lundi 1 janvier 2018

Les techniques de manipulation de masse d’Edward Bernays, père de la propagande et neveu de Freud (fawkes)


La manipulation de l'opinion en démocratie




Comment manipuler l'opinion en démocratie? "Edward Bernays"Edward Bernays (1891-1995) fut l’un des pères fondateurs des «relations publiques» aux États-Unis.

Conseiller pour de grandes compagnies américaines, dont GE, Procter Gamble et l’American Tobacco Company, Bernays a mis au point les techniques publicitaires modernes."

"Comment imposer une nouvelle marque de lessive ? Comment faire élire un président ? Dans la logique des démocraties de marché », ces questions se confondent.Dans ces sociétés, constate Edward Bernays, le pouvoir appartient à celui qui contrôle adéquatement les moyens d’influencer l’opinion. La démocratie moderne implique ainsi une nouvelle forme de gouvernement invisible : les relations publiques. Loin d’en faire la critique, l’auteur se propose au contraire d’en perfectionner et d’en systématiser les techniques à partir des acquis de la psychanalyse.





Un document édifiant où l’on apprend que la propagande politique moderne n’est pas née dans les régimes totalitaires, mais au cœur même de la démocratie libérale américaine. Incontournable en une époque où les modes de vie, autant que les opinions politiques, deviennent une affaire de perception."







Normand Baillargeon (auteur de « Petit cours d'autodéfense intellectuelle ») explique comment Edward Bernays, (inventeur des « Relations publiques »), a réussi à faire fumer les femmes.





Source: Psychologie sociale
"En 1928, Bernays publie Propaganda

L’analyse de Chomsky :

« Le manuel classique de l’industrie des relations publiques », selon Noam Chomsky. Véritable petite guide pratique écrit en 1928 par le neveu américain de Sigmund Freud. Ce livre expose cyniquement et sans détour les grands principes de la manipulation mentale de masse ou de ce que Bernays appelait la « fabrique du consentement ».

Bernay a fait partie de ce que l'on pourrait appeler « gouvernement de l’ombre », aujourd’hui « spin doctors » et autres conseillers en relation publique, qui régit toutes les activités humaines, du choix de nos lessives aux décisions des chefs d’Etat. A travers ses multiples exemples aux allures de complot, son oeuvre, Propaganda, est tout à la fois une théorie des relations publiques et le guide pratique de cette « ingénierie du consentement ».

Dans son livre, il y évoque avec une clarté étonnante les multiples techniques et ressorts psychologiques de la propagande (Le cher oncle Freud n’est jamais bien loin !), cette oeuvre écrite en 1928 apparaît encore aujourd’hui comme un témoignage édifiant et profondément actuel, qui aurait toute sa place dans un cours de self-défense civique.Voir de déconditionnement.

Précieux, ce «manuel» l’est par son absence totale de filtre, de langue de bois. A la manière d’un Patrick Le Lay des grands jours, qui évoquait le temps de cerveau disponible des télespectateurs. Bernays revendique sans même rosir son mépris pour le «troupeau», la masse laborieuse et son goût pour l’autorité. Si l’auteur choque aujourd’hui, il désarçonne aussi par tant de candeur et de ferveur pour ce qu’il chérit comme un progrès pour l’humanité.

Il pousse surtout à réfléchir sur la réalisation de l’idéal démocratique, tant la transparence et la consternante «bonne foi» de son argumentaire en trois temps paraît infaillible. Selon lui, la propagande n’est pas un vilain mot, car l’action de dominer et manipuler les foules est inévitable, nécessaire pour «organiser le chaos» et même profitable pour «guider» la masse «égarée», ainsi soulagée de l’éreintante tâche de penser par soi-même. Bernays fonde tout son argument sur l’évacuation de l’individu et la fatalité du consentement populaire.  " 

Source: Hypnose et Déconditionnement