Selon « Le Canard enchaîné », cinq artistes auraient travaillé sur 66 cartes de vœux différentes…
A peine plus de 36.000 euros, 36.480 euros pour être exact.. C’est, selon Le Canard enchaîné, la somme qu’ont coûté les vœux du Premier ministre Manuel Valls envoyés aux élus, aux patrons, aux syndicalistes et aux journalistes.

« Publicis a été prié de se remettre au boulot »

Si la carte est plutôt classique (une statue de la République sur fond bleu, des drapeaux tricolores et les mots : « L’exigence et l’espoir… c’est la République »), à raison de 4.000 exemplaires expédiés, chaque vœu aurait donc coûté 9,12 euros. Ceci sans compter les frais d’impression, de mise sous pli et d’expédition, pointe l’hebdomadaire satirique dans son édition de ce mercredi 13 janvier.
Citant Christian Gravel, directeur du Service d’information du gouvernement (SIG), Le Canard enchaîné explique que si les équipes avaient signé, « à l’automne », un premier bon de commande à l’agence Publicis « pour 16.800 euros seulement ». « Le résultat n’ayant pas plu au camarade Valls et à son équipe de fils de pub, Publicis a été prié de se remettre au boulot. Contre le versement d’une modeste rallonge de 19.680 euros… », poursuit le journal.
En tout, 66 projets auraient été mis sur les rails, sous la houlette de cinq artistes. Si certaines cartes n’ont tout simplement pas été retenues, d’autres ont été publiées sur le site Internet de Matignon, précise Le Lab d’Europe 1.

250.000 euros pour les vœux « à la jeunesse et aux forces de l’engagement »

A noter que les frais ne s’arrêtent pas là, puisque les vœux « à la jeunesse et aux forces de l’engagement » présentés, ce lundi, par François Hollande à la Maison de la radio à Paris auraient coûté, eux, 250.000 euros.
Toujours selon Le Canard enchaîné, ce montant additionne la location de l’amphithéâtre de la Maison ronde et l’animation avec orchestre. Les ministères de l’Education et de la Ville auraient réglé la facture.