Citation du Jour
Il est aussi dans l'intérêt d'un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu'il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu'il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu'il n'aie pas le temps pour la rébellion.
- Aristote
Vous trouverez sur ce blog, beaucoup d'articles et de vidéos d'actualité. Les points de vue présentés dans ces articles et vidéos ne sont pas forcément les miens, mais ils peuvent amener une réflexion. Chacun se fera une opinion avec autre chose que le discours formaté des politiques et des médias.Vous y trouverez aussi les réponses aux questions qui me sont posées concernant mes livres. Les thèmes de mes ouvrages sont le développement personnel et la spiritualité.
Il est aussi dans l'intérêt d'un tyran de garder son peuple pauvre, pour qu'il ne puisse pas se protéger par les armes, et qu'il soit si occupé à ses tâches quotidiennes qu'il n'aie pas le temps pour la rébellion.
« Charlie Hebdo est condamné une nouvelle fois par la justice à verser des dommages et intérêts au dessinateur Siné pour rupture abusive du contrat qui le liait au journal depuis 16 années. L’hebdomadaire dirigé par Charb devra également publier sur la couverture, un communiqué judiciaire sur un bandeau de 15 centimètres de haut sur toute la largeur sous peine d’astreinte de 2000 € par semaine. La cour d’appel de Paris par un arrêt du 14 décembre 2012 confirme ainsi le jugement de tribunal de grande instance de Paris du 30 novembre 2010. La cour condamne le journal à verser 90 000 € de dommages et intérêts et 15 000 € pour les frais de justice au lieu des 40 000 € et des 5000 € attribuées lors du premier jugement. » (extrait du communiqué de presse de Siné) [5]Nous rappelions qu’au moment du premier jugement, les juges médiatiques de Siné (nommés plus haut) n’avaient pas fait la publicité de cette condamnation... Cette fois-ci, le silence est assourdissant.
| 22 décembre 2012 | Posté par Eagleeyes |


| 24 décembre 2012 | Posté par benji |
« Je pense que les agences internationales de notation devraient garantir la sécurité du système financier mondial » tels sont les mots du président, Guan Jianzhong, de l’agence de notation chinoise Dagong dans un contexte de crise financière globalisée. Les agences de notation sont des organismes indépendants spécialisés dans l’étude du risque de défaut. Les plus reconnues sont Fitch, Moody’s et Standard and Poor’s, agences de notation anglo-saxonnes, qui représentent à elles seules plus de 97% de la notation financière. Cet oligopole s’appuie sur une réputation bâtie depuis plus de 100 ans. L’agence Dagong, quant à elle, s’est développée dès 1994 sous l’impulsion de sept institutions étatiques chinoises (1). Son président, Guan Jianzhong, possède 60% des capitaux de l’agence, les 40% restants appartiendraient à l’un des fondateurs dont ne connaît pas l’identité. Guan Jianzhong a reçu, en janvier 2012, le prix du « Shangai leader talent ». Aujourd’hui l’agence compte 1 000 salariés répartis dans 34 succursales éparpillées sur le sol chinois. L’émergence d’une agence notation au sein du pays premier créancier de la planète change les codes d’une industrie jusqu’ici peu diversifiée. Selon le directeur de l’agence, nous sommes dans « une situation où les pays endettés dominent le système de notation et fournissent des informations qui leur sont favorables entraînant ainsi l’effondrement du rapport créancier/débiteur » (2).
En effet, contrairement aux pays occidentaux, la Chine n’a pas subi directement les conséquences de la crise financière et économique qui a éclaté en 2007. Elle avait déjà accumulé jusque-là une richesse sans précédent, la plaçant en seconde puissance économique mondiale. En 2011, l’excédent commercial s’élevait à 155,14 milliards de dollars. Ce surplus de richesse lui a permis d’investir dans d’autres pays tels que les Etats-Unis. Ainsi la Chine détiendrait 8% de la dette américaine. Pour le président de l’agence Dagong, les agences Moody’s, Fitch et Standard & Poors continuent d’attribuer la note maximale aux Etats-Unis alors que, toujours selon lui, la capacité de ce dernier à rembourser sa dette est de plus en plus faible. On note bien de la part de Guan Jianzhong une certaine amertume à l’égard des agences de notations anglo-saxonnes et du principal rival de la Chine, le pays de l’oncle Sam. De surcroit, toujours selon le président de Dagong, il existe des différences de traitement entre la crise aux Etats-Unis et la crise en Europe (3).
- Une agence de notation avec une nouvelle vision du monde
Au-delà du cas particulier des Etats-Unis, le directeur de l’agence de notation chinoise reproche aux Big Three (4) de se focaliser essentiellement sur des critères politiques qu’elle qualifie même d’idéologiques tels que le degré d’ouverture à l’étranger ou encore le régime politique. Clément Lacombe, journaliste économique au Monde, explique qu’ « en Russie dans la fin des années 1990, il y a eu des débats entre les agences de notation au sujet de la notation au sujet du groupe pétrolier Ioukos qui était le grand groupe pétrolier de l’époque et qui présentait des résultats absolument fabuleux, une dette très faible etc…seulement il était en Russie, et à tout moment l’Etat peut décider de nationaliser les entreprises, il y avait donc un risque politique derrière » (5). On peut donc se demander si cette même société aurait obtenu la même note avec l’agence Dagong. A cela, nous pouvons ajouter que Dagong se distingue de ses concurrents par ses notations souvent moins bonnes que les anglo-saxonnes à l’égard des Etats-Unis et des pays de l’Union Européenne. Par exemple, la France obtient avec Dagong « A+ » alors que S&P lui attribue un « AA+ » sachant que les deux agences utilisent une grille de notation similaire. En outre, si l’on se focalise sur les méthodologies employées, Dagong cherche à se différencier de ses principaux concurrents par l’emploi beaucoup plus marqué de critères quantitatifs et particulièrement ceux concernant la création de valeur des économies. Dagong revendique une philosophie qui intègre le « potentiel de croissance des pays » (6). C’est pourquoi les économies émergentes, en forte croissance, obtiennent des notes supérieures aux européennes, en stagnation.Article complet: Infoguerre
Un traumatologue allemand, Georg Pieper, habitué aux scènes de drame s’est rendu en Grèce. Ce qu’il a vu dans cette société au bord de l’explosion a dépassé ses pires craintes. Presseurop rapporte une partie de ce témoignage. Ce que Georg Pieper a vu, l’état moral de la population, l’a sidéré, lui, pourtant habitué à la vision et l’étude de ces traumatismes collectifs.
Voici une décision qui figurera certainement dans le top 10 du grand n’importe quoi des décisions politiques des Démocrates, même si elle favorise le pays de « notre ami le roi ».
Décidément cette fin d’année se finit en feu d’artifices franco-marocain. Non seulement le gouvernement français accorde un prêt de 100 millions d’euros à une zone d’activités de offshoring – délocalisation des activités de service ou de production de certaines entreprises vers des pays à bas salaire - au Maroc (voir notre précédent article) , mais LE MUNCI, le principal syndicat dans le milieu informatique, nous apprend également qu’un programme de Masters « Offshoring des Technologies de l’Information » a été mis en place entre l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) et 9 universités marocaines.
Aux États-Unis, tout a commencé avec la fin de l’indexation du dollar sur l’or, décidée par Nixon lorsque la devise devint une monnaie de singe, ouvrant au pays la voie de la domination du monde. À la même époque, en France, une loi de janvier 1973 interdit à la Banque de France de prêter à l’État, ce qui permit aux marchés financiers d’accaparer les intérêts des emprunts publics. Depuis la loi du 4 août 1993, à la fin du second mandat de François Mitterrand, la Banque de France est indépendante, autrement dit, privée.
