L’armée américaine et cinq nations «
partenaires » arabes bombardent, depuis lundi 22 septembre au soir, pour
la première fois, des positions de l’Etat islamique en Syrie, a annoncé
le Pentagone.
« Je peux confirmer que l’armée américaine et des forces de
nations partenaires mènent une action militaire contre les terroristes
de l’EI en Syrie au moyen de chasseurs, de bombardiers et de missiles
Tomahawk », a précisé le porte-parole du ministère de la défense dans un communiqué.
« Nous ne serons pas seuls à mener des frappes aériennes en Syrie si le président Barack Obama décide de le faire »,
avait prédit samedi l’ambassadrice américaine à l’ONU, Samantha Power.
Participent ainsi à ces raids, outre les Etats-Unis, Bahreïn, le Qatar,
l’Arabie saoudite, la Jordanie et les Emirats arabes unis.
La France, qui intervient militairement en Irak, n’est pas impliquée
dans l’opération en Syrie. Lundi, le chef de la diplomatie Laurent
Fabius avait réaffirmé devant le centre de réflexion CFR (Council on
Foreign Relations) à New York :
« En Irak, nous participons à l’opération de soutien
aérien, en Syrie nous aidons l’opposition. C’est notre position et elle
ne change pas. Il est possible d’agir en Syrie mais, la France ne peut pas tout faire. »
Article complet sur Le Monde