Mali: les militaires français forment les journalistes…
Pour donner les » vraies » informations sur l’évolution de la situation au Mali, des militaires français ont formé une cinquantaine de journalistes maliens à l’initiative est de la Maison de la presse du Mali avec l’appui du ministère malien de la Défense et l’ambassade de la France.
Si ça, ce n’es pas de la françafrique pur jus, qu’est-ce que c’est?
Selon un militaire français qui a contribué généreusement à la formation de journalistes incapables, « Les journalistes maliens sont trop friands des rumeurs et des informations non avérées. Mais il ne s’agit pas de les conditionner pour traiter l’info en faveur des troupes françaises… ».
Ben voyons. Pourquoi cette insistance à prendre les gens pour des idiots?
Il s’agit tout simplement de les éduquer et c’est vrai que les militaires sont les mieux placés pour donner des leçons de journalisme.
« Une rédaction à Sevaré » est le doux nom donné à cette formation à la propagande.
Le capitaine malien, Modibo Traoré en charge du projet, manifestement moins préparé aux déclarations délicates, a avoué qu’il s’agit de conditionner les hommes des médias à la cause de l’armée française. Car dit-il : « …dans une situation d’exception, il y a des choses que nous ne pouvons pas tolérer. D’où la nécessaire formation des journalistes au journalisme de conditionnement qui permet de sensibiliser les populations aux intérêts de l’armée française »
Si quelques militaires français voulaient bien le former à la langue de bois…
Les journalistes ne doivent écrire ou parler que pour l’intérêt de la France, puisqu’il leur est demandé explicitement de « mettre leur objectivité de côté » (!). Et donc de mettre en avant la subjectivité des militaires.
Pour la liberté d’opinion, d’expression et de la liberté de la presse et autres billevesées, on verra plus tard, il faut aller à l’essentiel. Ce qui compte pour l’instant, est de museler la presse nationale, de la dresser et de lui apprendre les bonnes manières.
Une autre possibilité aurait été de laisser faire leur travail aux militaires et d’envoyer les journalistes maliens faire des stages dans les centres de rééducation que sont les grands médias français. Mais bon, ça c’est une autre histoire.
Source: MaliWeb
Si ça, ce n’es pas de la françafrique pur jus, qu’est-ce que c’est?
Selon un militaire français qui a contribué généreusement à la formation de journalistes incapables, « Les journalistes maliens sont trop friands des rumeurs et des informations non avérées. Mais il ne s’agit pas de les conditionner pour traiter l’info en faveur des troupes françaises… ».
Ben voyons. Pourquoi cette insistance à prendre les gens pour des idiots?
Il s’agit tout simplement de les éduquer et c’est vrai que les militaires sont les mieux placés pour donner des leçons de journalisme.
« Une rédaction à Sevaré » est le doux nom donné à cette formation à la propagande.
Le capitaine malien, Modibo Traoré en charge du projet, manifestement moins préparé aux déclarations délicates, a avoué qu’il s’agit de conditionner les hommes des médias à la cause de l’armée française. Car dit-il : « …dans une situation d’exception, il y a des choses que nous ne pouvons pas tolérer. D’où la nécessaire formation des journalistes au journalisme de conditionnement qui permet de sensibiliser les populations aux intérêts de l’armée française »
Si quelques militaires français voulaient bien le former à la langue de bois…
Les journalistes ne doivent écrire ou parler que pour l’intérêt de la France, puisqu’il leur est demandé explicitement de « mettre leur objectivité de côté » (!). Et donc de mettre en avant la subjectivité des militaires.
Pour la liberté d’opinion, d’expression et de la liberté de la presse et autres billevesées, on verra plus tard, il faut aller à l’essentiel. Ce qui compte pour l’instant, est de museler la presse nationale, de la dresser et de lui apprendre les bonnes manières.
Une autre possibilité aurait été de laisser faire leur travail aux militaires et d’envoyer les journalistes maliens faire des stages dans les centres de rééducation que sont les grands médias français. Mais bon, ça c’est une autre histoire.
Source: MaliWeb