mercredi 21 juin 2017

Le rassemblement «contre Macron et ses ordonnances» à Paris marqué par des échauffourées …(les moutons enragés)

mardi 20 juin 2017
Ce n’est que le début ?…

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A l’appel du collectif «Front social», plusieurs centaines de personnes étaient notamment rassemblées lundi soir près de l’Assemblée nationale pour protester contre le «plan de destruction sociale massive», prévu selon eux par Emmanuel Macron.


Non loin de l’Assemblée nationale à Paris, mais aussi à Lyon, Toulouse, Strasbourg, Rennes ou encore Nantes. Ils étaient plus d’un millier au total ce lundi soir en France à sortir dans la rue contre le programme d’Emmanuel Macron.
«Y en a assez de la loi des patrons, c’est nous qui travaillons, c’est nous qui décidons» ou «c’est pas les salariés, c’est pas les immigrés, c’est Emmanuel Macron qu’il faut virer», scandaient les manifestants sous une chaleur étouffante et au rythme d’une fanfare, place de la Concorde à Paris.

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«Un tour de chauffe»
Le «Front social», composé de syndicats CGT (Goodyear, InfoCom), SUD, d’associations et de collectifs (Droit au logement, Droits devant) estime que «l’abstention considérable» aux législatives de dimanche (près de 57% au second tour, un record) est telle que le président Macron «n’a en aucun cas les mains libres pour passer par ordonnances son plan de destruction sociale massive».
Un discours qui rappelle celui de la France Insoumise, dimanche soir. De Jean-Luc Mélenchon à François Ruffin, les nouveaux députés FI ont appelé à se rendre dans la rue. «Si on veut que le pays change, ça s’est passé un peu dans les urnes aujourd’hui mais ça va se passer dans la rue demain», a par exemple déclaré le nouveau député amiénois.
Le collectif «Front social» milite notamment pour «une journée de grève nationale interprofessionnelle» afin de combattre «la loi Travail XXL», une référence à la loi El Khomri dite loi Travail vivement contestée au printemps 2016. «Cette soirée du 19 (juin) ne suffira pas», a prévenu Eric Beynel, un porte-parole de Solidaires, c’est «un tour de chauffe destiné à essayer de construire un mouvement puissant, large, le plus unitaire possible». Le tout sans passer par les confédérations syndicales, à qui ils demandent «d’arrêter de simuler» avec M. Macron une concertation qu’il qualifie de «bidon» sur la réforme du code du travail.
 Source leparisien.fr Publié par Bruijitafr