dimanche 3 février 2013

Quand le FBI crée la peur et incite au terrorisme (Blogapares)

Quand le FBI crée la peur et incite au terrorisme

1x1.trans Quand le FBI crée la peur et incite au terrorismeLes ont crée Al Qaïda. Que ne ferait-on pas pour assurer la suprématie du dollar et du pays dans le . Reste désormais à arroser la plante. Les barbouzes mais aussi les agences gouvernementales s’y emploient.
L’un des plus hauts responsables du , auditionné par le Sénat américain vient ainsi de déclarer qu’un »un peu de paranoïa ne fait pas de mal » pour mobiliser les Américains et « faire trébucher » les terroristes.
Bref, la peur comme moteur et fondement à l’attente aux libertés publiques, y a pas à dire, c’est le must.

« Nous ne sommes pas la police de la pensée, nous n’avons pas de raison de surveiller un concert de militants de la suprématie blanche, c’est une assemblée légale », a-t-il expliqué : « nous n’enquêtons pas sur les idéologies mais seulement sur les gens qui passent à l’étape supérieure » . »Dans un grand pays comme le nôtre, qui compte plus de 300 millions d’habitants, et où coexistent des idéologies et des croyances différentes, il est presque impossible de deviner à quel moment quelqu’un va tout à coup commettre un acte épouvantable ».
On fait quoi alors? On enquête, on fouille, on cherche des potentiels terroristes qu’on incite à l’acte afin de l’arrêter, tout triomphant.
« En septembre 2011, une enquête très fouillée des journalistes américains de Mother Jones, « Terrorists for the FBI« , révélait ainsi que la majeure partie des projets d’attentats initiés aux USA depuis 2001 avaient été organisés avec l’appui du FBI, via l’un de leurs 15 000 informateurs, payés pour infiltrer les communautés musulmanes aux USA.
L’enquête de Mother Jones a depuis reçu le prix du data journalisme 2012, décerné par le Global Editors Network (GEN, qui réunit plus de 900 rédacteurs en chef de 80 pays) et l’European Journalism Centre (EJC).
Les journalistes de Mother Jones, associés au programme de journalisme d’investigation de l’university de Berkeley, en Californie, ont de leur côté passé un an à enquêter sur le sujet, afin de savoir à quoi servent les 15 000 personnes payées par le FBI (contre 2800 en 1980, et 6000 et 1986) afin d’infiltrer, en majorité, les communautés musulmanes aux États-Unis. Le dossier complet, et la longue enquête associée, sont effarants :
  • 49% des personnes arrêtées ont été dénoncées par des informateurs, la majeure partie d’entre-eux étant payés, pour certains jusqu’à 100 000$ par affaire, pour s’infiltrer, et dénoncer.
  • sur les 158 personnes arrêtés dans le cadre d’une opération d’infiltration, 49 avaient conspiré à l’initiative d’un agent provocateur du FBI, et, à l’exception de trois, la majeure partie des véritables projets d’attentats initiés aux USA ont été organisés avec l’appui du FBI.
  • il est si difficile de se défendre lorsque l’on est accusé de que la majeure partie des personnes accusées préfère éviter un procès.
Bref, on piège des types qui sans l’incitation du FBI n’auraient certainement pas franchi le pas. Le fait est que le FBI est le véritable instigateur du terrorisme et que le créateur d’un terroriste est aussi responsable que lui.
Notons également que « depuis le 11 septembre 2001, le ministère de la Justice américain (DoJ) a poursuivi plus de 500 personnes pour « terrorisme« . En réétudiant 400 de ces affaires, le DoJ a finalement découvert que 60% d’entre-eux ne relevaient pas du terrorisme, mais de violations des lois sur l’immigration ou sur le port d’armes, de « conspiration« , faux témoignages, fraudes ou délinquances financières, vols, évasion fiscales… Le magazine Mother Jones, qui en fait sa « une« , en est pour sa part arrivé à la conclusion que 53% des affaires recensées ne relevaient pas du terrorisme. »
C’est bien les states, c’est bien. Vous irez loin. Mais comme le remarque très bien l’article, « Le terrorisme, il y a plus de gens qui en vivent que de gens qui en meurent. »
Nous rajouterons que Noam Chomsky a bien raison de dire que le terrorisme n’est qu’une invention afin que les gens acceptent l’inacceptable.
Comme la crise.
Source: BugBrother