témoignage de Slim Rehouma vétéran de la guerre d’Afghanistan (Info libre)

Témoignage de Slim Rehouma vétéran de la guerre d’Afghanistan
 Posted on 24 juin 2013 by cptanderson

        Slim Rehouma, Caporal-Chef de l’Armée française et vétéran de la guerre d’Afghanistan, livre un témoignage cru et réaliste de la situation de l’institution et pose un certain nombre de questions. Cette interview va t-elle faire en sorte que les langues se délient au sein des soldats et de l’état-major ?

 


http://www.info-libre.fr/international/temoignage-de-slim-rehouma-veteran-de-la-guerre-dafghanistan/

samedi 22 juin 2013

Alerte Big Brother! Des caméras dans les boîtes de distribution du câble qui observent les téléspectateurs! (conscience du peuple)

vendredi 21 juin 2013

Alerte Big Brother! Des caméras dans les boîtes de distribution du câble qui observent les téléspectateurs!

* Il ne manque que les machines de distribution de prozac dans tous les endroits publics et nous pourrons dire que nous sommes dans "le meilleur des mondes"!!!

La nouvelle [vraiment?] technologie permettrait aux entreprises de câblodistribution de scruter directement dans les foyers des téléspectateurs et de surveiller les habitudes et les réactions face à la publicité.

La technologie comprend des caméras et des micros qui sont installés sur les boîtes de jonction et qui analysent les réponses, les comportements et les déclarations des téléspectateurs à diverses annonces.

Plus précisément, la technologie "big brother" surveille tout ce qui se passe dans la maison!

Reportage de Fox News:

Halte au marché qui banalise le mal (Le grand soir)


Hannah Arendt encore, qui nous parle d’aujourd’hui, chez nous.
Halte au marché qui banalise le mal

   
Je sors dans la rue, il fait chaud, mais j’ai froid dans le dos. Je viens de voir le film Hannah Arendt, de Margarethe von Trotta. Ce film m’a foutu les jetons. Il m’a réveillé. Il m’a mis les yeux en face les trous. Je n’avais qu’une idée en tête, faire du ratissage pour amener tous les passants voir ce film et briser la conspiration d’une certaine tiédeur des commentaires.
Même les Lettres Françaises du six juin 2013 lui reprochent les scènes évoquant la liaison entre Hannah Arendt et Martin Heidegger qui détourneraient des enjeux réels le spectateur, ce bel anonyme, auquel il faut toujours songer à donner les modes d’emploi. Certes, un film n’est ni le tout ni la fin, mais c’est un film qui m’a pris de front, un film qui n’écarte rien, surtout pas le dogmatisme, la couardise, l’aveuglement, ni la perte du doute cet activateur majeur de la pensée. C’est un film qui refuse l’intimidation, le chantage, la menace et qui donne du courage ; le courage de désobéir au nom de l’exercice libre de la pensée, au nom de convictions vécues et non pas entendues, pour que vive une démocratie directe dans l’affrontement des idées au croisement du conformisme, qu’il soit politique ou religieux. Et puis, c’est un film d’hommes et de femmes qui s’aiment d’amour, à l’aide de baisers qui nourrissent la pensée, d’hommes et de femmes qui déchirent leur amitié, dans un renversement d’idées bouleversant. C’est un film sur le temps vécu d’Hannah Arendt, celui de la révélation du bureaucrate ordinaire qui sert le système totalitaire, lié par un serment d’obéissance et de fidélité. Selon Hannah Arendt, Adolf Eichmann n’est pas le monstre annoncé, c’est plus grave, il n’est qu’un homme ordinaire comme il y en a eu beaucoup et comme il y en a encore, qui ne pense pas, englué dans la médiocrité de l’obéissance, sans la conscience de mal agir, agents de la banalisation du mal. Il est lié par le serment, c’est comme ça.

Collaborateurs tranquilles
Je comprends pourquoi j’ai eu froid dans le dos, car ce film est aussi le témoin de notre temps, puisque le bureaucrate n’a pas d’époque, ni de nationalité, ni de couleur, il est partout le même, obéissant, gentil, voir poli, sans être jamais dans l’exercice de la pensée qui pourrait le gêner. Il croit sincèrement à ce qu’il fait, il est un des nombreux activateurs de la dévastation capitaliste qui nous ronge. Il est de ceux qui ont intériorisé l’économie de marché, comme valeur sacré ; il est de ceux qui croient aux effets bénéfiques du turbocapitalisme, une croyance aveuglante, qui ne tolère aucune contestation, comme tous les dogmatismes ; il est de ceux qui capitulent et collaborent, un processus dans lequel le vingtième siècle nous a tragiquement entraînés.
Le cyclone de ce turbocapitalisme
La menace de ce mal était pourtant clairement annoncée dans le journal Le Monde des 4 et 5 juin 1995, où Edward Luttwak déclarait nous sommes entrés dans une ère nouvelle, celle du turbocapitalisme qui se caractérise par l’accélération des changements structurels résultant de la diminution de la tutelle publique, de la mondialisation, d’une tendance à la déréglementation. Une autre forme de capitalisme qui accroît comme jamais la productivité du travail et du capital en oubliant l’équitable répartition des richesses. C’est un expert qui n’écrit pas à la légère. Il a été l’un des conseillers de George Bush au Conseil national de sécurité, il fut le consultant du chef de la majorité républicaine au Congrès américain, avant de se révéler un spécialiste en macro-économie par la publication d’un livre Le Rêve américain en danger (Odile Jacob, 1995 - 462 pages). Sa prévision n’était pas infondée, car le turbocapitalisme a plongé une majorité d’individus dans l’insécurité, dans l’angoisse récurrente. Aujourd’hui, touchée de plein fouet, la France aurait peu de choix, car si elle adopte le processus d’accélération, le risque de fracture sociale s’accroît, alors que si elle conserve le rythme lent, le chômage, surtout le chômage des jeunes, ira en augmentant. Il faut lire cet article et regarder autour de nous : la dévastation est conforme à la prophétie. Nous sommes dans l’œil du cyclone de ce turbocapitalisme où la solidarité familiale est éprouvée, car afin d’amortir les effets de la crise, les proches sont davantage mis à contribution, avec le risque de l’expérience douloureuse des limites où les coudes cessent de se serrer.
Aussi, contrairement à certains éditorialistes qui parlent de risque de rechute, je m’insurge, il n’y a aucun risque de rechute mondiale, puisque la chute ne cesse de nous entraîner de plus en plus bas. Insistez, regardez encore autour de vous et voyez les rats quitter le navire ou faire des provisions pour l’avenir incertain. Ça peut prendre la forme d’une escroquerie en bande organisée ; c’est un ministre socialiste qui planque son argent en Suisse avec la complicité d’un factotum du FN ; c’est l’arbitrage surréaliste de Tapie ; ce sont les scènes de crime financières qui se multiplient avec les petits arrangements entre amis ; c’est la Grèce exsangue avec son écran noir et ses nuits blanches. Au total, c’est le triomphe de ceux-là même qui étaient responsables aux USA de la débâcle de 2008, Goldman Sachs par exemple, et qui aujourd’hui règnent sans partage. Autant de symptômes qui révèlent la débâcle, le reniement, la trahison des promesses, l’oubli de la vertu républicaine, l’avancée inexorable du turbocapitalisme. D’ailleurs, dans le déroulement des négociations visant à établir un traité transatlantique de libre-échange, regardez l’attitude de José Manuel Barroso, Président de la Commission européenne, qui ne négocie pas autre chose que son avenir dans les réseaux dominants de la finance et par conséquent qui capitule et s’apprête à collaborer. Il traite de réactionnaires ceux qui précisément refusent de l’être en résistant au diktat du marché et en préservant la liberté d’expression, la liberté de créer sans obtempérer.
C’est un fait, au cœur des mécanismes, il y a des institutions et des hommes, avec, parmi eux, des responsables politiques qui ont aggravé la situation, notamment en mettant le paquet sur l’austérité budgétaire, laquelle a mis à mal la croissance, sans oublier une monnaie unique et inique qui empêche le gouvernement français de procéder à une dévaluation, seul moyen actuel d’exporter à des prix raisonnables.
L’OTAN de De Gaulle à Hollande
On peut dire qu’à la tête de sa Commission de collabos, José Manuel Barroso a perdu le sens des mots, mais pas celui des affaires. Mais que dire du Président François Hollande avec sa farandole de capitulations ? Chaque matin j’ai la crainte de me trouver devant une nouvelle promesse non tenue, car il me faut avouer que j’ai du mal à encaisser le coup de la sanctuarisation du budget de la culture alors qu’il vient d’être amputé de 4,7% : il sera toujours possible de remplacer les émissions culturelles par des séries américaines qui souvent sont plus obscures que le noir de la télévision publique grecque.
En fait, de brusques changements d’opinion, aux rétractions à répétition de ce qu’il a dit qu’il ferait, la politique de notre Président semble suivre le chemin d’un petit livre jaune qui pourrait s’intituler Les Palinodies de François. J’aurai pu me méfier, mais le départ de Sarkozy m’avait enivré. Oui, j’aurai pu me méfier puisque le jour même de son élection François Hollande annonçait qu’il n’était pas question de quitter le commandement de l’OTAN, montrant clairement qu’il se plaçait non dans la rupture, mais dans la continuité de l’engagement de Nicolas Sarkozy au Congrès à Washington le 7 novembre 2007, de mettre la France dans le commandement intégré de l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord. La position courageuse du Général de Gaulle, de penser et d’agir librement dans un Etat Nation réellement indépendant, était enterrée une seconde fois.
Les couveuses du Koweit
Alors, lorsque je découvre ce que le néo-conservateur Paul Wolfowitz déclara au Général Wesley Clark nous avons environ cinq ou dix ans devant nous pour nettoyer ces vieux régimes clients des Soviétiques —la Syrie, l’Iran, l’Irak— avant que la prochaine superpuissance ne vienne nous défier 1 permettez-moi d’avoir des doutes sur notre indépendance d’analyse et d’action. Sans oublier les grandes démocraties émergentes comme le Qatar et l’Arabie Saoudite, nos alliés direct en Syrie, dont les femmes, transformées en animaux domestiques, ne peuvent pas circuler en l’absence de leurs maîtres ; sans oublier les preuves réelles qui accusent le pouvoir syrien d’utiliser des armes chimiques et qui me rappellent les fausses preuves des armes de destruction massive de l’Irak et celles de la destruction barbare des incubateurs du Koweit. Je n’y peux rien, je me méfie, car j’ai le sentiment d’être le bouchon au fil d’une eau de plus en plus tumultueuse.
Pour revenir à Hannah Arendt et comprendre un peu mieux son approche prudente des faits, je ne résiste pas à l’envie de citer un passage de son livre Du mensonge à la violence : le secret, la tromperie, la falsification délibérée et le mensonge pur et simple employés comme moyens légitimes de parvenir à la réalisation d’objectifs politiques, font partie de l’histoire aussi loin qu’on remonte dans le passé.
Le mécanisme des revolving doors
Il faut croire que la véracité ne serait pas la plus partagée des vertus politiques. Aujourd’hui par exemple certains découvrent le mécanisme des revolving doors qui consiste à permettre à d’anciens membres du gouvernement de passer directement à des postes de direction d’entreprises et vice versa, comme pour Jérôme Cahuzac passé des laboratoires pharmaceutiques au Ministère du budget et comme Stéphane Richard transféré du cabinet de Madame Christine Lagarde à la société Orange. Ce va-et-vient est l’exercice d’un pouvoir sans égal qui permet d’accélérer l’abolition des frontières entre public et privé et de précipiter la dissolution du service public pour le plus grand bénéfice du privé. Le turbocapitalisme avance à plein régime, avec le souci d’une productivité extrême où la répartition équitable des richesses est considérée comme une anomalie, une perte de gain pour les fossoyeurs de l’humanité.
Alors, qui peut nier que la lutte des classes se poursuit, avec un ascendant notable pour les riches ? Cependant, attention ! car si les riches deviennent trop riches et que les pauvres n’aient plus rien à se mettre sous la dent, lorsque les temps seront encore plus difficiles, il ne restera plus qu’à manger les riches.
Jusque dans les universités
Aussi, au moment où David Cameron chante victoire pour la création de la plus grande zone de libre échange entre les Etats-Unis et l’Europe, ne serait-il pas temps de lutter contre tous les bureaucrates-économistes-journalistes qui ont intérioriser les valeurs du marché comme paroles d’évangile et de refuser de n’être plus que des êtres obéissants, des petits monstres ordinaires, agents du mal, activateurs de la dévastation. Un mal qui se propage jusque dans les universités françaises où beaucoup se transforment en gestionnaires zélés qui anticipent les impératifs économiques pour resserrer toujours plus les dépenses et surtout le nombre de diplômes jusqu’à rendre l’offre universitaire illisible, pour le plus grand bonheur du secteur privé de la formation ; ces zélateurs n’ont que deux formules à la bouche, c’est comme ça ! c’est la réglementation ! et cerise sur le gâteau, tout ça au nom d’une autonomie qui ne veut plus dire son nom. Des zélateurs dont le désir est peut-être de briller dans le respect de la convention pour empêcher les autres de le faire dans l’expérience sans cesse renouvelée des limites de la connaissance.
Comme Hannah Arendt, comme Erdem Gunduz l’homme debout de la place Taksim qui s’est dressé contre le Premier ministre Tayyip Erdogan, relevons la tête et, si nous considérons que les ordres ou les orientations ne sont pas conformes à l’idée que nous nous faisons de l’honneur, de la liberté, de la justice et de l’humanité, alors ne capitulons pas ; courage, résistons !
Le moment n’est pas d’avoir peur de devenir ce contre quoi on se bat, mais pourrait bien être de devenir ce contre quoi on ne se bat plus.
Anatole Bernard
Le 20 juin 2013

URL de cet article 21088

Hollande chez « l’ami » du Qatar (les moutons enragés)

Hollande chez « l’ami » du Qatar

Caricature-les-Occidentaux-font-la-politique-de-l-Autruche-Y’a-t-il besoin de faire de longs discours quand on voit que notre président va s’agenouiller devant le Qatar? Ce pays, au service des américains et de leurs intérêts, jamais condamné pour la répression contre sa population, dictature intolérante envers les autres religions, qui finance l’Islam radical et les rebelles-terroristes-talibans, aide à renverser les pouvoirs en place, rachète tout et s’impose un peu plus chaque jour, entre autres joyeusetés… Mais certains pensent néanmoins qu’il faut respecter ce petit pays, c’est quand même lui qui a fait venir Beckham au PSG! Maintenant, que peut réellement faire Hollande au niveau diplomatique? Pas grand chose à mon avis…
Le chef de l’Etat effectue ce week-end son premier voyage officiel dans l’émirat. Il tentera notamment de faire dissiper la méfiance suscitée en France par ce riche allié politique et diplomatique soupçonné de soutenir les islamistes.
Pour la première fois depuis le début de son mandat, François Hollande se rend aujourd’hui et demain au Qatar. « Un pays ami de la France », selon un conseiller du chef de l’Etat. Au beau fixe sous Nicolas Sarkozy, la météo des relations entre la France et le Qatar n’a pas véritablement changé depuis mai 2012.
S’il souhaite se démarquer de la « diplomatie de contrat » et de la personnalisation affichées selon lui par son prédécesseur, François Hollande entend cependant marquer la continuité sur le fond.
Peur du fonds pour les banlieues
Problème : certes, le Qatar est un pays ami. Mais un ami qui suscite la méfiance parmi la population, notamment en raison de sa boulimie d’investissements dans l’Hexagone, de son avantageuse convention fiscale et de son activisme diplomatique qui le rapproche des milieux islamistes. Point d’orgue des crispations françaises, l’intention du Qatar, il y a plus d’un an, de créer un fonds d’investissement à destination des banlieues, un projet dénoncé par certains comme une volonté de les islamiser.
 

Outre l’aspect économique du voyage, l’un des objectifs du locataire de l’Elysée sera donc de dissiper cette méfiance. « Il y a eu un certain nombre de polémiques à la fois sur la présence du Qatar en France et sur sa politique étrangère, le but de la visite du président de la République c’est de ramener un peu de sérénité dans tout cela », explique-t-on à l’Elysée. François Hollande devrait ainsi confirmer que l’aide à destination des banlieues prendra la forme d’un fonds co-financé à 50% par la Caisse des dépôts et qu’il sera destiné aux PME, plutôt qu’à une zone géographique ou un public déterminé.
VRP du Rafale
La volonté de la France reste d’encourager le Qatar, actionnaire de multinationales françaises comme Total ou Veolia, à poursuivre ses investissements sur le territoire national, mais si possible au-delà des acquisitions de prestige comme les palaces ou de grands immeubles parisiens.
L’importante délégation de patrons français qui accompagne François Hollande tentera aussi de profiter des grands appels d’offres dans le cadre de la Coupe du monde de football qu’organisera en 2022 ce richissime exportateur de gaz naturel. La mère des batailles pour la France reste néanmoins le contrat pour renouveler la flotte de l’armée de l’air du Qatar, à laquelle l’avionneur Dassault aimerait vendre son Rafale.
Pas de critiques sur le soutien aux islamistes en Syrie
Sur le plan diplomatique, la France et le Qatar sont sur la même ligne anti-Bachar al-Assad en Syrie. Mais le Qatar est aussi et surtout soupçonné de soutenir essentiellement les groupes islamistes radicaux. Pour autant, la France ne le critiquera pas officiellement, d’autant plus le groupe des « Amis de la Syrie » se réunit justement aujourd’hui à Doha. Elle continue en revanche de plaider pour une meilleure coordination du soutien international à l’Armée syrienne libre. L’Elysée dément aussi toute friction avec le Qatar sur le Mali, où de l’aide humanitaire en provenance de l’émirat se serait retrouvée entre les mains des terroristes combattus par l’armée française.
Plus globalement, les conseillers de François Hollande admettent néanmoins que le soutien du Qatar aux islamistes dans les révoltes arabes apparaît parfois trop exclusif aux yeux de la France. »Les Frères musulmans peut-être, mais pas seulement les Frères musulmans », expliquent-ils en prônant une approche plus inclusive de toutes les forces politiques démocratiques qui ont émergé du « printemps arabe ».
Source+vidéos: Lci.tf1.fr

vendredi 21 juin 2013

Le FMI réclame une baisse des salaires aux Espagnols (FMI / Le Figaro / Le Journal du Siècle)

Le FMI réclame une baisse des salaires aux Espagnols

Dans un rapport, le Fonds monétaire international (FMI) demande à l’Espagne de réduire les salaires pour faire baisser le chômage qui atteint 27%. Il préconise de poursuivre la cure d’austérité mais à un rythme assoupli.
Alors que le salaire minimum espagnol ne dépasse à peine les 750 euros mensuels, le FMI appelle le gouvernement de Mariano Rajoy de baisser les salaires et de flexibiliser son marché du travail pour favoriser l’emploi à préparer, malgré la réforme du marché du travail adoptée en février 2012, qui avait déjà diminué les coûts de l’embauche et du licenciement.
"D’autres pays en crise ont opté pour un équilibre différent entre emploi et modération salariale. En Espagne, l’emploi s’est réduit, mais les salaires sont à peu près les mêmes qu’en 2007", a déclaré James Daniel, le chef de la mission du FMI en Espagne.
"Nous croyons qu’il peut y avoir plus d’ajustement sur les salaires et moins de destruction d’emplois."
Sources : FMI / Le Figaro / Le Journal du Siècle

De la prison pour ceux qui divulgueront le patrimoine des élus (La Tribune / Rue89 / Le Journal du Siècle)

De la prison pour ceux qui divulgueront le patrimoine des élus

Gouvernement
Dans son projet de loi sur la transparence du patrimoine des élus, les journalistes encourront jusqu’à un an de prison s’ils divulguent des informations sur leur situation financière.
Les députés ont voté, mardi soir, l’article concernant les déclarations de patrimoine des parlementaires, dans le cadre du projet de loi sur la "transparence" de la vie publique. Une nouvelle restriction contre la liberté d’informer en France.
Pour éviter que les documents «consultables» par les citoyens de la circonscription ne soient divulgués, la justice pourra sanctionner pénalement les informateurs de 45 000 euros d’amende et d’un an de prison.
Depuis 1999, un journaliste pouvait en France, publier des éléments sur le patrimoine d’une personnalité, si cela permet d’éclairer un débat d’intérêt général.
Pour autant, le gouvernement ne pourra pas empêcher les sites d’information étrangers de le faire. La porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a confirmé que le gouvernement ne pourrait rien contre la divulgation des patrimoine d’élus français par des sites étrangers. Cependant, Najat Vallaud Belkacem assure que le gouvernement se défendra si la situation se présente.

Union européenne : le parlementaire gagne en moyenne 878 % de plus que le citoyen (relayé par sott)

http://fr.sott.net/article/15523-Union-europeenne-le-parlementaire-gagne-en-moyenne-878-de-plus-que-le-citoyen

La Tribune
jeu., 20 juin 2013 04:35 CDT
 
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Les salaires des parlementaires sont jugés bien trop opaques et trop élevés pour Preisvergleich.de, le portail des consommateurs allemands. Celui-ci a comparé les données fournies par les 27 pays de l'Union européenne, et dénonce les écarts de rémunération entre leurs représentants et les citoyens européens qui atteignent 878% en moyenne et plus de 2.000% en Bulgarie.

Trop c'est trop. A Strasbourg, les parlementaires européens gagnent beaucoup plus d'argent que les citoyens. C'est en tout cas ce que dénonce une enquête menée par Preisvergleich.de, un portail de consommateurs allemand. L'étude propose ainsi un classement par revenu des 27 parlements des pays membres de l'Union européenne.

Un parlementaire gagne en moyenne 17.827 euros par mois

Résultat des courses, un député européen touche en moyenne 17.827 euros par mois, soit 213.924 euros par an. Mais en additionnant tous les montants (y compris les indemnités) perçus par les parlementaires au cours d'une législature, le portail montre qu'un député de l'Union européenne perçoit plus d'un million d'euros de revenus (très exactement 1.069.622 euros avant impôts). Avec ce montant pris comme base de calcul, cela signifie qu'un député au Parlement européen gagne 878% de plus qu'un citoyen moyen de l'Union européenne qui perçoit 21.844 euros (avant impôts) par an. A titre de comparaison, outre-Rhin, les parlementaires gagnent 674% de plus qu'un citoyen allemand. Tandis qu'en France, les parlementaires touchent 740% de plus que leurs compatriotes.

Plus le pays est pauvre, plus l'écart de répunération entre le citoyen et son représentant au Parlement est grand

L'écart est particulièrement flagrant en Slovaquie où les députés touchent 1.190% de plus que leurs simples compatriotes. Mais c'est la Bulgarie qui arrive en tête. Les parlementaires y gagnent 2.051% de plus que le citoyen moyen bulgare. Un Bulgare devrait ainsi travailler pendant 108 ans s'il voulait gagner ce qu'a touché un parlementaire pendant une législature de cinq ans... Plus un pays est pauvre, plus les différences de revenus sont grandes.

JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe (Sott)

http://fr.sott.net/article/15491-JPMorgan-reclame-des-regimes-autoritaires-en-Europe

JPMorgan réclame des régimes autoritaires en Europe

Dans un document publié à la fin du mois de mai, le géant des banques d'investissement américain JPMorgan Chase réclame l'abrogation des constitutions démocratiques bourgeoises établies après la Seconde Guerre mondiale dans une série de pays européens et la mise en place de régimes autoritaires.

Le document de seize pages a été réalisé par le groupe Europe Economic Research de JPMorgan et est intitulé « L'ajustement de la zone euro - bilan à mi-parcours. » Le document commence par faire remarquer que la crise de la zone euro a deux dimensions.

Pour commencer, il affirme que des mesures financières sont nécessaires pour garantir que les principales institutions d'investissement comme JPMorgan puissent continuer à engranger d'énormes bénéfices de leurs activités spéculatives en Europe. Ensuite, les auteurs soutiennent qu'il est nécessaire d'imposer des « réformes politiques » destinées à supprimer l'opposition aux mesures d'austérité massivement impopulaires qui sont appliquées au nom des banques.

Le rapport exprime sa satisfaction vis à vis de l'application par l'Union européenne d'un certain nombre de mécanismes financiers visant à garantir les intérêts bancaires. A cet égard, l'étude souligne que la réforme de la zone euro en est pratiquement à mi-chemin. Mais le rapport réclame aussi davantage d'action de la part de la Banque centrale européenne (BCE).

Depuis l'éruption de la crise financière mondiale de 2008, la BCE débloque des milliers de milliards d'euros en faveur des banques pour leur permettre d'effacer leurs créances douteuses et de redémarrer une nouvelle série de spéculations. En dépit d'une pression grandissante venant des marchés financiers, le chef de la BCE, Mario Draghi a déclaré l'été dernier qu'il ferait le nécessaire pour consolider les banques.

En ce qui concerne les analystes de JPMorgan, ceci n'est cependant pas suffisant. Ils exigent de la part de la BCE une « réponse plus spectaculaire » à la crise.

Les critiques les plus dures du document sont cependant formulées à l'égard des gouvernements nationaux qui ont mis bien trop de temps à appliquer le genre de mesures autoritaires nécessaires à l'imposition de l'austérité. Le processus d'une telle « réforme politique » précise l'étude, a « même à peine commencé. »

Vers la fin du document, les auteurs expliquent ce qu'ils entendent par « réforme politique. » Ils écrivent : « Au début de la crise l'on avait pensé que ces problèmes nationaux hérités du passé étaient en grande partie d'ordre économique, » mais « il est devenu manifeste qu'il y a des problèmes politiques profondément enracinés dans la périphérie qui, à notre avis, doivent être changés si l'Union monétaire européenne (UME) est censée fonctionner à long terme. »

Le document détaille ensuite les problèmes existant dans les systèmes politiques des pays de la périphérie de l'Union européenne - la Grèce, l'Espagne, le Portugal et l'Italie - qui sont au centre de la crise de l'endettement en Europe.

Les auteurs écrivent : « Les systèmes politiques de la périphérie ont été établis après une dictature et ont été définis par cette expérience-là. Les constitutions ont tendance à montrer une forte influence socialiste, reflétant la force politique que les partis de gauche ont acquise après la défaite du fascisme. »

« Les systèmes politiques autour de la périphérie affichent de manière typique les caractéristiques suivantes : des dirigeants faibles ; des Etats centraux faibles par rapport aux régions ; une protection constitutionnelle des droits des travailleurs ; des systèmes recherchant le consensus et qui encouragent le clientélisme politique ; et le droit de protester si des modifications peu appréciées sont apportées au statu quo politique. Les lacunes de cet héritage politique ont été révélées par la crise. » Quelles que soient les inexactitudes historiques contenues dans leur analyse, il ne peut y avoir l'ombre d'un doute que les auteurs du rapport de JPMorgan plaident pour que les gouvernements adoptent des pouvoirs de type dictatorial afin de mener à bien le processus de contre-révolution sociale qui est déjà bien avancé à travers toute l'Europe.

En réalité, il n'y avait rien de véritablement socialiste dans les constitutions établies durant la période d'après-guerre partout en Europe. De telles constitutions visaient à garantir le régime bourgeois dans une situation où le système capitaliste et ses agents politiques avaient été totalement compromis par les crimes des régimes fascistes et dictatoriaux.

Les constitutions des Etats européens, y compris celles de l'Italie, de l'Espagne, de la Grèce et du Portugal, ont été élaborées et appliquées en collaboration avec les partis socialistes et communistes des pays respectifs et qui ont joué le rôle clé dans la démobilisation de la classe ouvrière pour permettre à la bourgeoisie de maintenir son régime.

Dans le même temps cependant les classes dirigeantes discréditées de l'Europe étaient parfaitement conscientes que la Révolution russe demeurait une inspiration pour de nombreux travailleurs. Elles se sont senties obligées de faire une série de concessions à la classe ouvrière dans le but d'empêcher une révolution - sous la forme précisément de protections sociales et constitutionnelles, dont le droit de manifester, ce que JPMorgan aimerait à présent voir aboli.

Dans une certaine mesure, les critiques de la banque à l'égard du manque d'autoritarisme des gouvernements européens sonnent creux. Partout en Europe, les gouvernements ont à maintes reprises recouru ces dernières années à des mesures d'Etat policier pour réprimer l'opposition à l'encontre de leur politique.

En France, en Espagne et en Grèce, des décrets d'urgence et l'armée ont été utilisés pour briser des grèves. La constitution adoptée en Grèce en 1975, après la chute de la dictature des colonels, n'a pas empêché le gouvernement grec de licencier en masse des fonctionnaires. Et dans un certain nombre de pays européens, les partis dirigeants sont en train d'encourager le développement de partis néofascistes tel le mouvement Aube dorée en Grèce.

Toutefois, pour JPMorgan cela ne suffit pas. Afin d'éviter une révolution sociale dans la période à venir, ses analystes préviennent qu'il est indispensable que les gouvernements capitalistes partout en Europe se préparent aussi vite que possible à mettre en place des formes de régime dictatoriales.

A la fin du document, les auteurs avancentune série de scénarios qui, selon eux, pourraient découler de l'échec des gouvernements européens à ériger des systèmes autoritaires. Ces variantes comprennent : « 1) l'effondrement de plusieurs gouvernements favorables aux réformes en Europe méridionale, 2) un effondrement du soutien à l'euro ou à l'UE, 3) une victoire électorale incontestée de partis anti-européens radicaux quelque part dans la région, ou 4) l'ingouvernabilité de fait de certains Etats membres une fois que les coûts sociaux (notamment le chômage) dépasseront un certain seuil. »

C'est la voix authentique du capital financier qui parle. Il faut rappeler que JPMorgan est profondément impliqué dans les opérations spéculatives qui ont dévasté la vie de centaines de millions de travailleurs partout dans le monde. En mars de cette année, une commission du sénat américain a rendu public un rapport de 300 pages documentant les pratiques criminelles et la fraude réalisées par JPMorgan, la plus grande banque des Etats-Unis et le plus grand agent de produits dérivés du monde. En dépit des révélations détaillées dans le rapport, aucune action ne sera prise à l'encontre du PDG de la banque, Jamie Dimon, qui jouit de la confiance personnelle du président américain.

Cette même banque se permet à présent de faire la leçon aux gouvernements. Soixante-dix ans après la prise de pouvoir par Hitler et les nazis en Allemagne, dont les conséquences furent catastrophiques pour l'Europe et le monde, JPMorgan est le premier à réclamer des mesures autoritaires pour réprimer la classe ouvrière et éradiquer ses acquis sociaux.

Retraites : sous la réforme, les fonds de pension (Politis)

Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a nullement l’intention de défendre un système par répartition.
Jean-Marc Ayrault veut aller très vite dans la réforme des retraites. Après la conférence sociale des 20 et 21 juin, le gouvernement compte soumettre un projet de loi au Parlement à l’automne, pour une adoption en décembre, suivant ainsi les recommandations de la Commission européenne et des marchés financiers.
Un semblant de concertation aura lieu sur les pistes présentées dans le rapport Moreau, remis le 14 juin, qui s’inscrivent dans la continuité des précédentes réformes. Ces mesures n’ont pourtant pas réglé le problème de financement. La plupart sont orientées vers une baisse généralisée des pensions et poussent les salariés du privé et du public vers des systèmes par capitalisation gérés par des fonds de pension.
Le rapport Moreau a cependant ignoré le développement de ces fonds d’épargne qui mettent en péril les systèmes de retraite solidaire en Europe. Sans bruit, les réformes successives ont favorisé ce mouvement en faveur de la retraite par capitalisation, engagé depuis la réforme de 1993 et encouragé par le Medef, les assureurs privés, les banques et la Commission européenne. Cette dernière souhaite que les fonds de pension constituent le principal pilier des systèmes de retraite en Europe, un marché très profitable pour les groupes financiers et les grandes entreprises.
Le silence du gouvernement de Jean-Marc Ayrault sur les retraites par capitalisation indique qu’il n’a nullement l’intention de défendre un système par répartition à l’abri des marchés financiers.

La puce RFID obligatoire pour tous les américains en 2013 (Blogapares)

La puce RFID obligatoire pour tous les américains en 2013

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1x1.trans La puce RFID obligatoire pour tous les américains en 2013La dérive fasciste de nos démocraties se confirme de jour en jour. Nous voilà traités comme des chiens. Certainement plus discret qu’un code-barres tatoué sur le front mais tout autant attentatoire et dangereux pour les libertés publiques. Le souci médical invoqué pour justifier ce traçage a bon dos dans un pays où 250 000 personnes atteintes de troubles psychologiques traînent dans la rue sans soins médicaux, où des dizaines de millions sont dans l’incapacité de se soigner faute de moyens malgré le plan Medicaid, où les vétérans de guerre sont livrés à eux-mêmes.
Et nous dans tout ça? Ce sera pour bientôt, n’ayez aucun doute là-dessus.
1x1.trans La puce RFID obligatoire pour tous les américains en 2013

1x1.trans La puce RFID obligatoire pour tous les américains en 2013
Le monde de demain Bientôt l’Union européenne rendra également obligatoire la puce électronique en invoquant le motif fallacieux de la création d’un registre d’identification européen pour le suivi médical. De même que pour le RSA, aides sociales et soins médicaux seront mêlés et ceux qui refuseront la puce électronique n’auront accès ni aux soins ni aux aides financières. Ensuite l’utilisation de cette puce électronique sera étendu à la carte d’identité et à la carte bancaire par où tous les paiements se feront. Quand on sait que déjà en Chine, un projet de loi prévoit d’ici 10 ans la suppression du papier pour raison écologique, donnant ainsi le monopole de l’information et de la culture à internet, seuls les très riches dans l’avenir pourront en bénéficier. Une telle loi étendue au monde entier transformera ce monde en dictature totale. Nous avons connu les dictatures racistes avec le nazisme, les dictatures athées avec Staline et Mao, les dictatures religieuses avec par exemple certains pays musulmans, maintenant nous assistons à une dictature d’un nouveau type, c’est à dire une dictature de type économique. Elle va réussir là où les autres ont échouer car elle s’instaure et prend le contrôle du monde entier. Elle se dit universaliste et ouvert à tous, mais seulement à ceux qui auront beaucoup d’argent. Plus de servcies publics, plus d’entreprises publiques, tout sera privé, l’éducation payante, l’alimentation trop cher pour les pauvres qui subiront comme en Afrique la famine et les affres de la malnutrition. Papier supprimé, internet payant et censeur, puce électronique obligatoire avec contrôle mental à la clé, machines à voter contrôlés par les puissants, énergie libre interdite, autonomie alimentaire interdite. Voilà la mondialisation qu’on nous propose, qu’on nous vend comme un monde meilleur. les hommes de notre temps, incultes et fascinés par la technologie, se sont fait bernés et creusent avec leurs applaudissements leur propre tombe pour probablement très longtemps je le craint. Que faut-il faire ? Réponse : lutter, convaincre, s’organiser, devenir meilleurs en nous-mêmes, faire circuler l’information, c’est « l’écriture ou la vie », entreprendre des actions contre les banques privés et les firmes privées, prier de toutes ses forces pour un monde meilleur, rempli d’amour et de liberté. Que peut-on espérer d’autre qu’une vie meilleure après la mort diront les plus pessimistes ou peut-être les plus spirituels ? L’important en tous cas c’est de ne jamais accepter le port de la puce électronique et ce sous aucun prétexte. Nous ne sommes pas des races inférieures, nous ne sommes pas de la merde, nous ne sommes pas des esclaves, tant qu’il y aura des hommes et des femmes libres il y aura de l’espoir, en chacun de nous peut naitre à tout instant un résistant, un guerrier, un homme dangereux pour le système. Ne craignez ni la mort ni la souffrance. La situation semble désespérée, mais tout n’est pas perdu. Soyons unis et plus forts que la peur, et nous renverserons tôt ou tard cette dictature abominable qui fait de nous des esclaves. Les détenteurs du capital, ceux qui nous ont volés, ceux qui tuent les peuples du tiers-monde, ceux qui s’appretent à porter le dernier coup de grace sur toutes les nations du monde, sur tous les derniers hommes libres de notre monde, n’oubliez jamais ceci : ils ne sont qu’une minorité, NOUS sommes la majorité. Pour l’instant ils se cachent derrière leurs mensonges, se targuent de leur pouvoir avec des rires déments, mais il viendra un jour où ils connaitront la peur et la souffrance. Gardons toujours espoir, que l’esprit de justice vous protège et vous guide. Joseph Kirchner pour Wikistrike, si vous lisez ceci c’est que vous êtes la Résistance.
Source: Wikistrike
A voir: La puce RFID, BigBrother en miniature
 

!!! La puce électronique RFID (Partie 1) !!! par contrelapenseeunique

La puce électronique RFID (Partie 2) par contrelapenseeunique

La puce électronique RFID (Partie 3) par contrelapenseeunique

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total (Blogapares)

Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse s’encanaille avec Total

Total Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse sencanaille avec TotalDécidément, rien ne nous sera épargné dans aucun domaine. Voici que le Ministère des des Sports, de la Jeunesse, de l’Education popu­laire et de la Vie asso­cia­tive, dans ce que certains appelleront par une pirouette intellectuelle « ouverture d’esprit » et »partenariat avec le monde réel », n’a pas trouvé mieux que de signer un accord cadre avec l’entreprise Total en faveur de la jeunesse.
Chapeau bas. L’argent n’a pas d’odeur a-t-on coutume de dire. Surtout quand on se bouche le nez.

Valérie Fourneyron, minis­tre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education popu­laire et de la Vie asso­cia­tive, et Christophe de Margerie, Président direc­teur géné­ral de Total ont signé donc ven­dredi 7 juin un accord-cadre entre Total et l’Etat fixant un nou­veau plan d’action en faveur de la jeu­nesse.
Pour le faire court, il s’agit pour ce qu’on pensait être un noble ministère, d’avoir des sous dans une période de vaches maigres.
Total, champion toutes catégories de l’évasion fiscale en a pas mal de côté et peut se permettre de jouer les grands seigneurs en distribuant des aumônes à ceux qu’il gruge, cocus consentants de l’histoire.
L’objectif est nous dit-on d’assurer « l’insertion professionnelle des jeunes » . La ministre minaude. Elle » est heu­reuse que la confiance entre Total et l’État se ren­force via cette conven­tion », et cerise sur le gâteau déclare que : « « L’effort de tous per­met­tra à cha­cun de trou­ver sa place dans notre société soli­daire ».
L’aumône de Père Christophe consistera en:
« puce 32883 Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse sencanaille avec Total 7 mil­lions d’euros qui appuie­ront le déve­lop­pe­ment du recru­te­ment, de l’enca­dre­ment et de la qua­li­fi­ca­tion de jeu­nes en emploi d’ave­nir;
puce 32883 Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse sencanaille avec Total 5,7 mil­lions d’euros pour sou­tenir l’accès à la mobi­lité et l’accom­pa­gne­ment des jeu­nes par des struc­tu­res asso­cia­ti­ves ;
puce 32883 Quand le Ministère des Sports et de la Jeunesse sencanaille avec Total 4 mil­lions d’euros qui assu­re­ront le déve­lop­pe­ment d’acti­vi­tés éducatives et cultu­rel­les en dehors du temps sco­laire, notam­ment en accom­pa­gnant la réforme des ryth­mes éducatifs dans le pre­mier degré. »
Rappelons donc à la petite Valérie, qui nous évoque l’envergure d’une vulgaire courtisane de réputation mondiale, quelques faits sur son magnifique mécène. Total, c’est :
12,5 milliards d’euros de bénéfices , première place dans le classement des profits du Cac40
2° 2,5% d’impôt sur les sociétés en 2012, 0% en 2011 car « ses activités françaises avaient été déficitaires »
3° 45% de profits distribués aux actionnaires et 9,75% redistribués au Fisc français
des sites de raffinage délocalisés vers les pays producteurs dans une logique de dumping social et écologique au détriment de milliers d’emplois en France. On ferme la raffinerie de Dunkerque en France tout en construisant en Arabie Saoudite à Jubail, sa plus grande raffinerie du monde ou des Philippins triment pour trois fois rien.

5° la délocalisation de ses émissions de CO2 vers des pays non soumis au protocole de Kyoto et aux quotas européens de CO2 (l’Arabie Saoudite n’a pas signé le protocole de Kyoto).
6° le 3ème plus gros émetteur de CO2 de France.
une multinationale qui vient de conclure une transaction de près de 400 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites aux États-Unis dans une affaire de corruption pour des contrats conclus en Iran
une multinationale dont le pdg lui-même est menacé de poursuites en France pour la même affaire, puisque le parquet de Paris a requis le renvoi en procès de la compagnie pétrolière et de son patron Christophe de Margerie
19° une multinationale prête à exploser la Terre et provoquer des dégâts environnementaux incommensurables pour le gaz de schiste et qui a demandé en particulier des permis d’explorer et exploiter les gaz de schiste (à Montélimar notamment) par l’intermédiaire d’une de ses filiales.
10° une multinationale dont le patron, le bon Christophe à qui la ministre fait des courbette, a perçu 3 millions d’euros de rémunérations fixes et variables en 2010, en hausse de 13 % en un an, soit 185 ans de SMIC brut, passant ainsi en 2010 du 11ème au 9ème rang des patrons les mieux payés de France. Si on y ajoute ses avantages en nature et stocks options, ses revenus tirés de l’entreprise dépassent les 4,5 millions d’euros.
11° une multinationale détenue à près de 5% par le Qatar, Etat fournisseur d’armes aux islamistes pour qui la jeunesse se résume au port d’un niqab ou d’une kalachnikov
12° le donneur d’ordres dans la catastrophe de l’Erika, navigant sous pavillon maltais, qui a vomi sont chargement mortifère sur les côtes bretonnes: des dizaines de milliers d’oiseaux mazoutés, des plages souillées, le tourisme décrédibilisé, des milliards de dégâts, des milliers de personnes traumatisées et qui avait écopé d’une amende grotesque de 375 000 euros et de quelques insuffisants 200 millions d’euros de dommages et intérêts pour réparer les dégâts.
13°une multinationale impliquée comme toutes ses rivales dans des scandales, des affaires de corruption, de pots de vins, de malversations, des coups tordus comme: en Italie, en Irak dans le cadre de l’opération « Pétrole contre nourriture », au Nigéria, l’explosion d’AZF à Toulouse, …
Mais on arrête ici cette liste écœurante.
Qu’une ministre de la République s’encanaille avec Total au nom des intérêts de la jeunesse et de la solidarité dans un esprit de confiance est sidérant.
Sachez Valérie, que 82% des municipalités ont refusé d’appliquer la semaine de quatre jours et demi à compter de la rentrée 2013 car dans l’impossibilité d’organiser et de financer les acti­vi­tés éducatives et cultu­rel­les en dehors du temps sco­laire prévues par la réforme de votre collègue Peillon. Que sont les 4 millions pompeusement octroyés par Total par rapport aux centaines de millions volatilisés grâce à l’évasion fiscale et qui auraient permis cette mise ne place?
Quel est « l’avenir » des jeunes si bien formés grâce à Total lorsque des entreprises délocalisent pour transformer le coût prix de travail en France en profits exotiques? Ces jeunes seront-ils les futures victimes des délocalisations de Total?
Alors de grâce, Valérie, quand un type vous donne 0,1% de ses profits, la main droite pleine de cambouis et de sang, la main gauche dans la poche pour empêcher les millions qu’il a détournés de déborder, on ne lui fait pas des beaux sourires, on ne lui dit pas merci et on ne lui jette pas en pâture notre jeunesse pour qu’il se fasse mousser avant de la sacrifier.
Désolé de vous l’apprendre , mais Christophe s’est bien foutu de votre gueule.
Il a déjà tout compris depuis longtemps.
Ceux pour qui l’argent na’ pas d’odeur, c’est que sans doute, madame, ils n’ont pas d’honneur. Il est bien placé pour le savoir, faîtes-lui confiance.
Source: Sports.gouv.fr
A continuation, la vidéo de la sinistre farce. Un porno.

Stratégie du choc : comment le FMI et l’Union européenne bradent la Grèce aux plus offrants (basta)

Vente à la découpe

Stratégie du choc : comment le FMI et l’Union européenne bradent la Grèce aux plus offrants

Par Agnès Rousseaux (20 juin 2013)
C’est l’heure des soldes. La plus grande promotion du 21ème siècle. Tout doit disparaître ! Pour tenter de réduire sa dette, la Grèce liquide tous ses biens publics : énergies, transports, compagnies des eaux, universités, rivages préservés... Le pays s’enfonce toujours plus dans une crise économique sans fin, malgré les « plans de sauvetage » européens. Ceux-ci profitent en grande partie au secteur financier, alors que pour les Grecs, l’austérité est devenue un mode de vie. Reportage à Athènes, auprès d’un peuple victime du traitement de choc imposé par le « capitalisme du désastre ».
« Plus d’un tiers de la population grecque n’a plus accès à la sécurité sociale », estime Giorgos Vichas, cardiologue. A la clinique autogérée de Hellinikon, en banlieue d’Athènes, une centaine de médecins soignent bénévolement des patients toujours plus nombreux. Depuis un an et demi, 10 000 personnes ont franchi les portes de ce dispensaire de fortune, planté au milieu d’une ancienne base militaire américaine. Avec les coupes drastiques des salaires – baisse de 40 % en quelques années – même ceux qui ont un travail n’ont souvent plus les moyens de payer les frais médicaux. Et les hôpitaux publics grecs manquent de médicaments, notamment pour le traitement des cancers.
Le secteur de la santé est un des symboles de la déliquescence des services publics grecs. Dans une salle de consultation aux murs blancs, le cardiologue égrène des histoires qui en disent long sur l’état du pays : celle de cette femme qui vient d’accoucher et à qui l’hôpital ne veut pas rendre son enfant tant qu’elle ne paye pas les frais d’hospitalisation. Une autre a été retenue dans sa chambre d’hôpital, un garde devant la porte, parce qu’elle devait 2000 euros. « Nous recevons beaucoup de gens qui ne peuvent plus payer pour l’eau et l’électricité depuis que les taxes immobilières ont augmenté. Le courant a même été coupé chez des personnes qui ont besoin d’un équipement médical permanent, comme de l’oxygène », décrit Giorgos Vichas. L’hiver dernier, faute de pouvoir acheter du fioul, dont le prix a doublé, les habitants ont remis en fonctionnement les vieilles cheminées dans les appartements. Ils se sont chauffés au bois... ou aux ordures. « Le soir, à Athènes, l’air était irrespirable », commente Makis Zervas, professeur à l’Hellenic open university.
Malgré les « plans de sauvetage », la dette grecque explose
Trois ans après le premier « plan de sauvetage » européen, la Grèce s’enfonce dans une récession qui semble ne jamais devoir finir. Le taux de chômage atteint 27 %. Il a été multiplié par trois depuis 2009. Un chiffre officiel encore en-dessous de la réalité. « Les jeunes qui cherchent un travail après avoir terminé leurs études ne sont pas comptabilisés, ni tous ceux qui travaillent une heure par semaine », précise Makis Zervas. Ni les travailleurs indépendants qui ont peu à peu cessé leur activité, faute de clients. Dans le centre d’Athènes, les rideaux de fer sont baissés sur une partie des commerces. 63% des jeunes de moins de 25 ans sont aujourd’hui sans travail. La croissance ? Avec un taux à - 6% en 2012, elle semble bien loin. Le PIB a chuté de 25 % depuis 2008. Autant que celui des États-Unis au moment de la crise de 1929.
Quelles perspectives après six années de récession ? La Grèce est « en bonne voie pour achever son ambitieux plan d’ajustement budgétaire », ose la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. Le pays pourrait « renouer » avec la croissance en 2016, prophétisent le FMI et l’Union européenne [1]. Mais pour cela, il faudra encore faire des efforts. Comme si on exigeait de la Grèce, à bout de souffle, de courir encore un marathon de plus. Les objectifs de réduction de la dette, fixés par la Troïka (FMI, Commission européenne, Banque centrale européenne) semblent irréels. Quelqu’un dans un bureau, quelque part à Bruxelles ou Francfort, a tracé des courbes, tapoté sur sa calculatrice, dessiné des projections. Reprises en cœur par les chefs d’État européens. Objectif : une dette à 124 % du PIB en 2020. Elle était de 156 % en 2012. Elle sera de 175% en 2013. C’est mal parti. Vite, répond la Troïka, il faut accélérer les privatisations, démanteler les services publics, et au pas de charge, recapitaliser les banques. La vente de la compagnie de gaz a échoué la semaine dernière – et c’est la télévision publique qui a pris le retour de boomerang [2]. 2 650 chômeurs de plus.
Milliardaires, c’est l’heure des soldes !
Compagnies d’électricité, d’eau, de gaz naturel, ports et aéroports, chemins de fer et autoroutes, loterie nationale... La Grèce brade ses biens publics. Ceux-ci doivent lui rapporter 9,5 milliards d’euros d’ici à 2016. « Ils sont même en train de privatiser la collecte des impôts, s’indigne Makis Zervas. Et des universités ont été rachetées à 49 % par des sociétés privées, ce qui est contraire à la Constitution. » Le « plan de cession d’actifs publics », exigé par le FMI et l’Union européenne, est mis en œuvre par le Fonds d’exploitation du patrimoine public (Taiped). Cette Société anonyme grecque, fondée en 2011, a pour objectif de « maximiser la valeur » des biens publics vendus. Car ces privatisations sont « l’élément-clé pour le rétablissement de la crédibilité, condition préalable fondamentale pour le retour de la Grèce sur les marchés de capitaux mondiaux », martèle le site de l’organisme. Qui propose, comme dans un catalogue touristique, des plages, des forêts, des îles désertes ou des sites archéologiques. Tout doit disparaître. Mesdames et messieurs les milliardaires, promoteurs immobiliers et industriels du tourisme, n’hésitez pas : c’est l’heure des soldes.
En tête de gondole sur le site de Taiped : un terrain de 1,8 millions de m² (l’équivalent de 250 terrains de football) avec 7 km de côte sur l’ile de Rhodes. Et des zones classées Natura 2000 sur lesquelles Taiped suggère de construire hôtels, golfs et centres commerciaux. Ou l’ancien aéroport d’Athènes, un terrain de 623 hectares (trois fois la superficie de Monaco) en bord de mer, où quelques vestiges d’infrastructures construites pour les JO de 2004 s’élèvent au milieu des herbes folles. « Ils ont essayé de le vendre au Qatar, qui n’en a pas voulu », explique Natassa Tsironi, une riveraine, qui entretient là un jardin autogéré. « Une loi a été votée qui autorise les investisseurs à faire ce qu’il veulent de ce terrain, y compris bâtir des tours ». « 69 obstacles réglementaires, administratifs et techniques, ralentissant les privatisations, ont été levés », se réjouit Taiped, dans son rapport 2013.
« Le plus grand programme de cessions au monde »
La société de « dénationalisations » est pilotée par un bureau de cinq membres, tous issus du secteur privé et des banques grecques. Son président dirigeait jusqu’en 2013 la plus grande compagnie des eaux en Grèce, et a fondé une entreprise de construction de piscines – les débouchés semblent assurés, avec tous ces futurs complexes de loisirs qui vont pousser sur la côte... Le directeur général de Taiped, Yiannis Emiris, était responsable de la banque d’investissement d’Alpha Bank. Accompagnés par deux « observateurs » nommés par l’Eurozone et l’UE, ce groupe a donc en charge la liquidation des biens publics grecs. Et dispose d’une « autorité absolue concernant les décisions ». Tout actif transféré au Fonds doit être vendu ou liquidé : « Le retour des actifs à l’État n’est pas autorisé ». La grande braderie – « le plus grand programme de cessions au monde » – a commencé. Aux commandes : les entreprises privées grecques et la Troïka.
Le peuple grec a du mal à voir partir en miettes son patrimoine ? « On ne peut pas faire d’omelette sans casser des œufs », rétorque le Premier ministre, Antonis Samaras, dans une tribune [3], à propos de la privatisation de la télévision-radio publique grecque, ERT. « Nous devons montrer [au peuple grec] que nous osons nous opposer aux bastions les plus criants de l’opacité et du gaspillage », écrit-il. ERT était pourtant excédentaire. Que les citoyens se débrouillent pour trouver une logique dans ces décisions arbitraires. L’omelette est-elle réussie, au moins ? Les objectifs sont loin d’être atteints : en deux ans, les privatisations n’ont rapporté que 2 milliards d’euros. Même pas 1% du montant total de la dette.
La priorité : recapitaliser les banques
Celle-ci d’ailleurs ne diminue pas d’un iota. Elle était de 310 milliards d’euros en 2009. En 2013, quelques « plans de sauvetage » plus tard, alors que le pays s’enfonce dans le marasme économique et que la démocratie grecque est à l’agonie, la dette s’élève toujours à 309 milliards d’euros. Tout ça pour ça. Le PIB ayant subi de violents coups de butoir, la dette représente aujourd’hui 180 % du PIB (contre 130 % en 2009) [4]. La Grèce n’est plus un pays développé, estime le fournisseur d’indices boursiers MSCI, qui la classe désormais dans la catégorie des pays émergents. Combien d’années faudra-t-il pour retrouver le taux d’emploi de 2009 ? « Avec 4 % de croissance, on peut espérer atteindre ce niveau en 2020-2025, évalue Sotiris Koskoletos, économiste à l’Institut de recherche Nicos Poulantzas [5]. Mais qui peut aujourd’hui espérer une croissance à 4 % ? »
À quoi ont servi les plans de sauvetage successifs ? À sauver la Grèce d’une banqueroute immédiate en lui octroyant des nouveaux crédits. Et à effacer une partie de la dette, grâce à une « restructuration » de celle-ci [6], tout en lui ajoutant de nouveaux prêts sur le dos. Mais aussi – et surtout – à renflouer les banques grecques et les créanciers étrangers. « Une bonne partie du plan d’aide a été utilisée pour la recapitalisation des banques, c’est un fait. Elles étaient sous-capitalisées, risquaient de graves difficultés financières et pouvaient faire faillite », décrit Céline Antonin, économiste au département analyse et prévision de l’OFCE [7].
77% de l’aide européenne dirigée vers le secteur financier
Qui a reçu les 207 milliards d’euros débloqués par l’Union européenne et le FMI depuis 2010 ? Les banques grecques (pour 58 milliards) et les créanciers de l’État grec (pour 101 milliards), banques et fonds d’investissement pour la plupart. Au moins 77% de l’aide européenne n’a donc pas bénéficié aux citoyens mais, directement ou indirectement, au secteur financier ! Une étude d’Attac Autriche montre ainsi que seuls 46 milliards ont servi à renflouer les comptes publics – toujours sous forme de prêts, bien sûr. A mettre en parallèle avec les 34 milliards payés par l’État à ses créanciers en intérêt de la dette sur la même période [8].
Sauver les banques est donc bien la priorité de la Troïka. « On peut avoir l’impression en tant que citoyen, et à juste titre, que c’est un chèque en blanc aux banques », poursuit Céline Antonin, de l’OFCE. C’est surtout un moyen de transformer la dette privée détenue par les banques et les créanciers, en dette publique ! La part de la dette grecque détenue par les créanciers privés a été divisé par deux [9]. Sur qui pèse dorénavant le risque de banqueroute de la Grèce ? Sur l’Union européenne et le FMI. Donc sur les États et les citoyens européens.
Capitalisme du désastre
Pourquoi les Grecs ont-ils accepté ces mesures d’austérité, en échange d’un plan de sauvetage qui n’a rien résolu ? « On a perdu un million d’emplois dans le secteur privé. C’est comme si, en France, on supprimait d’un coup 6 ou 7 millions d’emplois. On reçoit plusieurs fois par jour des mauvaises nouvelles. Comment un cerveau humain peut-il suivre cette cadence ? », questionne Panagiotis Grigoriou, historien et ethnologue, auteur du blog Greek crisis. « Après plus de 8 000 manifestations et grèves en trois ans, les Grecs se sont résignés. Que peut-on faire de plus ? Chaque ligne du mémorandum (liste des mesures d’austérité imposée par la Troïka, ndlr) a été votée. On annule des lois mises en place depuis plusieurs décennies. La Constitution est bafouée. A quoi sert le Parlement ? »
« On n’est plus dans le capitalisme, mais dans sa prolongation, une sorte de méta-capitalisme », poursuit-il. Le traumatisme est collectif. Une situation qui ressemble étrangement à la stratégie du choc, définie par Milton Friedman, théoricien du libéralisme économique : « Attendre une crise de grande envergure, puis, pendant que les citoyens sont encore sous le choc, vendre l’État morceau par morceau, à des intérêts privés avant de s’arranger pour pérenniser les « réformes » à la hâte » [10].
Bienvenue en Grèce, laboratoire européen du « capitalisme du désastre » ! Milton Friedman décrit comment des changements économiques soudains et de grande ampleur provoquent des réactions psychologiques « facilitant l’ajustement ». Un ajustement qui se traduit par des attaques systématiques contre la sphère publique. Une approche similaire à la doctrine militaire des États-Unis en Irak, Shock and Awe (« choc et effroi »), décrit l’auteure canadienne Naomi Klein, qui vise à « contrôler la volonté, les perceptions et la compréhension de l’adversaire et le priver de toute capacité à agir et réagir ». Pour mieux réussir, ensuite, la thérapie de choc économique.
« Ils paieront un jour pour leurs crimes »
« Sortir la Grèce de la crise n’était pas la plus grande préoccupation de la Troïka, analyse Haris Grolemis, responsable de l’Institut de recherche Nicos Poulantzas. S’ils avaient vraiment voulu aider le pays, ils l’auraient fait moins violemment et plus solidairement. Mais l’essentiel pour eux était de protéger l’euro. Et d’imposer une discipline aux pays qui ne suivent pas strictement les règles de Maastricht. » Résultat : la Grèce est devenue une sorte de zone économique spéciale, à la main d’œuvre bon marché.
Le 5 juin 2013, le FMI fait son mea culpa : Christine Lagarde admet que le premier plan de sauvetage de la Grèce s’est soldé par des « échecs notables ». Et pointe la responsabilité de l’Union européenne : les États européens n’auraient pas les « compétences » requises pour mener à bien ce type de programme d’aide ! Mais la privatisation des biens publics et le sauvetage des intérêts financiers privés se poursuivent.
« En France, vous êtes les prochains. Préparez-vous »
« Des milliers de gens perdent leur vie ou subissent des dommages irrémédiables concernant leur santé, à cause de la politique menée aujourd’hui en Grèce, s’insurge le docteur Giorgos Vichas. Ce ne sont pas de simples morts. Ce sont des meurtres. Ceux qui ont voté des lois qui provoquent l’exclusion de plus en plus de personnes de la Sécurité sociale sont des meurtriers. Ce n’est pas seulement une responsabilité politique, mais une responsabilité criminelle. Nous espérons qu’ils paieront un jour pour leurs crimes. »
La mort subite de la télévision publique a suscité un sursaut de la population grecque. Un réveil démocratique ? C’est ce que nous expliquent, les yeux brillants, ceux que nous croisons dans les locaux occupés de la télévision publique ERT, là où techniciens et journalistes s’affairent pour continuer la diffusion des programmes, sur des canaux clandestins. La Grèce n’est qu’un laboratoire, d’autres pays seront bientôt concernés, préviennent-ils. « En France, vous êtes peut-être les prochains. Préparez-vous ». Les politiques d’austérité et la stratégie du choc de la Troïka seront-elles bientôt étendues à tout le continent ? Le seul moyen de l’empêcher est de lutter aux côtés de ceux qui en sont les premiers cobayes.
Agnès Rousseaux
@AgnesRousseaux sur twitter
Photo : CC Rupert Ganzer
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Notes

[1] Une analyse que ne partage pas l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques).
[2] La justice grecque a annulé le 17 juin le décret gouvernemental de fermeture de la radio-télévision publique ERT. En attendant le jugement définitif, les programmes peuvent reprendre temporairement.
[3] Tribune publiée le 16 juin par le quotidien Kathimerini.
[4] Pour comparer, la dette publique représente 197% du PIB au Japon, 127% en Italie, 92% aux États-Unis et en France, 82% en Allemagne. Source : Attac.
[5] Institut de recherche fondé par le parti d’opposition Synaspismos, membre de la coalition de gauche Syriza. Voir le site.
[6] En 2012, 107 milliards de dettes a été effacés. La dette est passé en mars de 337 milliards à 251 milliards d’euros.
[7] Lire l’interview sur Arte Journal, publiée le 17/06/13.
[8] Ou avec les 10 milliards de dépenses militaires pour lesquelles la Grèce, pointe Attac Autriche, a reçu des pressions de la France et de l’Allemagne : couper dans ces budgets auraient eu des conséquences sur les entreprises de ces deux pays. Il représente pourtant 4% du PIB de la Grèce, contre 2,4% pour la France.
[9] En 2012, seuls 27% de la dette restait entre les mains des banques et autres établissements financiers. Source : Le Figaro, 09/05/2012
[10] Cité par Naomi Klein, La Stratégie du choc, 2008.

Campagne de Sarkozy en 2007 : les soupçons d'un financement libyen se renforcent (jaiundoute)



Peut-on "inverser la courbe du chômage" en vendant la France à l’OMC ? (le grand soir)

Peut-on "inverser la courbe du chômage" en vendant la France à l’OMC ?

   
Le Pouvoir exécutif français aime promettre aux caméras alarmantes qu’il a ’l’inversion de la courbe du chômage’ pour pierre angulaire de sa politique. Beaucoup de français absents des caméras, ont l’aversion d’un Pouvoir exécutif englué dans sa politique du pire qui engendre un chômage alarmant.
Comme s’il se souciait du sort des gens du peuple, officiellement citoyens, il mène une politique générale qui les rend officieusement esclaves dociles. Inverser la courbe du chômage implique implicitement la volonté de revenir à une situation de plein emploi, conjoncture que l’économie française n’a pas connue depuis les chocs pétroliers et la fin des Trente Glorieuses (1973). C’est donc une promesse de taille, que d’annoncer la fin du chômage en France. Ce serment solennel électoraliste voudrait, selon toute logique que soient mises en place tout un ensemble des politiques qui pourraient éviter l’insupportable hausse du taux de chômage. Ces politiques doivent donc être dites sociales, c’est à dire que le gouvernement devrait créer un climat politique favorable à ce qu’une majorité de la population puisse vivre de manière décente.
Mais ces derniers mois du printemps 2013, deux sortes de coups d’Etat ont été transposés en catimini, dans l’ombre des arcanes démocratiques de la représentation politique du peuple. Ces putschs sont le fruit des pressions libérales de la finance sur les acquis philosophiques, économiques, sociaux et politiques des Etats-Nations du ’vieux continent’. Le premier coup dur porté aux droits et libertés fondamentales de la présidence Hollande, fut le passage en force de l’exécutif sur l’Accord National Interprofessionnel dit ANI. Voté dans l’empressement par les ’chambres’ du Parlement français sans le moindre débat public et par un vote bloqué, l’accord prévoyait des injections de flexibilité du travail à l’intérieur même du contrat de travail régissant les droits et obligations mutuelles entre employeurs et employés. Du beau travail qui brise les conventions collectives traditionnelles et qui met l’employé à la merci de son patron, ce dernier ayant la possibilité de modifier les conditions de travail (volume horaire, rémunération, procédures et indemnités de licenciement, etc.). Un bijou pour le Medef, qui n’aurait jamais souhaité mieux du gouvernement de droite libérale précédent. La majorité PS de l’exécutif créa de toutes pièces un évènement de moindre importance en guise d’écran de fumée médiatique pour faire ombre à la cassure sociale que représente l’ANI, à savoir la réforme des mœurs sur le mariage homosexuel (Cf. mon article précédent à ce sujet http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/recession-chomage-droit-du-travail-136877). Le voilà le véritable ’Mariage pour tous’ : casse du droit social contre maigre progrès des mœurs, la rose flétrie et fanée du socialisme bourgeois se marie à la rosée fraîche des patrons et du Medef.
’L’accord va donner le pouvoir aux multinationales’.
Cette phrase aurait été prononcée par le président des Etats-Unis, B. Obama lui-même. En juin 2013, à une échelle supranationale, la France se trouve impliquée dans l’un des plus massifs accords de libre échange entre les Etats-Unis et l’Union Européenne jamais signé. Le Parlement européen a attribué par vote un mandat à la Commission Européenne pour négocier un accord de libre-échange et de protection des investissements entre les Etats-Unis et l’Union Européenne. Un accord de libre-échange de l’OMC signifie par voie de conséquences que les signataires s’engagent à réduire les barrières douanières présentes à l’importation. C’est en fait bien plus que la simple libre circulation des marchandises et des capitaux. Elle incombe la suppression des taxes et l’ensemble des réglementations nationales qui pourraient restreindre l’importation de biens et de services. Or la souveraineté nationale et les volets publics gouvernementaux freinent le profit maximum des multinationales. Droit du travail, droit syndical, mécanismes de régulation et interdiction du dumping social empêchent les actionnaires et les investisseurs de s’épanouir pleinement. Imaginez ce qu’il pourrait se passer ici : un crocodile marin en captivité dans une cage vous scrute sur les marches paisibles du zoo. Une fois que vous êtes occupés à autre chose, à débattre par exemple sur le pour ou le contre du mariage pour tous, à grignoter un pique-nique, le gardien du zoo qui ne vous aime pas, ouvre la cage et les crocodiles extrêmement affamés foncent vers vous...
Ce que cet accord transatlantique ajoute aux traditionnelles salves de la mondialisation, est qu’il aura sans doute pour conséquences de transférer davantage de pouvoir aux entreprises multinationales qui auront cartes et mains libres pour contourner les règles juridiques des Etats ainsi que leurs décisions politiques. Un Etat qui refuse la commercialisation d’un produit jugé néfaste, tels les OGM ou la viande aux hormones, pourrait être poursuivi en justice par les firmes boycottées. Par exemple, un Etat qui recule face à la pression de ses concitoyens, sur l’attribution de permis d’exploitation du gaz de schiste, pourra être condamné devant une Cour internationale par la firme désireuse de s’implanter.
L’accord bilatéral met en place un mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et Etats (1) : dans le mandat donné à la Commission, il est précisé que l’accord ’comprendra un mécanisme de règlement des différends approprié’ (2). Il s’agit d’instaurer un arbitrage privé pour régler les différends entre un Etat et les investisseurs. Outre une sorte de privatisation de la justice, une violation de la souveraineté, il s’agit aussi d’un risque de coût très élevé à supporter par les Etats, à l’heure où on nous matraque l’idée qu’il n’y a plus d’argent à cause d’une dette publique insoutenable. Ainsi, c’est un moyen efficace pour une multinationale d’empocher énormément d’argent : ’En Uruguay comme en Australie, le géant du tabac Philip Morris, basé aux États-Unis, a mené des poursuites contre les avertissements sanitaires sur les paquets de cigarettes ; la multinationale suédoise de l’énergie Vattenfall réclame 3,7 milliards d’Euros à l’Allemagne suite à la décision démocratique d’abandonner progressivement l’énergie nucléaire ; et la société états-unienne Lone Pine poursuit le Canada à hauteur de 250 millions de dollars concernant un moratoire sur l’extraction (fracturation) controversée du gaz de schiste au Québec’, précisent le Corporate Europe Observatory et le Transnational Institute.’(3). L’Etat doit donc désormais s’agenouiller devant une firme.
Agriculture, santé, énergies, services publics sont alors menacés par l’appétit vorace des financiers de Goldman Sachs, de Bilderberg à l’OMC en passant par les puissantes multinationales européennes, américaines et chinoises. Là encore, c’est l’histoire d’une cupide clique de 28 ministres du Commerce fossoyeurs de la Démocratie qui se plient aux sommations capitalistes des lobbies et des entreprises.
Des centaines de millions de travailleurs vont donc être davantage exposés au dumping social, aux délocalisations, à la précarité et au chantage ou au chômage, sans qu’aucun de tous ces citoyens ne puissent user de leur pouvoir électoral pour influer sur les choix politiques, économiques et sociaux. En d’autres termes, il s’agit d’un passage en force supplémentaire sur la démocratie, la représentation politique, les libertés individuelles, le droit européen et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Outre ces dégâts politiques, le projet risque aussi de diluer dans un espèce de formol financier les services publics, les compétences, les savoirs faires, les traditions populaires et l’héritage historique des luttes sociales qui firent autrefois de l’Etat un garant protecteur du citoyen face aux prédateurs financiers. C’est ça la nouvelle Europe voulue par Bruxelles et Washington : des millions de travailleurs pauvres s’empiffrant de Mc Do comme des porcs, se gavant d’OGMs, de poulet lavé à l’eau de javel, de viandes aux hormones, de bœuf nettoyé à l’acide lactique, boire du lait issu de vaches clonées. Finis les contrôles qualité sur les produits alimentaires, car cela coûte trop cher, d’autant plus que l’accord transatlantique proscrit ce genre de barrières non-tarifaires. C’est l’ensemble des normes sanitaires, des droits sociaux, des droits du travail, des règles environnementales et des dispositions fiscales nationales qui risquent d’être uniformisées, aplanies, ’harmonisées’. Petit-à-petit, les gouvernements, qui ne sont plus que des VRP au service des banques et des spéculateurs, ne pourront donc légiférer que sur les lois imposant les privatisations, les fusions-acquisitions, favorisant le dumping social, mettant en concurrence atroce des millions de travailleurs déjà appauvris par une crise économique chronique. ’Ferme-la et obéis, ton Etat ne fait plus la loi, c’est l’OMC qui décide et si tu n’es pas content, va-t’en. Tu n’as pas d’argent ? Alors crève’. La voilà donc leur Europe de la coopération-intégration économique, c’est celle où 820 millions d’individus servent de paillasson aux multinationales obéissant de force à des institutions dangereuses dont nul ne peut plus stopper l’inertie capitaliste.
L’objectif des opérations de lobbying et de la Commission Européenne n’est pas de créer une zone prospère pour l’emploi. Car un plein emploi global génère la hausse du taux d’inflation. Et l’inflation est interdite au-delà d’un seuil de 3% par le traité de Maastricht. L’objectif est de constituer un Empire surpuissant contrôlé sans verrous par les entreprises multinationales, une étape supplémentaire de la libéralisation de la Planète, affranchie de la démocratie qui freine les profits maximums. En 1997, les gouvernements occidentaux et l’OMC s’apprêtaient à signer un accord de ce type, nommé l’AMI, Accord Multilatéral sur l’Investissement. Il s’agissait, en plus de supprimer les barrières douanières, de conférer à une entreprise la possibilité d’assigner un Etat en justice s’il contrevenait à la réalisation de ses intérêts. Sous la pression des contestations citoyennes, le gouvernement de Lionel Jospin avait reculé et l’accord n’a jamais vu le jour. Nostalgiques, les marchands reviennent au créneau quinze ans plus tard.
L’exception culturelle française sauvée, les médias crient victoire.
Face au mutisme affligeant du Premier Ministre et du Président de la République français, la ministre de la Culture Aurélie Filippetti s’est démenée pour que la culture et l’audiovisuel ne soient pas inclus aux négociations du Grand Marché Transatlantique. De fait, la plupart des titres de presse ont réduit les dimensions de l’accord à la polémique sur inclure ou non les secteurs de la culture, de l’audiovisuel et de la création artistique. Comme d’habitude, Pouvoir et médias sont maîtres dans l’art de singulariser un sujet d’envergure gravissime et de l’étouffer en petite bataille de chiffonniers. C’est déjà ça, la culture ne sera pas soumise à la dictature de l’OMC. Autrement dit, nos artistes auront encore droits aux subventions publiques, qui autrement auraient été interdites par l’accord de libre-échange. Imaginons un avenir où la musique n’est plus qu’un enchevêtrement de sons électroniques sans goût et d’une pauvreté artistique extrême, juste par pure recherche de profitabilité d’écouler un produit commercial dilué sur le marché transatlantique ? C’est déjà le cas lorsque l’on écoute les sons modernes fades ne dépassant pas trois notes d’une même gamme, en provenance du monde anglo-saxon mais il restait au moins les subventions et (jusqu’à peu) les contrats aidés pour aider les artistes à vivre leur art à défaut d’en vivre.
Les portes voix du gouvernement français se posent souvent en victimes face à un traité européen ou bien une surveillance financière d’agences de notations cyniques et belliqueuses. Nous entendons souvent dire que la France ne peut pas s’en sortir toute seule, qu’elle ne peut pas dire non à l’Allemagne ou qu’il est impossible de relancer l’économie car il n’y a plus d’argent. En clair, nul ne peut taper du poing sur la table alors que le pays s’assoit à la chaise de la 5ème puissance mondiale. Lorsque les Etats-Unis n’ont plus l’espoir de bon aloi des banques, ils mettent la planche à billets en route à la FED (Réserve Fédérale), ce qui équivaut à répudier la dette publique. La France vient de taper trois phalanges sur la table en affirmant qu’elle mettrait son veto si l’exception culturelle n’était pas respectée.
Elle vient de montrer qu’elle est entendue, suivie et respectée si elle a une détermination politique forte. Qu’elle en fasse de même, si elle est ’socialiste’, pour sa dette publique, pour sa Relance économique par intervention massive de l’Etat, pour sa prise en charge publique du secteur bancaire et des transactions financières taxées. En d’autres termes, qu’elle se retire de l’OMC capitaliste, de ce nouvel Accord de libre-échange UE/USA en claquant la porte sans rougir et une foule de pays moins dominants (Pologne, Roumanie, Grèce, Espagne, Italie, etc.) la suivront. Avec la participation de la France dans le Grand Marché Transatlantique, le moins-disant social et le tout pouvoir donné aux multinationales qu’il implique, le gouvernement Ayrault vient de vendre la France aux firmes transnationales et à l’OMC comme un maquereau livrerait une pauvre catin en guenilles à des brigands gros et gras criblés de pustules venimeuses. Le gouvernement des riches par les riches et pour les riches, a peut-être plus inversé la courbe de la colère que celle du chômage.
Samuel Moleaud, 18 juin 2013.
http://sam-articles.over-blog.com/
(1), (2), (3). http://blogs.mediapart.fr/blog/sam-la-touch/170613/laccord-transatlantique-le-pouvoir-aux-multinationales

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