mardi 25 février 2014

La surveillance d’Internet « justifiée » pour une majorité de Français (les moutons enragés)

La surveillance d’Internet « justifiée » pour une majorité de Français

Info officielle, donc à savoir si les statistiques délivrées ici sont réellement basées sur l’opinion des personnes sondées ou s’il s’agit d’un moyen de nous faire avaler une pilule…
Big Brother
La surveillance généralisée des échanges sur Internet, même si elle nuit « gravement » aux libertés individuelles, est « justifiée » pour 57 % des Français à des fins de lutte contre les organisations criminelles, selon le baromètre Orange-Terrafemina diffusé mardi 25 février.
Pour la vingtième édition de ce baromètre sur les usages Internet des Français, consacré cette fois-ci à la collecte des données, 64 % des sondés ont estimé que leurs messages sont « enregistrés et stockés » lorsqu’ils téléphonent avec un mobile, et 74 % pensent la même chose du côté des SMS qu’ils envoient.
Même fatalisme concernant les e-mails : 80 % des personnes interrogées pensent que les courriels qu’elles envoient à un particulier sont « enregistrés et stockés ».
Lire : Ce que vos applications mobiles savent sur vous
Lorsqu’ils effectuent des achats sur Internet, les Français sont 81 % à penser que les informations qu’ils transmettent à cette occasion sont « généralement transmises à des entreprises commerciales privées autres que celle par laquelle ils ont fait un achat », et 57 % pensent qu’elles sont transmises à « des organismes de surveillance » – telles l’Agence américaine de renseignement (NSA) ou la DGSE française.
RENFORCER LES LOIS DE CONFIDENTIALITÉ
Les sondés jugent à 59 % que la surveillance des agences étatiques « permet de lutter efficacement contre les organisations criminelles », même si elle « met gravement en danger les libertés individuelles » pour 70 % d’entre elles. Au final, invités dans la question suivante à peser le pour et le contre de la surveillance généralisée, les sondés la considèrent « justifiée » à 57 %, tandis que 41 % estiment « non justifiée cette surveillance, car elle met gravement en danger les libertés individuelles ».

Malgré l’« inquiétude », donc (à 71 %), de cette collecte de leurs données, la résignation est de mise : 48 % des sondés pensent ainsi que « les innovations technologiques empêchent désormais la confidentialité des échanges sur Internet ». A l’inverse, ils sont 52 % à penser qu’une « volonté politique forte peut protéger la confidentialité des échanges privés sur Internet ».
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