La corruption coûte 120 milliards d’euros par an à l’Union Européenne
Vu sur RFI
La corruption coûte chaque année à l’Union européenne, 120 milliards d’euro en moyenne. C’est ce que révèle un rapport, le premier du genre, publié le 3 février par la Commission européenne.
La corruption coûte chaque année à l’Union européenne, 120 milliards d’euro en moyenne. C’est ce que révèle un rapport, le premier du genre, publié le 3 février par la Commission européenne.
En matière de corruption, il n’y a pas vraiment de bon élève en Europe. Il n’y a pas un pays membre qui puisse montrer patte blanche. En revanche, certains des 28 pays sont à la pointe de la lutte contre la corruption, et érigés en exemple. C’est le cas de la Grande-Bretagne.
Londres a en effet adopté une législation extrêmement sévère. Les agents publics étrangers peuvent être poursuivis, mais aussi les sociétés qui n’auraient rien fait pour empêcher des actes de corruption commis pour leur compte.
Si le rapport n’établit pas de classement par pays à proprement parlé, il relève les secteurs les plus sensibles : la construction, la promotion immobilière, la santé et tout le secteur des marchés publics.
Il relève aussi les principales lacunes observées en matière de lutte contre la corruption: l’insuffisance de contrôles internes dans les administrations publiques, le financement peu clair de partis politiques, et le flou entretenu entre vie politique et vie économique.
C’est le point faible de la France qui, avec le cumul des mandats, se trouve en terrain glissant. Plus de sept parlementaires sur dix occupent au moins une autre fonction que celle pour laquelle ils ont été élus. La Commission regrette que Paris n’ait pas élaboré de stratégie nationale pour lutter contre la corruption.
Source: RFI
Ndlr: Rapport anticorruption de l’UE
Londres a en effet adopté une législation extrêmement sévère. Les agents publics étrangers peuvent être poursuivis, mais aussi les sociétés qui n’auraient rien fait pour empêcher des actes de corruption commis pour leur compte.
Si le rapport n’établit pas de classement par pays à proprement parlé, il relève les secteurs les plus sensibles : la construction, la promotion immobilière, la santé et tout le secteur des marchés publics.
Il relève aussi les principales lacunes observées en matière de lutte contre la corruption: l’insuffisance de contrôles internes dans les administrations publiques, le financement peu clair de partis politiques, et le flou entretenu entre vie politique et vie économique.
C’est le point faible de la France qui, avec le cumul des mandats, se trouve en terrain glissant. Plus de sept parlementaires sur dix occupent au moins une autre fonction que celle pour laquelle ils ont été élus. La Commission regrette que Paris n’ait pas élaboré de stratégie nationale pour lutter contre la corruption.
Source: RFI
Ndlr: Rapport anticorruption de l’UE
